Jusqu'en 1864,
Andersonville n'a connu que de lointains échos de la guerre de sécession. Mais l'installation d'un camp de prisonniers nordistes va bouleverser les habitants : la famille Clafey que, au milieu des souffrances, garde un fond d'humanité et de bonté; le Dr Elkins à la conscience impérieuse; la veuve Tebis, prostituée, et ses trois fils aux caractères différents et sa fille Laurel; le pasteur et sa femme; et surtout le capitaine Wirz capable ders pires cruautés et le général Winder véritable démon exterminateur. du côté nordiste il y a les prisonniers avec la vertu des forts et la lâcheté des vulgaires et tous les caractères intermédiaires. C'est un livre d'une profonde humanité, une fresque grandiose avec des scènes tantôt atroces, tantôt sublimes.