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Citations sur L'homme que les chiens aimaient (11)

Ce que Galère redécouvrit, en voyageant avec Clebs, c’est la sensation de liberté. Cette griserie unique du je fais-ce- que-je-veux-quand-je-veux que les mâles contemporains ont emporté dans leurs exigences génétiques. Il était heureux avec Iaïno, y a pas photo. Mais à la fois, à la voir si efficace, organisée, gérant tout avec le sourire, s’était immiscé en lui un sentiment proche de la culpabilité, si seulement cette notion avait existé en ces temps reculés. Une impression confuse de ne jamais être réellement à la hauteur.
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Quand on vit, on souffre, quand on est mort, on ne souffre pas. Mais un corps mort peut faire souffrir.
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Quelques mots suffisent. Beaucoup de mots nuisent.
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Galère venait de rencontrer la chienne de sa vie, et il se retrouvait beau-père d’une famille nombreuse sur la même journée. C’est beaucoup pour un seul homme, fût-il prometteur. Recomposer. Il allait devoir recomposer. Et les familles recomposées, ce n’est pas de la tarte, on le sait.
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Tant qu’on est dans l’action, ça roule. Pas le temps de gamberger.
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La solution n’était pas non plus la solution miracle, se souvint-il en pensant à ces heures en fond de fosse. L’idéal, c’était la vie avec Iaïnno, la femelle autonome qui s’occupe de tout avec le sourire et qui ne refuse pas une partie de fesses-en-l’air. L’idéal, il s’en souvenait également, devenait vite emmerdant. L’homme préhistorique n’était jamais content, finalement.
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Cette fille le rendait dingue. Tout ce qu’il voulait, c’était être près d’elle. Alors il s’était creusé les méninges. Il avait pensé lui offrir le collier de vertèbres de Dog, son bien le plus précieux, mais le collier était décidément trop moche. Il fit ce que faisaient son père, ses oncles et ses cousins et avant eux bien des hommes. Il partit à la chasse, et revint deux heures plus tard avec le repas, un cochon sauvage prêt à l’emploi. Iaïno vivait seule, autonome, pas le genre qui attend un homme pour lui apporter la bidoche, mais elle lui sourit.
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Le monde idéal, cela aurait été lui et sa louloute, plus quelques potes et leur nana. Et tout le monde appartient à tout le monde, sans chichi.
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Après quelques jours et sans doute par économie langagière, « caca » resta, sans le mode d’emploi. Il ne devait même pas balayer, que faire de ce temps gagné ? Que faire de sa life ? Lui vint l’envie de voyager. Iaïno, n’en avait rien à cirer. Pour elle le bonheur, c’était Galère, sa maison qui tournait rond, pas besoin d’aller chercher le bonheur quand on l’a chez soi. De toute façon, la discussion était impossible, la dispute aussi. Manque de mots.
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Cette fille lui plaisait, il ne bandait pas, mais il pouvait tout de même la suivre. Ce qu’il fit.
Il l’observa, il huma ses effluves affolants et son cerveau, comme un drap arraché du fil linge par un vent puissant, échappa à tout contrôle. Il prit des risques en souriant bêtement, oublia la faim et la soif et se sentit heureux. Le concept du bonheur est franchement ultérieur au mésolithique moyen mais comment nommer cette béatitude, ce sentiment irrationnel, subit et grisant, cette peur de perdre mêlée à la certitude de la première fois et du plus jamais ?
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