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3,7

sur 528 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Titre sous lequel j'ai lu ce roman :
"Deux milliards de battements de coeur".

Sept jours... Sept jours c'est le temps qu'il aura fallu à Dieu pour créer la Terre et l'humanité et c'est aussi le temps qu'il aura fallu au narrateur de cette bien étrange histoire pour comprendre... Et si en l'espace de sept jours votre existence prenait un tournant des plus inattendus ? Et si certaines notions fondamentales de l'existence qui vous sont acquises depuis la nuit des temps, à tel point qu'il ne vous viendrait même plus à l'esprit de les contester, vous apparaissaient sous un jour nouveau ?

Aujourd'hui vous êtes là, vous existez, insouciants, les jours passent et se ressemblent, ennuyeux parfois mais vous ne faites rien pour rompre la monotonie bien réglée de votre vie. Peut-être n'avez-vous pas conscience à quel point vous êtes chanceux de respirer l'air qui vous entoure, cet air que vos poumons inspirent et expirent inlassablement sans même que vous vous en rendiez compte, transportant ainsi à votre insu le précieux oxygène dans votre sang pour alimenter la grosse pompe qui vous maintient en vie : Votre Coeur. Boum-boum boum-boum boum-boum... Vous entendez ? Combien de battements par minute ? Soixante-dix ? Quatre-vingts ? Plus ? Combien de battements pour votre vie ? Un milliard ? Deux milliards ? Que vaut votre vie aujourd'hui alors que vous venez d'apprendre comme le narrateur de ce récit que la votre arrive à date échue et que le diable en personne a décidé de vous rancarder pour vous proposer un arrangement à l'amiable dont lui seul a le secret ?

Le narrateur et personnage principal de cette histoire (dont nous ne saurons jamais le nom finalement) est un jeune homme de trente ans, un jeune homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire (du moins le pense-t-il), il travaille comme employé de poste et ne semble pas être, au premier abord, le genre de personne qui nourrit de grandes ambitions dans la vie. Célibataire, il partage un petit studio avec son matou "Chou", une vie bien réglée, terne et sans couleurs mais qui toutefois semble lui convenir jusqu'à ce qu'un évènement (et pas des moindres) ne vienne soudainement le sortir de la douce torpeur dans laquelle il vivait puisqu'il apprend que ses jours sont comptés. Abasourdi par la nouvelle mais non sans conserver un certain flegme et un certain humour qui ont forcé mon admiration tout au long de cette lecture, il rentre chez lui et ne semble pas le moins du monde troublé d'y trouver son double qui n'est autre que le diable. Un diable plutôt sympathique je dois le reconnaître, qui a même pris soin de soigner sa tenue vestimentaire en enfilant un combo "short - chemise hawaïenne et lunettes de soleil" ce qui lui vaudra d'être renommé "Aloha" par notre narrateur. Mais pas le temps de faire causette devant un café et un gâteau qu'aussitôt le diable en civil lui propose un bien étrange marché sous forme de troc car rien n'est jamais gratuit avec le diable, rendez-vous n'a pas été pris avec Dieu, il ne suffit pas de confesser ses péchés pour pouvoir filer direct au Paradis. Les modalités du contrat sont claires elles sont même validées par Dieu en personne (et je ne vous en dis pas plus) reste à savoir si notre narrateur parvenu au seuil de son trépas acceptera ou non les modalités dudit contrat...

Alors oui la mort c'est moche, la mort c'est dégueulasse, ça ne devrait pas exister et d'ailleurs il n'y a que dans les livres que l'on peut en rire. La mort n'arrive pas qu'aux autres, elle arrive à tout le monde et qu'on le veuille ou non on y passera tous donc autant lui faire un pied de nez le temps d'une lecture car l'important n'est pas de savoir quand et comment mais plutôt de retenir ce qu'on aura fait de notre existence, comment on aura vécu à travers l'amour de nos proches, de nos amis, car ni vous ni moi ne voudrions partir avec des regrets et finalement le diable ici est un bon petit diable, il pointe du doigt tout ce temps gâché dans notre course effrénée à la consommation d'objets superflus qui nous fait perdre de vue l'essentiel car l'essentiel est ailleurs nous le savons pertinemment , il est dans les petites choses simples de la vie, un sourire, un merci, un "Je t'aime"... Depuis combien de temps n'avez-vous pas pris le temps d'admirer le coucher du soleil ? Depuis combien de temps n'avez-vous pas compté les étoiles à la nuit tombée, cherché celle à laquelle vous avez donné le nom d'un de vos proches ? Et votre vieille tante de quatre-vingt-dix ans qui attend votre visite depuis plus de six mois l'auriez-vous oubliée ?

J'ai aimé ce roman aux allures de conte philosophique et j'ai été tout particulièrement touchée par le duo formé par notre narrateur et son chat atypique atteint de logorrhée chronique qui donne lieu à des dialogues emplis de sagesse et d'humour car dans ce court roman point d'effusions larmoyantes (même si à la page 108 j'ai versé ma larmichette), l'auteur aborde le sujet de la mort de manière enjouée et poétique (il y a de très beaux passages) le tout servi par une réflexion des plus pertinentes, on pourra même y voir une certaine morale et j'avoue qu'à l'issue de cette lecture je ne serais pas contre un rancard avec Aloha un jour prochain, j'y verrais même là comme une aubaine, celle de pouvoir faire un petit recadrage quant à la vie de patachon que j'aurais menée et une chose est certaine c'est que le diable dans ce récit ne s'habille pas en Prada, il porte des chemises à fleurs ce qui nous laisse encore un peu d'espoir...


"Profite du temps qui t'est accordé et émerveille-toi du
monde qui t'entoure avant que la vie ne te rattrape et ne te comble de regrets..."
(J. Laurencin)



* Un grand merci à mon amie Sandrine (HundredDreams) qui a permis cette lecture, je vous invite à lire sa belle chronique si vous ne l'avez pas encore lue.
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"Deux milliards de battements de coeur".

Un roman plein d'émotions, de réflexions, un hymne invoquant ô combien la vie est précieuse, et l'importance du chemin durant l'espace d'une vie.

« La vie réelle dépasse de loin la fiction ».

Le narrateur a trente ans lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un mal incurable. Il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Il perd connaissance en rentrant chez lui.
A son réveil, son chat est auprès de lui ; ainsi que son sosie version extravagante, le Diable en personne, prêt à lui proposer un marché afin de repousser l'échéance fatale.
Alors va-t-il vendre son âme au Diable ? Quelles seront ses décisions face aux propositions du Malin, et quelles en seront les conséquences ?
La vie du narrateur va basculer.

Coeur serré, nostalgie, sourires et larmes ont fait partie de mon ressenti de lecture. J'ai été touchée par ce roman-conte.

« Pour qui regarde la vie de près, elle ressemble à une tragédie, mais de loin, c'est une comédie ».

Une lecture émouvante qui amène à faire une pause, à réfléchir sur soi, sur le monde actuel, à prendre conscience de ce qui est important et essentiel dans notre vie. Méditer sur les réels besoins.

« Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une » - Lao Tseu.
*
Un clin d'oeil au petit chat sur la jolie couverture, très chou et craquant.
*
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Quelle belle lecture! Je suis charmée par ce roman pris par hasard sur les rayons de ma bibliothèque municipale pour la seule raison qu'il y avait un chat sur la page couverture! Sans attente, sans avoir jamais lu de roman asiatique auparavant, sans même avoir lu la quatrième de couverture une deuxième fois (je l'avais fait rapidement à la bibliothèque, mais comme j'ai emprunté une dizaine de livres à la fois, je ne me souvenais pas de celui-ci). C'est peut-être pour cela que j'ai été aussi comblée par ma lecture : personne ne m'avait jamais parlé de ce petit bijou que j'avais entre les mains.

Dès le départ, l'histoire a de quoi plaire par son originalité : un jeune homme trentenaire qui apprend qu'il est condamné par un cancer du cerveau de stade avancé. Arrivant chez lui, il perd connaissance et se réveille devant une mine de chat inquiet et un étrange inconnu ayant la même apparence que lui-même, mais au look déjanté. Il apprendra vite que c'est le Diable en personne venu lui apprendre qu'il mourra le lendemain. Étrangement, ce Diable est bien différent des représentations occidentales (manipulateur, menteur, malveillant); bien sûr il est là pour proposer un arrangement au héros de l'histoire, bien sûr il y a toujours une contrepartie aux offres du Diable… mais ici, outre le fait qu'il soit particulièrement sympathique pour un être venu de l'Enfer, sa présence ne sera que bénéfique au narrateur qui aura l'occasion de réfléchir à sa vie avant de la perdre.
Ce court roman en est donc un avant tout de réflexion (tout en douceur et en humour) sur l'importance des choses en ce monde. Pour chaque 24 heures de vie supplémentaires accordées au narrateur par le Diable, ce dernier fait disparaître un élément du monde (à son choix, pas à celui du narrateur), mais en lui nommant avant et en lui laissant le temps de réflexion nécessaire pour évaluer le coût de cette perte pour l'Homme et une dernière chance également d'utiliser cet élément. Toutefois, comme le découvre bien rapidement le héros de cette histoire, ce n'est que lorsqu'on perd une chose que l'on découvre véritablement la place et l'importance qu'elle avait. le quatrième jour, le Diable proposera une journée de vie de plus en échange de la disparition des chats (c'est sur la quatrième de couverture, je ne dévoile donc pas un « punch »), cela fera beaucoup réagir et réfléchir le narrateur… tout comme les lecteurs amoureux des chats (dont je fais partie!). le narrateur prendra-t-il la décision de supprimer nos amis à quatre pattes de la surface de la planète?

Ce roman se lit d'un trait (153 pages), nous fait sourire, voire rigoler un peu, nous fait pleurer aussi en fin de parcours (surtout si nous avons vécu un deuil… humain ou animal), nous amène inévitablement à nous poser des questions, sans nous brusquer, comme si nous étions à la place du narrateur, à une ou plusieurs journées de notre propre disparition : comment donner un sens à sa vie? Quoi faire quand on sait que le temps est compté? Roman dépaysant (pas par son exotisme japonais – on se rend peu compte que le roman se déroule ailleurs) par la manière dont il est raconté, par le chemin qu'il nous fait traverser avant d'arriver à la conclusion de l'histoire (peut-être est-ce la culture japonaise qui transparaît dans l'écriture du récit?).

Je recommande fortement ce roman aux lecteurs désireux de parcourir une fiction qui sort de l'ordinaire, aux amoureux des chats qui y trouveront plus que leur compte, aux amateurs de belles histoires qui apportent un sentiment de plénitude, aux lecteurs qui sont en quête d'un récit habile, intelligent, bien ficelé.
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À trente ans, le narrateur apprend qu'il est atteint d'un cancer du cerveau, stade IV. Il lui reste très peu de temps à vivre. le diable lui propose alors un marché : chaque jour, il doit supprimer quelque chose de la Terre pour gagner vingt-quatre heures de vie supplémentaires. Chaque jour, il a le droit d'utiliser une dernière fois ce qui va disparaître.

Dans chaque chapitre, nous analysons avec le narrateur ce que ce qui a disparu a apporté à notre monde et aux conséquences de cette suppression. le cinquième jour, le diable propose de supprimer les chats...

J'ai beaucoup aimé ce livre, mais je n'ai pas eu le coup de coeur auquel je m'attendais. La raison vient de moi, des attentes que j'en avais. Je pense être encore marquée par le roman Les mémoires d'un chat. J'ai cru que j'allais pleurer à chaudes larmes, mais, ce n'est pas le propos de Deux milliards de battements de coeur. En fait, il fait énormément réfléchir sur nous-mêmes, ainsi que sur le monde actuel. Ce livre nous fait prendre conscience de l'essentiel. Il permet une réflexion au sujet de ce qui est important dans notre personnalité, ce qui fait qui nous sommes, et aussi les actes de notre vie qui comptent. J'ai même eu l'oeil humide lors de certains passages.

Il y a des moments très amusants. le diable paraît très sympathique lors de certaines discussions (vous comprendrez les raisons en le lisant, je ne peux pas vous les révéler😉). le narrateur est très émouvant, il remet en question ses actes passés. Il est très attendrissant lorsqu'il évoque ses parents. Ses regrets sont très touchants.

C'est un très bon livre, il a tous les ingrédients pour passer un bon moment. Mais lisez-le à un moment qui se prête à réfléchir sur notre monde. Et surtout, lisez-le en n'ayant pas d'attente particulière, il risquerait de ne pas correspondre à celle-ci. C'est un livre qui se lit très vite, avec plein d'humour, mais qui nous fait nous questionner. Je lui mets quatre étoiles.
Lien : https://www.facebook.com/Val..
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Bien sur la couverture m'a fait craquer. Puis l'auteur, japonais, un gage d'émotion simple, de sentiment vrai, si bien décrit en général. Peut être un brin de fantastique.
Contrat rempli, ce petit livre avec ce titre accrocheur, que l'on réfute aussitôt, NON pas possible...est plein d'humour , d'émotion , de nostalgie.
L'auteur fait et nous fait faire par la même occasion, le constat sur ce qui compte, sur l'importance des moments passés et du passé, ceux qui ont compté pour nous, ceux auxquels dépassé par le temps et ne l'ayant pas pris, ont disparu. Moments simples passés souvent inaperçus et pour lesquels peut être serions nous prêt à un faire un marché avec le diable, sauf que le diable n'est pas toujours si malin.
Une petite morale à la clé, tout comme le chat vivons pleinement l'instant présent, même lui ne compte pas sur les sept vies qu'on lui prête.
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Une fable moderne où le diable échange un jour de vie supplémentaire contre un objet du quotidien.
Marché de dupe où le véritable enjeux n'est autre que la disparition, la perte, l'absence, les non-faits et les non-dits, et les inévitables regrets qui les accompagnent.
On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'elles viennent à manquer. Et nous, à qui manquerons-nous ?
Juste une fable. Une fable sur la mort pour nous rappeler de vivre intensément.
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📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

C'est dans une boite à livres que ce petit roman a été découvert. Une couverture qui, de suite, a attirée mon regard avec ce petit chat si touchant, mais aussi avec son titre percutant.

🐈Tout d'abord j'ai pensé que c'était une histoire totalement écrite sur les chats. Mais pas que !!! Un jeune homme de 30 ans apprend qu'il va mourir et il va tout au long de ce livre, se poser des questions. Mais surtout il va faire un pacte avec le Diable pour gagner des journées de vie en plus.
Au début, il trouve ce pacte plutôt facile mais comme disait sa chère maman "Pour gagner quelque chose, on doit en perdre une par ailleurs".😈

👉Ce roman est très touchant, il nous ramène à l'essentiel et surtout sur le pourquoi de notre petite vie sur terre et comment nous allons l'utiliser. 👈

😭Des passages où oui je l'avoue mes larmes ont coulé, ou d'autres j'ai souri, et certains j'ai été très touchée...🥰

🐈Ce petit roman est un conte philosophique que je vous recommande🐈
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Quelle belle lecture! Je suis charmée par ce roman pris par hasard sur les rayons de ma bibliothèque municipale pour la seule raison qu'il y avait un chat sur la page couverture! Sans attente, sans avoir jamais lu de roman asiatique auparavant, sans même avoir lu la quatrième de couverture une deuxième fois (je l'avais fait rapidement à la bibliothèque, mais comme j'ai emprunté une dizaine de livres à la fois, je ne me souvenais pas de celui-ci). C'est peut-être pour cela que j'ai été aussi comblée par ma lecture : personne ne m'avait jamais parlé de ce petit bijou que j'avais entre les mains.

Dès le départ, l'histoire a de quoi plaire par son originalité : un jeune homme trentenaire qui apprend qu'il est condamné par un cancer du cerveau de stade avancé. Arrivant chez lui, il perd connaissance et se réveille devant une mine de chat inquiet et un étrange inconnu ayant la même apparence que lui-même, mais au look déjanté. Il apprendra vite que c'est le Diable en personne venu lui apprendre qu'il mourra le lendemain. Étrangement, ce Diable est bien différent des représentations occidentales (manipulateur, menteur, malveillant); bien sûr il est là pour proposer un arrangement au héros de l'histoire, bien sûr il y a toujours une contrepartie aux offres du Diable… mais ici, outre le fait qu'il soit particulièrement sympathique pour un être venu de l'Enfer, sa présence ne sera que bénéfique au narrateur qui aura l'occasion de réfléchir à sa vie avant de la perdre.
Ce court roman en est donc un avant tout de réflexion (tout en douceur et en humour) sur l'importance des choses en ce monde. Pour chaque 24 heures de vie supplémentaires accordées au narrateur par le Diable, ce dernier fait disparaître un élément du monde (à son choix, pas à celui du narrateur), mais en lui nommant avant et en lui laissant le temps de réflexion nécessaire pour évaluer le coût de cette perte pour l'Homme et une dernière chance également d'utiliser cet élément. Toutefois, comme le découvre bien rapidement le héros de cette histoire, ce n'est que lorsqu'on perd une chose que l'on découvre véritablement la place et l'importance qu'elle avait. le quatrième jour, le Diable proposera une journée de vie de plus en échange de la disparition des chats (c'est sur la quatrième de couverture, je ne dévoile donc pas un « punch »), cela fera beaucoup réagir et réfléchir le narrateur… tout comme les lecteurs amoureux des chats (dont je fais partie!). le narrateur prendra-t-il la décision de supprimer nos amis à quatre pattes de la surface de la planète?

Ce roman se lit d'un trait (153 pages), nous fait sourire, voire rigoler un peu, nous fait pleurer aussi en fin de parcours (surtout si nous avons vécu un deuil… humain ou animal), nous amène inévitablement à nous poser des questions, sans nous brusquer, comme si nous étions à la place du narrateur, à une ou plusieurs journées de notre propre disparition : comment donner un sens à sa vie? Quoi faire quand on sait que le temps est compté? Roman dépaysant (pas par son exotisme japonais – on se rend peu compte que le roman se déroule ailleurs) par la manière dont il est raconté, par le chemin qu'il nous fait traverser avant d'arriver à la conclusion de l'histoire (peut-être est-ce la culture japonaise qui transparaît dans l'écriture du récit?).

Je recommande fortement ce roman aux lecteurs désireux de parcourir une fiction qui sort de l'ordinaire, aux amoureux des chats qui y trouveront plus que leur compte, aux amateurs de belles histoires qui apportent un sentiment de plénitude, aux lecteurs qui sont en quête d'un récit habile, intelligent, bien ficelé.
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Ce court roman philosophique est une pure merveille.
Avec beaucoup d'humour et d'inventivité, il nous plonge dans un thème difficile : la vie et la mort.
Je ne sais pas si c'est un biais de sélection, mais les auteurs japonais que j'ai pu lire ont, à chaque fois, eu une façon surprenante d'aborder l'écriture de leurs romans que je n'ai retrouvé chez aucun autre auteur d'autres nationalités.

Ce livre a été une grande surprise.
J'ai été très touché et sensible aux mots écrits.

Cet ouvrage marie le surréaliste et les pensées profondes.

J'ai pris énormément de plaisir à le lire.
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Le narrateur apprend qu'il n'a plus que peu de temps à vivre. Il rencontre le diable, un diable très coloré, très improbable. le pacte est simple, un jour de plus de vie et en échange on efface quelque chose du monde. Oui mais ce n'est pas le narrateur qui décide ce qui est effacé. Jusqu'où ira t'il?Émouvant, drôle, loufoque.
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