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3,62

sur 463 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mwais ... Peut mieux faire !
Surtout quand on lit le quatrième de couverture :
"L'incroyable destin de celle que l'on surnomma « La femme la plus dangereuse d'Amérique ».

Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s'intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu'on l'observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu'elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l'envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté."

Je ne vais pas vous dire que je me suis ennuyée, mais presque ... Avec un sujet pareil, je m'attendais à qqchose de plus vivant ! J'ai bcp aimé le début du livre. On est tout de suite dans le coeur du sujet. Même si je trouve qu'il est dommage de n'avoir que le point de vue de Mary ...
J'ai moins aimé la deuxième partie. Mary est libre et essaye de continuer sa vie comme si de rien n'était, sauf que ... Cette partie est assez insipide je trouve. On y apprend pas grand chose, et il ne s'y passe pas grand chose ...

Vraiment dommage, parce que avec un sujet pareil, une histoire pareille ... Il y a plus que matière.
La chose à retenir de ce bouquin : ne pas se laisser tenter par une très jolie couverture ! Livre terminé mais seulement parce que je me disais que, forcément, il allait se passer qqchose !
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Mary Mallon a un don pour la cuisine. Arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, elle s'est fait un nom dans la haute société qui apprécie ses services, à défaut de son caractère. Mais là où Mary passe, des cas de typhoïde se déclarent mystérieusement... Pour Mary, c'est le simple fait du hasard. Mais pour le Dr Soper, il est clair que la cuisinière y est pour quelque chose. Aussi, quand la petite fille des Bowen tombe malade à son tour, il fait arrêter Mary et la place en quarantaine, pour observation. Mary se défend, proteste : elle ne voit pas comme elle pourrait transmettre une maladie qu'elle n'a jamais eue ! Pourtant, elle est transférée contre son gré sur une île accueillant les tuberculeux et autres malades contagieux. Commence alors pour Mary un combat pour retrouver la liberté et prouver son innocence.

Ce roman m'a beaucoup intéressée, d'abord car il aborde un sujet dont j'ignorais tout : l'existence de porteurs « sains » de la typhoïde, qui n'en présentent aucun symptôme mais peuvent transmettre le virus. Comment traiter ces « malades bien-portants » ? Faut-il les enfermer, les surveiller, les soigner ?

J'ai été surprise par la personnalité de Mary, qui n'est pas aimable et pour laquelle on a donc du mal d'éprouver de la sympathie. Mary est sûre d'elle-même, n'aime pas particulièrement la compagnie des autres et peut être très rude. Sa relation avec son compagnon, alcoolique et fuyant, est mystérieuse : pourquoi supporte-t-elle ses absences et ses mensonges ? Mais à la fois, n'est-il pas devenu comme cela à cause de la personnalité écrasante de Mary ?
Écrire un livre sur un tel personnage est un choix courageux, car on a du mal à avoir de l'empathie pour cette femme qui ne se questionne presque jamais sur sa possible responsabilité dans la mort de plusieurs personnes. C'est très intéressant, car ce manque d'empathie explique sans doute beaucoup le fait que personne ne s'est intéressé à l'époque à son cas ou n'a cherché à l'aider à sortir de sa « prison », où elle était gardée en toute impunité.

Mais au-delà de ces questions, l'histoire de Mary Mallon est surtout l'occasion de dresser un portrait de New York au début du XXe siècle, à travers les yeux d'une domestique. Dans le décor sordide d'un Manhattan boueux, on découvre les vies dans les Tenements, ces immeubles exigus où règne la misère ordinaire des travailleurs modestes.

Un roman étonnant, dont je salue la belle traduction et, comme souvent chez 10-18, la superbe couverture !
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Un beau portrait de femme tenace et naïve dans le New-York en pleine construction et qui s'inspire d'une histoire vraie. le cas a défrayé la chroniqué de l'époque et permis de mettre à jour une bizzarerie médicale majeure : la notion de "porteur sain".
Instructif mais on reste un peu en dehors de l'histoire et le personnage de Mary Mallon ne force pas vraiment la sympathie. Dommage...
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J'ai eu l'occasion de lire "La cuisinière" et j'ai tout de suite été intrigué par cette meurtrière qui en est une sans le savoir.

Mary Mallon est la première porteuse saine de la typhoïde. de famille à famille, elle transmettra cette maladie et causera la mort sur son passage. Alfred, son compagnon l'abandonne très vite dans ses problèmes.
C'est l'un des rares romans que j'ai lu qui se passait à cette époque, le 19ème siècle et j'ai apprécié.

Il y a deux parties à distinguer dans ce roman. Tout d'abord, la partie maladie et hôpital, c'est cette partie que j'ai le plus apprécié. J'ai aimé suivre ses réflexions, ses questionnements, sa quête de vérité. Elle ne souhaitait pas à admettre ce qu'elle était réellement et le côté psychologique du personnage était très intriguant. Cependant, après une première partie très rythmée, le roman devient très vite lent et assez fade.

C'est cette deuxième partie qui m'a gêné, son retour à la réalité, son combat était lent et assez ennuyant comparé au début. Il ne se passe pas grand chose et bien que certains passages soient intéressants et que l'on ait envie de savoir ce qui va lui arriver, le roman souffre de nombreuses longueurs qui rendent difficiles la lecture.

J'ai détesté le personnage d'Alfred. Son compagnon est lâche et imbuvable et bien qu'il ait ses raisons (très compréhensibles du fait de l'internement de Mary), il est très égoïste. Il quitte Mary et lorsqu'il revient dans sa vie, il vient tout gâcher. Pourtant, elle a besoin de lui pour vivre et je le comprends. Cependant, il lui est nocif et Mary devient assez ennuyante auprès de lui.

Au final, ce roman avait une très bonne intrigue au départ mais du fait de nombreuses longueurs, on se perd dans le livre et on s'ennuie beaucoup. J'ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin et il m'a fallu beaucoup de temps avant d'en venir à bout. Un roman que je ne retiendrais malheureusement pas bien que je pense que l'histoire soit très intéressante. Trop d'éléments ont gâché ma lecture.

Dommage.
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Sur le papier, 《La Cuisinière 》avait tout pour me plaire. Une couverture magnifique. Une maison d'édition de poche qui ne me déçoit presque jamais. Un roman tiré d'une histoire réelle. Une injustice. Une héroïne féminine forte. Une époque intéressante. Vraiment, tout y était.
J'aurais dû adorer l'histoire de Mary Mallon, la première femme dont on a constaté qu'elle était porteuse saine de la typhoïde, qu'elle transmettait sans le savoir aux personnes pour lesquelles elle cuisinait. La première personne enfermée sur une île pour n'avoir pas su qu'elle était malade sans aucun symptôme.
Et pourtant... Je n'ai pas réussi à accrocher. L'écriture trop factuelle au début n'a pas su me rendre les personnages sympathiques. le rythme inégal a achevé de me rebuter. Je l'ai lu jusqu'au bout, par devoir, pour connaître le fin mot de cette histoire, mais je n'ai pas plus été captivée. Et ce n'est pas un manque de caractère de Mary qui m'a découragée, elle en a à revendre, refusant de se laisser faire, luttant a son échelle, se rebellant contre ce qu'elle considère comme une injustice. Ce n'est pas non plus une histoire plate, elle a largement de quoi donner chair à un roman, entre incompréhension légitime, avancées médicales balbutiantes et luttes de classe. Ce n'est même pas son compagnon Alfred que j'ai eu envie de passer par la fenêtre, je peux comprendre. C'est vraiment la narration qui m'a laissée sur le bord de la route. J'ai eu l'impression de survoler les passages intéressants et de me noyer dans sa relation avec son compagnon, hors norme pour l'époque mais un peu à côté du sujet (et moins intéressante que celui-ci).
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J'ai été plutôt déçue de ce roman.
En effet, le résumé en 4ème de couverture m'avait plutôt séduite, mais finalement tout est dit dès le début et rien de plus ne s'y passe...
Les retours en arrière dans le passé de Mary m'ont parfois perdu, je ne savais plus à quelle époque on était, son histoire avec Alfred n'apporte absolument rien à l'histoire, bref, j'ai trouvé ce roman beaucoup trop mou et vide...
Dommage...
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La cuisinière faisait partie de ces romans dont j'avais très envie de lire. Inspiré de faits réels, combat d'une femme pour sa liberté, c'est typiquement le genre de roman qui me botte bien. Pourtant ma lecture a été très compliqué.

Le roman commence pourtant bien. Nous assistons directement à son arrestation pour aller dans un hôpital afin de subir des prélèvements pour savoir si elle produit bien des bacilles de typhoïde alors qu'elle est saine. On découvre une Mary têtue et elle refuse qu'on la touche. J'ai eu dû mal à m'attacher à elle tout le long du roman. Je l'ai trouvé têtue et le fait qu'elle soit enfermée sur l'île de North Brother car elle a refusé de faire les choses à la « manière douce », m'a fait pensé que c'était bien fait pour elle..

En une centaine de pages, on suit l'évolution de Mary pendant 3 ans sur cette île. C'est parfois trop long pour des événements qui devraient être courts et trop courts pour les événements qui devraient être plus longs. Puis, arrive la deuxième partie intitulé « Liberté ». Je pense que c'est ma partie favorite du roman. Mary sort de North Brother et retrouve sa vie à New-York à condition de ne plus cuisiner et que tous les trois mois, elle aille faire des prélèvements dans un centre. C'est une partie plus romancée, plus plaisante à lire. Concernant la dernière partie du roman, c'est celle que j'ai le moins aimé car je me dis qu'au final on fait tout un pataquès pour pas grand chose..

Pour conclure, c'est une lecture en dent de scie. J'ai failli l'arrêter plusieurs fois, mais ayant déjà fait un presque abandon ce mois-ci, je me voyais mal en faire un deuxième. Je trouve que le combat pour la liberté n'est pas vraiment traité et Mary n'est pas un personnage des plus attachants.
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Immigrée irlandaise arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère. Courageuse et obstinée, elle se découvre un talent caché pour la cuisine et très vite, elle trouve à s'employer dans diverses maisons bourgeoises. Et puis des gens se mettent à contracter la typhoïde, et en meurent parfois … Bientôt un ingénieur sanitaire parvient à faire le lien entre toutes ces maisons : elles ont toutes employé Mary à un moment, qui a toujours soigné les malades, mais sans jamais présenter aucun symptôme de la maladie. Commence alors un jeu du chat et la souris entre les médecins qui veulent l'examiner et Mary qui se sent persécutée, qui semble vivre une injustice permanente alors qu'elle est en parfaite santé. Envoyée en quarantaine dans une unité spécialisée dans les cas de typhoïde, Mary n'aura de cesse de se battre pour sa liberté … le sujet abordé par Mary Beth Keane est très intéressant : elle situe son roman au moment de la découverte de l'existence de « porteurs sains », c'est-à-dire pouvant transmettre une maladie sans en être soi-même atteint. En mettant en scène cette cuisinière robuste, l'auteur nous fait parfaitement comprendre l'importance de cette avancée majeure, mais qui n'était pas prouvable dans l'état actuel des connaissances. D'où le sentiment d'incompréhension de Mary, que l'on traite davantage comme un objet scientifique que comme une femme.

Si le sujet m'a donc intéressé, je ne peux pas dire que le roman m'ait transcendé : Mary Beth Keane s'est apparemment sentie obligée de rajouter une histoire d'amour et tout un tas de fioritures qui n'apportent pas forcément beaucoup au récit, et qui, introduits maladroitement, m'ont plutôt agacée. Ce sont ces passages qui rajoutent des longueurs inutiles au roman, ralentissant la lecture et interférant avec l'histoire principale pourtant passionnante. Peut-être que le texte souffre également du point de vue adopté : on ne voit l'histoire de Mary qu'à travers sa propre vision, et on a donc constamment l'impression d'avoir un tableau tronqué de toute l'histoire. Tant qu'à aborder un sujet comme celui-ci, pourquoi ne pas avoir alterné son récit avec celui des médecins ? En effet, ils paraissent souvent agir d'une manière bizarre avec elle, souvent arbitraire et sans tact, et cela aurait été intéressant de savoir pourquoi. Et puis personnellement je trouve que ce personnage était extrêmement agaçant et je me suis dit à plusieurs reprises qu'elle l'avait mérité.

Au final, un roman à la frontière entre fiction et biographie, qui aurait mérité peut-être un traitement différent, et qui du coup ne restera pas dans ma mémoire …
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Irlandaise de naissance,Mary va émigrer aux États Unis au XIX siècle.Blanchisseuse dans un premier temps,elle deviendra par la suite, cuisinière, la passion de sa vie.
Cependant des cas de typhoïde se déclarent dans son entourage et à chaque déménagement le scénario se répète.
Elle sera placée de force en quarantaine pendant plusieurs années et se battra pour sa liberté.
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Très intéressante histoire, celle de Mary Mallon, femme porteur sain de la typhoïde et incomprise. Ses ressentis sont bien décrits et une réelle empathie se créé pour elle au fur et à mesure de son histoire. Malgré tout, je suis un peu frustrée, j'aurais souhaité plus de temps passé autour du côté scientifique de la maladie plutôt que la réinsertion dans sa vie « normale » qui pour le coup est un peu redondante et finit par tourner en rond. Dans tous les cas, sacré femme avec une sacré vie, mais on ne ressent pas tout à fait ce qui lui a valut son surnom de « la femme la plus dangereuse d'Amérique »
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