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Critique de Tchippy
Je n'ai pas lu Les piliers de la terre, je ne peux donc pas comparer avec Un monde sans fin. Mais c'est toujours dans la lignée de Folett, c'est toujours le même style, sans pause, qui tire le lecteur dans l'histoire. le suspense est toujours là, on veut savoir ce qui va se passer ensuite...
L'histoire, justement, parlons-en.
Elle se déroule dans une ville d'Angleterre, au Moyen-Âge, et on suit sur plus de quarante ans les amis, les amours et les emmerdes de quatre enfants, liés par le destin, porteurs d'un secret trop lourd pour pouvoir rester en vie s'ils le dévoilent :
Gwenda, petite fille du journalier Joby, qui fait du vol et de la rouerie sa profession afin d'arrondir les fins de mois ;
Merthin et Ralph, respectivement aîné et cadet d'un couple de nobles désargentés, aussi dissemblables que le jour et la nuit, et aux destins opposés ;
Caris, fille d'un des marchands de laine les plus riches de la ville, orpheline de mère.
Le tour dans une Angleterre féodale où l'Église a presque plus de pouvoir que le roi, où chaque prieuré peut faire pression sur les guildes pour peu que l'appât du gain les attire plus que la spiritualité.
On découvre des liens de sang, des liens de chair et de coeur, qui se renforcent ou s'effilochent au fil des années, au gré des passion et de l'air du temps. Sans oublier qu'il faut se faire une place dans la vie, malgré la guerre contre la France, les fausses accusations d'hérésie qui pèsent sur les opposants à l'Église et la peste qui fait rage...
Franchement, quand j'ai commencé ce livre, je ne m'attendait pas du tout à ce qu'on suive les héros sur une si longue période. C'est pas plus gênant que ça, mais du coup ça traîne en longueur sur certains passages alors que d'un autre côté on a parfois des ellipses de plusieurs années... Ceci dit dans la foulée c'est pas choquant.
Ce que je trouve génial, c'est la façon dont il met en scène les personnages, comment leurs relations évoluent et de ce point de vue - Ô sacrilège impardonnable pour notre belle littérature française ! - je trouve qu'il fait un peu comme Hugo dans les Misérables. de la même manière, on voit comment les personnages évoluent ensemble, les relations insoupçonnées entre eux, les alliances et les trahisons... Tout finit toujours par se recouper...
Il faut aussi aimer tout ce qui a trait à l'histoire pour lire ce livre. Parce que bon, j'adore Ken Folett, mais si on est pas branché par le bas moyen-âge, c'est même pas la peine d'ouvrir le livre (à mon humble avis) : quand on parle des fondations d'une cathédrale, de la construction d'un pont, des cours de la laines ou du traitement des maladies à l'époque... C'est accessible, mais ça peut en ennuyer certains.
Encore une fois, ce n'était pas mon cas, j'ai dévoré ! ;)
L'histoire, justement, parlons-en.
Elle se déroule dans une ville d'Angleterre, au Moyen-Âge, et on suit sur plus de quarante ans les amis, les amours et les emmerdes de quatre enfants, liés par le destin, porteurs d'un secret trop lourd pour pouvoir rester en vie s'ils le dévoilent :
Gwenda, petite fille du journalier Joby, qui fait du vol et de la rouerie sa profession afin d'arrondir les fins de mois ;
Merthin et Ralph, respectivement aîné et cadet d'un couple de nobles désargentés, aussi dissemblables que le jour et la nuit, et aux destins opposés ;
Caris, fille d'un des marchands de laine les plus riches de la ville, orpheline de mère.
Le tour dans une Angleterre féodale où l'Église a presque plus de pouvoir que le roi, où chaque prieuré peut faire pression sur les guildes pour peu que l'appât du gain les attire plus que la spiritualité.
On découvre des liens de sang, des liens de chair et de coeur, qui se renforcent ou s'effilochent au fil des années, au gré des passion et de l'air du temps. Sans oublier qu'il faut se faire une place dans la vie, malgré la guerre contre la France, les fausses accusations d'hérésie qui pèsent sur les opposants à l'Église et la peste qui fait rage...
Franchement, quand j'ai commencé ce livre, je ne m'attendait pas du tout à ce qu'on suive les héros sur une si longue période. C'est pas plus gênant que ça, mais du coup ça traîne en longueur sur certains passages alors que d'un autre côté on a parfois des ellipses de plusieurs années... Ceci dit dans la foulée c'est pas choquant.
Ce que je trouve génial, c'est la façon dont il met en scène les personnages, comment leurs relations évoluent et de ce point de vue - Ô sacrilège impardonnable pour notre belle littérature française ! - je trouve qu'il fait un peu comme Hugo dans les Misérables. de la même manière, on voit comment les personnages évoluent ensemble, les relations insoupçonnées entre eux, les alliances et les trahisons... Tout finit toujours par se recouper...
Il faut aussi aimer tout ce qui a trait à l'histoire pour lire ce livre. Parce que bon, j'adore Ken Folett, mais si on est pas branché par le bas moyen-âge, c'est même pas la peine d'ouvrir le livre (à mon humble avis) : quand on parle des fondations d'une cathédrale, de la construction d'un pont, des cours de la laines ou du traitement des maladies à l'époque... C'est accessible, mais ça peut en ennuyer certains.
Encore une fois, ce n'était pas mon cas, j'ai dévoré ! ;)
