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Critique de Bazart



Paris rive gauche et seventies. Les librairies du boulevard Saint-Germain, la rue Champollion et ses cinémas, les clubs de Jazz de la rue des Lombards et Samuel, le nez au vent, traversant le pont neuf en se rêvant Ernst Hemingway, Jack Kérouak ou Bill Evans.

En vacances à Paris pour quelques mois avant de faire sa rentrée dans la prestigieuse université d'Harvard, le jeune homme qui a encore du lait derrière les oreilles sait bien qu'il a plus de chance de devenir un yuppie respecté qu'un écrivain tourmenté. Mais Isabelle, une femme mariée de quinze ans son ainée, sexuellement libérée et tellement parisienne, ne risque-t-elle pas de bousculer la belle ordonnance de ce destin tout tracé ?

Amours, regrets et choix impossibles, trahisons, hésitations, dépressions, handicap, cancer et tout cela dans un monde microcosmique où l'être humain est dispensé de toutes contingences matérielles. Un récit d'apprentissage, un roman d'amour et un mélodrame.

Francophile, amoureux de Paris, Douglas Kennedy est aussi un écrivain roué qui ne recule devant aucun cliché romanesque et qui, pourtant, réussit le pari difficile de nous captiver et nous émouvoir.

Samuel son héros tellement humain ne s'apitoie pas sur lui-même mais sur les autres et c'est justement ce qui le rend attachant.

Le roman a le bon goût d'aller vite et direct, l'idée d'une vie racontée à la première personne est au début un peu déroutante et semble facile, mais le procédé tient la distance et à l'avantage de ne pas s'encombrer du superflu....

Les rencontres amoureuses ou amicales vont le faire grandir, nous laisserons Samuel à l'automne de son existence avec le sentiment qu'il a fait de son mieux « Isabelle l'après-midi » est tout simplement l'histoire d'une vie à la première personne. du sentiment sans sentimentalisme, un roman d'été qui va vite et qui se lit d'une traite.
Un bon roman pour la plage et en plus c'est assez émouvant par moment.. du John Irving plus léger ou plus simple!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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