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Critique de Hugo


En ce moment j'ai les insomnies qui me bercent la fatigue de ces derniers mois, accumulée au fil d'une expérience à la con crucifiée au rang des petits bites d'un romantisme déchu…Je me meurs à petit sommeil, je m'endors tranquilou une pensée au deux dans ta culotte, oui madame, faut savoir se faire du bien avant de rouler des pelles à Morphée… Et puis un jour tu te réveilles de tes songes, t'as 34 piges et tu te rends compte que tu es devenu un monsieur, tu ne sais pas comment t'as pu en arriver là, mais la différence est flagrante surtout quand tu te mets à dire souvent :


« Je te l'avais bien dit… »

signe d'une putain de maturité bon enfant qui pousse tes rêves de gamin dans le caniveau de ta vie que tu mènes comme ça vient, alors tu t'efforces avec toute la naïveté qu'il te reste à faire durer le plaisir dans ce monde qui t'échappe, t'essaierais bien d'y dompter quelques démons avec la sagesse cumulé au fil de la jeunesse qui s'estompe au prix de quelques rides, tes cheveux qui s'en vont faire un tour au pays de la calvitie à mettre au compte des pertes et complexes à la con qui te bonifient ta tronche de cul avec les années qui passent…

T'es plus enclin à aider ton prochain, par quelques petits conseils avisés, t'as la paternité qui te démange l'entre jambes, il y a encore quelques années tu t'en branlais de tout ça, t'y connaissais que dalle en conseils avisés, l'égoïsme au bout de l'orgasme qui dans un mouvement de va et vient filait tout droit au fond de la poubelle bien calé entre deux mouchoirs qui n'avaient rien demandé , à part t'essuyer le nez qui coule… tu n'aspirais qu'à vivre dans la passion éphémère d'une vie à deux, avec amour et baise, dans la joie et l'euphorie d'une insouciance bandante de solitude…

Et puis un jour, t'as un petit cul qui se roule devant tes yeux, un petit cul d'amour à surveiller plus que de raison, t'as l'inquiétude qui te fronce les sourcils, tu fais ta grosse voix, tu donnerais ta misérable vie pour ce petit machin aux accents de bébé qui t'appelle Papa, l'émotion au coin des yeux, mouillés par cette poussière de misère qui te tombe sur la gueule comme cette jolie chose qui égaye ta vie de sourires et de rires…

Souvent tu te surprends à la regarder, fier de ce bout de femme qui crie ton non de papa après un cauchemar, qui te fais des bisous, des câlins et qui te réclame de l'amour à n'en plus finir… t'y plonge sans hésiter mais quand c'est Non ?

« Quand c'est non c'est non » de sa petite voix douillette qu'on n'y plongerait de bonheur les yeux fermés…

« Viens papa, viens, papa viens euhhhh, allez papa… »

C'est passé tellement vite que l'on oublie parfois que c'était toi cet enfant, aujourd'hui c'est elle…

C'est chiant l'insomnie de début de nuit, tu te retournes l'ennui de gauche à droite, tu soupires parce que t'es mort de fatigue mais il n'y a rien à faire, t'as les yeux grand ouverts à ruminer tes malheurs plutôt que de sourire de bonheur, ça cogite dur, mais laissez moi dormir bande de futilités à la con, laissez moi rêver jusqu'au petit matin, et déjà le réveil qui braille tes yeux dans cul gonflés par les effluves d'un manque de sommeil certain, faudrait peut-être y aller mollo sur le coca le soir venu, et te foutre à l'adulterie de sa mère, qui t'ennuie certainement mais dont tu ne peux pas échapper, faudrait penser à se relativiser les soucis gangrénés par la morosité qui de ses petits bras t'enveloppe d'une réalité à l'angélisme révoqué pour cause de responsabilités qui font chier, t'aurais bien autre chose à foutre que de câliner miss aigri, allez c'est lundi fous toi un coup de pied au cul, chatouille toi la bonne humeur, souris un peu, je ne sais pas moi, imagine deux nichons tapant la discute avec ta bite au coin de ta libido en berne, ça redonne le sourire à n'importe quelle cerveau reptilien ces conneries, faut pas se laisser abuser par l'ambiance du monde des adultes trop occupés à pleurnicher qu'à profiter des charmes discrets de la vie conjugale parfois trop cruels pour des grands enfants comme nous…

A plus les copains

Excellent bouquin…
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