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Citations sur Most Wanted, tome 1 : Te désirer (16)

– Ne fais pas ça, dis-je.
– Ne fais pas quoi ?
Mais je me contentai de secouer la tête, en remerciant mentalement le ciel que ma jupe soit assez longue pour cacher toutes sortes de péchés, puis je m’installai sur ses genoux. Ou plus précisément au-dessus de ses cuisses, car si mes genoux se pressaient contre le rembourrage des accoudoirs, il n’y avait en vérité aucun point de contact entre nous deux, à part le léger effleurement de l’intérieur de mes genoux contre l’extérieur de ses cuisses.
Tout ça n’avait aucune importance. Je mouillais déjà, mon sexe était chaud, et ma culotte me collait à la peau. Le peu d’air frais qui parvenait à se glisser sous les plis de ma jupe ne suffisait en rien à calmer le feu qui brûlait en moi.
Je me penchai en avant, ma main par-dessus son épaule, accrochée au dossier de son fauteuil pour garder l’équilibre. Mes yeux plongeaient dans les siens, il soutenait lui aussi mon regard.
– Ne fais pas quoi ? répéta-t-il.
Sa voix était profonde, il ne me quittait pas des yeux.
– Ne fais pas ton numéro où tu essaies de me faire croire que tu n’as pas envie de moi.
Il ne sourcilla pas, ne bougea pas d’un millimètre.
– Peut-être que je n’ai pas envie de toi.
Je me penchai encore un peu. Doucement, de façon séductrice.
– Foutaises…
Son visage resta le même. Et pourtant je vis le sourire qui grandissait en lui.
Je souris moi aussi et, ce faisant, baissai mon bassin jusqu’à ce que ne nous séparent plus que le satin de ma culotte et le coton de son pantalon. Je m’accrochai au fauteuil, balançai mes hanches d’avant en arrière, savourai la friction qui me rendait un peu dingue.


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Je lui jetai un regard noir, et les mots sortirent avant que j’aie pu vraiment réfléchir.
– Peut-être que j’aime les hommes dangereux.
Il hésita une nanoseconde avant de me répondre. Mais il aurait pu préparer sa réponse pendant un an qu’elle ne m’aurait pas fait plus mal.
– Tu ne devrais pas.
Sans même réfléchir, je me déchaînai contre lui et tentai de lui coller une gifle. Ce fut un échec total. Il me saisit le poignet et m’attira vers lui jusqu’à ce que quelques millimètres seulement nous séparent. La chaleur de nos corps était si intense que j’eus peur de m’enflammer d’un seul coup.
Il faisait bien une tête de plus que moi. Et il me tenait si serrée contre lui que mes lèvres laissèrent presque une marque sur son cou. Il avait le parfum du péché, et malgré mon agacement, je dus lutter contre l’envie de sortir ma langue pour goûter sa peau.
Il pencha la tête, son souffle caressait le dessus de mon oreille.
– Je comprends, me murmura-t-il simplement.
Je me raidis.
– Qu’est-ce que tu comprends exactement ?


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Il se pencha encore plus près,son murmure taquinant mon oreille.
-Je te veux nue,Angie.Nue,attachée et trempée pour moi.Je te veux les jambes écartées et le corps exposé.Je veux te voir.Je veux te dévorer.Je veux que ma bouche se pose sur toi,que ma langue te rendre folle.Je veux que tu ne penses plus à rien d'autre qu'à moi et le plaisir que je te donne.Et je veux regarder tes yeux s'illuminer quand je te laisserai enfin jouir.
J'étais haletante,la culotte trempée,les cuisses humides et tremblantes.Ses paroles me choquaient,oui.Mais elle m'excitaient aussi.
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Je sais exactement à quel moment ma vie a basculé. À l’instant précis où ses yeux ont croisé les miens et où je n’y ai plus vu le reflet insipide de l’habitude mais le danger et le feu, le désir et la faim.
J’aurais sans doute dû faire demi-tour. J’aurais sans doute dû m’enfuir.
Je ne l’ai pas fait. J’avais envie de lui. Plus encore, j’avais besoin de lui. De l’homme, et du brasier qu’il avait allumé en moi.
Et j’ai vu à son regard qu’il avait besoin de moi lui aussi.
C’est à ce moment-là que tout a changé. Moi, surtout.
Mais pour ce qui est de savoir si ce changement est une bonne chose ou non… ça, ça reste à voir.
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Je pourrais finir ce que tu as commencé.
-Oh,non!Hors de question.(Il prit ma main et me serra contre lui.)Je veux que tu sois frustrée,bébé.Interdiction de te caresser.Ta chatte m'appartient.Tes orgasmes m'appartiennent.Je veux que chaque onde de plaisir qui balaye ton corps vienne de moi.Tu comprends?Je fis oui de la tête.J'avais soudain l'impression de perdre un peu l'équilibre,et cela n'avait rien à voir avec le tangage du bateau.Je dus admettre que malgré ma frustration sexuelle à cette minute précise,la promesse de ses mots en valait la peine.
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Quant à ce besoin désespéré de m’envoler que j’avais ressenti toute la soirée, je vous jure que je n’avais plus qu’une envie, m’envoler dans ses bras.
J’avais besoin de cette montée d’adrénaline, j’avais faim de frissons.
J’avais envie de cet homme.
C’était quand même dommage qu’il n’ait pas envie de moi lui aussi.
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Tu es la plus grande adrénaline de ma vie. Le plus grand frisson. La virée la plus folle. Tout ce que j'ai toujours voulu, tout ce que je ne pensais pas mériter. Tu es exceptionnelle. Tu es belle. Tu es a moi. Et je t'aime.
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Il semblait tout à fait à l’aise, bien que trop habillé. En smoking ou en jean, quand il s’agissait d’Evan, seul comptait l’homme, peu importait l’habit.
Il avait ce genre de beauté affûtée qui aurait fait de lui une star durant l’âge d’or de Hollywood, ce genre d’assurance et de posture d’une vedette du box-office. Une petite cicatrice coupait son sourcil en deux, donnant à son visage d’ange un petit air diabolique.
Il venait d’une famille riche, mais avait lui-même bâti sa propre fortune. Cela se voyait à sa façon de se tenir, de regarder autour de lui : il parvenait à prendre le dessus d’un simple regard.
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De plus, copier avec autant de brio une œuvre de Vinci revient à créer un chef-d’œuvre en tant que tel.
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Même mort, mon oncle Jahn avait un vrai talent pour organiser des fêtes.
Une foule éclectique de personnes en deuil peuplait son appartement avec vue sur le lac de Chicago. Et la majeure partie d’entre elles avait ingurgité suffisamment de bouteilles de vin de la fameuse cave de Howard Jahn pour que, quelle qu’ait été leur mélancolie, celle-ci se soit évaporée. Et cette veillée funéraire – ou cette réception, appelez cette soirée comme vous voudrez – n’avait rien de lugubre. Les politiciens se mêlaient aux financiers, qui se mêlaient aux artistes et aux universitaires. Tout le monde souriait, riait et trinquait.
Selon la volonté du défunt, il n’y avait pas eu d’enterrement formel. Juste ce rassemblement d’amis et de personnes de la famille, de nourriture et d’alcool, de musique et de rires.
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