Précise, au contact,
Maylis de Kerangal rend compte de ce lien ventral entre la mine et ses mille mains – un monde à part, pourrait-on dire, une entité microcosmique au développement et à l'organisation stupéfiants. Je me suis trouvée très émue à la lecture des belles pages offertes aux femmes, tenancières du lien d'abord – comme en tout lieu où l'homme a voulu établir son pouvoir – puis véritable force de travail et de production. J'ai d'ailleurs sans doute lu
Kiruna sous un angle très maternel, à la lumière de cette sororité minérale qui m'obsède et dont je perçois des volutes un peu partout – mais diantre, comment ne pas lier cette bouche de terre à quelque ogresse nourricière, comment ne pas trembler face aux pentes rigoureuses de la Kiirunavaara ?
Lien :
https://horizondesmots.wordp.. Commenter  J’apprécie         30