AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 200 notes
5
8 avis
4
13 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
« La reine indécise », 2ème volet de la série « Beauté » confirme les bonnes impressions laissées par le tome inaugural. En fait, ce 2ème tome est même encore meilleur que le premier. Tout en gardant la forme d'un conte décalé, le scénario D Hubert évite tout simplisme et tout moralisme, écueils fréquents dans ce registre. S'ils ont les atours d'archétypes du conte de fées, les personnages ont de l'épaisseur. Quant aux situations, elles ont beau être outrancières, elles servent parfaitement le propos tout en étant amusantes. Visuellement, ce tome est aussi une grande réussite. le trait de Kerascoet est à la fois fouillé et parfaitement lisible, le découpage est dynamique sans être hystérique. La colorisation qui est assurée par Hubert est également superbe, simple et subtile à la fois. J'ai hâte de découvrir le tome final.
Commenter  J’apprécie          320
Beauté est désormais reine ! Elle épouse en effet le beau et sage roi Maxence, subjugué à son tour par sa beauté. Mais les décisions et la légèreté de la nouvelle reine vont finir par avoir des conséquences sur la régence du royaume. Si Beauté ne pense pas à mal, son apparence et son inconséquence vont encore provoquer bien des ravages.

Nous retrouvons avec plaisir Morue/Beauté qui continue d'enchaîner catastrophe sur catastrophe. Toujours aussi naïve, elle ne voit pas ce que sa beauté peut susciter chez la gente masculine. le roi lui-même en fera les frais, oubliant qu'il a une guerre à mener. Même Claudine, la belle-soeur laide mais très avisée, qui tente par tous les moyens de sauver ce qui peut l'être, n'a malheureusement pas assez de pouvoir face à des hommes fous de désir...
Voici un deuxième volume plein d'entrain, toujours aussi grinçant et délicieusement désinvolte, aux couleurs acidulées. A consommer sans modération.
Commenter  J’apprécie          170
Belle montée de tension avec ce deuxième tome. Morue, devenue Beauté, bouffie d'orgueil et peu raisonnable, pousse les hommes vers la folie et dure sera la chute.
L'histoire, déjà très intéressante dans le premier tome, se complexifie en même temps que les personnages et les rapports entre-eux.
Ce conte est bien cruel mais est également très addictif. Les situations sont très bien amenées et bien pensées.
Le dessin est toujours très bon et peut-être même encore meilleur dans ce tome-ci.
Je n'ai qu'une hâte, me jeter sur le 3e et dernier tome.
Commenter  J’apprécie          160
En épousant le roi Maxence, Beauté (anciennement Morue) est devenue la reine du royaume du sud. Et tant pis pour la reine de la paix qui a été répudiée !

Parvenue au sommet, Beauté est vaniteuse, stupide et insupportable ! Pour la princesse Claudine, il s'agit de la personne idéale pour occuper la fonction de reine. Et oui, il faut dire que les affaires de l'état intéressent peu Beauté, qui n'y comprend pas grand chose. La princesse, plutôt habile en politique, obtient ainsi plus de poids.

Mais l'apparence de Beauté (issue d'un sortilège rappelons-le) agit comme un envoûtement sur tous les hommes et sera la cause de bien des maux pour le royaume. le roi Maxence pourrait même sombrer dans la folie... Ce don serait-il finalement une malédiction ?

J'ai davantage souri par rapport au premier tome. J'ai apprécié ce scénario dynamique, l'humour noir et l'univers du conte. J'étais plongée dans l'histoire et j'avais envie de connaître la suite.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          140
Je reste sur ma faim avec ce deuxième tome de Beauté. Comme pour le premier,je le trouve trop moralisateur et de plus,simpliste,ce qui ne correspond pas à ce qu'Hubert m'avait habituée...Le message reste que la beauté et les apparences ne font pas le bonheur et que le pouvoir peut corrompre les coeurs les plus purs. Ok pour un album destiné aux 8/10 ans mais là je trouve que c'est un peu fade. Reste le troisième tome pour sauver Beauté !
Commenter  J’apprécie          140
Le deuxième volet de cette histoire tient toutes ses promesses. le personnage de Beauté/Morue en devient plus ambigu, plus bancal, idéaliste et égoïste à la fois, naïve, maitrisant de moins en moins sa destinée. le côté pervers du sort de la fée s'accentue, détruit les hommes qui entourent Beauté, elle est arrivé en haut, et tout va s'écrouler. le dessin est mieux maitrisé que dans le premier volume, les couleurs encore plus audacieuses, certaines planches sont même sublimes. L'histoire monte en puissance.
Commenter  J’apprécie          140
Voilà une suite des péripéties de Beauté à la hauteur des promesses suscitées par le tome 1.

Grâce à un voeux exaucé par la Fée Mab, Morue est d'une beauté inégalable, à rendre fou d'amour tout homme et à rendre jaloux Maxence, le roi, que Beauté/Morue a épousé. Elle est d'une beauté incroyable, mais aussi fort superficielle. Et capricieuse. Fatalement, le roi ne peut rien lui refuser. Seule la soeur du roi résiste, peu encine à céder à tant de beauté.

Le tome démarre dans l'esprit des contes arabes, où on cache la pauvreté à la reine tout en lui faisant croire que la pauvreté n'existe plus. Et les auteurs poursuivent dans un récit de guerre et de jalousie.

Beauté donne naissance à Marine, mais sa fille est laide, comme l'était Morue. Donc le roi soupçonne une infidélité, qui irait de pair avec les frivolités aguicheuses de Beauté. Et la guerre avec le roi-sanglier n'arrange rien... quand celui-ci se prend d'amour pour Beauté, entrevue quelques instants...

C'est virevoltant, épique, avec de la tension, du rythme. C'est super bien vu et fort plaisant à lire.
Commenter  J’apprécie          110
Après un premier volume qui nous présentait les émois d'une Morue douée de beauté par magie, Kerascoët et Hubert cavalent avec plus d'assurance sur la piste de ce sortilège qu'on ne saurait qualifier d'heureux ou de malheureux…


Pour Morue, cela ne fait aucun doute : la beauté est un miracle sans lequel elle ne pourrait plus concevoir de vivre. Pauvre souillon méprisée de tous, elle est devenue celle dont on se dispute les faveurs : à l'échelle des pauvres brigands de son village, on se massacre inutilement pour un regard de la belle ; à l'échelle des princes du royaume, les duels permettent au moins l'organisation de noces somptueuses. Et voici Morue faite Reine de Beauté, cheminant à côté du Roi Maxence, lui aussi réputé pour une grâce cependant bien naturelle. A Morue la richesse, le luxe et les plaisirs ! Il lui suffit de réclamer une chose pour l'obtenir. La princesse Claudine, soeur du Roi Maxence, ne s'y laisse pas prendre : elle a compris que Morue est une simplette qui voit rarement plus loin que le bout de son nez, mais qu'elle constitue un outil de choix lui permettant de manipuler à l'envi les hommes dans les décisions de guerre et de pouvoir.


Frivole à l'extrême, réclamant sans cesse les privilèges qu'elle croit pouvoir réclamer du fait de sa beauté pourtant artificielle, Morue se laisse elle-même berner par la nouvelle image qu'elle renvoie à ses semblables. Princesse échappée d'un conte de fées pour enfants, elle ne se doute pas des enjeux que comportement l'administration d'un royaume, et lorsqu'elle cherche à le comprendre, son entourage la détourne de la vérité, bien trop cruelle pour une merveille aussi resplendissante qu'elle.


Toujours aussi modernes dans leur manière de revisiter cette légende à la sauce médiévale, Kerascoët et Hubert explorent la psychologie de personnages crédibles jusque dans leurs contradictions. Morue, frivole et séductrice, attise la jalousie de son époux le Roi Maxence qui essaiera d'user de son pouvoir pour capter son attention, déployant d'abord les forces du bien, avant de dévoiler l'attirail de la vengeance sanguinaire. Entre les deux, la soeur Claudine use de toute sa ruse pour mener à bien la guerre, manipulant Morue afin que sa beauté, en rencontrant certains personnages et en traversant certaines contrées, déstabilise les éléments moteurs de la bataille. Un peu d'érotisme, beaucoup de massacres, et un humour cynique vibrant de la première jusqu'à la dernière case de ce volume : le rythme s'accentue et les contradictions de chaque personnage semblent culminer… Ne reste plus qu'à dénouer cet enchevêtrement, par l'intelligence ou par la folie. On se prend au jeu des miroirs dans une impatience qui nous fait guetter la suite avidement…

Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          110
Beauté a atteint les plus hautes sphères en conquérant le coeur du roi. Évidemment, son avidité ne va pas s'arrêter là tandis que son royaume est en guerre, elle fait tourner la tête de tous les hommes et son mari, le roi, lui cède tout en cachant le trou de la caisse du royaume pour ses folies. Ce second tome est palpitant et se lit rapidement avec son lot de rebondissements car quand on arrive si haut, il suffit d'un rien pour que tout s'écroule. L'orgueil de Beauté/Morue l'emportera vers sa décadence... zouu vers le dernier tome de ce conte bien sombre !
Commenter  J’apprécie          100
L'intrigue est bien présente lorsque le lecteur va entamer la lecture de ce T2 de la trilogie de Hubert et Kerascoët.
En effet nous retrouvons Morue devenue la reine Beauté suite à son mariage avec le roi Maxence.
Tout est bien qui finit bien me direz vous???
C'est dans compter sur les ravages que Beauté va faire autour d'elle consciemment et inconsciemment.
Le don de beauté offert par une fée a y-il fait perdre à l'ex petite servante tout sens de la mesure? toute clairvoyance? En est-il de même pour son entourage?
Quel est l'important dans la vie? Voici une question qui petit à petit commence à se faire jour pour Beauté.
Le dessin de Kerascoët est toujours agréable bien que simple et sans grande finesse. Il colle parfaitement à une histoire qu'une lecture au second degré permet d'apprécier.
T3 à suivre pour découvrir le dénouement de ce conte de fées pour adultes.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (319) Voir plus




{* *}