Attendre, lorsque l'on est sûr de l'issue de l'attente, c'est donner du sens au temps qui passe, c'est mesurer le prix de l'autre, c'est rêver encore dans la plénitude de la joie certaine.
Vous êtes beaucoup plus que le grand amour de ma vie. Vous êtes tout et, tant que je respirerai, je ne serai, sans vous, que cette ombre transparente qui ne prend corps que par votre existence.
On peut se protéger de la difficulté et du chagrin en refusant le risque des bonheurs. Mais que vaudrait la vie qui ne serait pas saisie, toujours, à pleines dents?
Autant je déteste le temps inutile, autant je trouve riche et fort le temps de l'attente de l'autre, ces minutes qui n'en finissent pas d'être toujours plus longues et toujours plus comptées. L'attente, c'est comme l'écrin où ces couches de papier de soie, ôtées une à une comme les minutes restantes, découvrent progressivement le don de l'autre.
Seuls souffrent de l’horreur du monde ceux qui en ont vu la beauté.
Un homme n’écrit jamais qu’un seul livre : le sien ses poèmes, ses essais, ses thrillers sont autant d’autoportraits.
C'est le chaos dans mon ventre, comme chaque fois que vous me blessez. Je voudrais porter ma souffrance avec grâce.
La tristesse m'envahissait, car je sentais instinctivement qu'elle était l'être que je n'avais jamais cherché tant il m'était impossible de le concevoir..../... Je percevais brutalement, d'évidence pure, qu'il ne pouvait exister, pour moi, de plus grand amour qu'elle.
J’ai perdu toutes les images de mon enfance, et sans ce roman, l’essentiel de notre équation amoureuse se serait déjà défilé. J’oublie des lieux familiers, des moments cardinaux de mon existence. Je n’ai pas mille manières de m’en sortir : je prends des notes et des photos, comme le petit Poucet sème ses cailloux.
La tristesse m’envahissait, car je sentais instinctivement qu’elle était l’être que je n’avais jamais cherché tant il m’était impossible de le concevoir.