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3,73

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteur nous plonge dans le Berlin du IIIe Reich et plus précisément en 1936. Bernie Gunther, ex-flic, est devenu détective privé. Il nous montre à travers son enquête la société, la vie politique d'une Allemagne devenue malade. J'ai adoré le côté historique, un peu moins l'enquête. La dernière partie concernant Dachau est glaçante. J'aurais apprécié que l'auteur développe davantage l'aspect JO de 1936.
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Un détective privé en plein coeur de l'avènement du nazisme quelques années avant les seconde guerre, voilà le décor.
Bernie Gunther est un ancien flic. Grande gueule, cynique, un brin alcoolique et adorant les jolies femmes.
Un brin cliché, mais ça marche.
Il est embarqué dans une histoire de diamants volés et de documents compromettants... Vous mélanger tout cela avec les grands noms du nazisme tel que Goering, Heydrich et Himmler et vous obtenez un bon polar sous fond du climat de répression allemande des années 30-40...
Ca se lit bien, vite, l'intrigue est bien menée, même si on en devine les traits un peu trop avant la fin à mon goût...
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Bernie Gunther, je l'imagine comme Dick Tracy. Homme à femme, chapeau mou et gabardine couleur sable sauf que Bernie vit en Allemagne en 1936 et donc ça change un peu l'histoire.
Détective privé, l'histoire va être le prétexte pour nous faire toucher du doigt l'ambiance de ce pays avant que l'Europe ne bascule dans la guerre et c'est cette description qui rend le livre intéressant.
Bernie est lucide, cynique, comme s'il sentait que le pire reste à venir. le climat est à la délation et à la suspicion et l'auteur sait nous faire sentir l'ambiance délétère de cette période si particulière.


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La Seconde Guerre m'intéresse grandement en matière d'histoire. Il existe beaucoup de roman qui y fait allusion ou bien qui est basé sur les évènements qui sont survenus entre 1939 et 1945. Les nazis allemands d'Hitler qui ont tué des populations entières et qui ont démontré toute la terreur dont la race humaine est capable sont heureusement battus par les alliés.

Cette saga commence par le premier tome « L'été de cristal », volet dont je fais la chronique aujourd'hui. Écrit en 1989 par Philip Kerr, il s'agit d'un roman policier prenant place au début de cette grande guerre. Publié en français par les Éditions du Masque, il a été traduit par Gilles Breton en 1994, il contient 320 pages. Sa version originale anglaise s'intitule « March Violets » et paru en 1989.

Bernhard Gunter (Bernie) est le détective privé que nous suivons. Cynique, sarcastique et désabusé de la vie, il incarne le rôle type du roman noir. Son humour est probablement ce qui le rend si attachant, car, en effet, je me suis mis à pouffer à plusieurs reprises grâce à sa répartie. de plus, il aime les femmes et il ne s'en cache nullement, ce qui me correspond assez bien. Rien de mieux que de se sentir près d'un protagoniste pour l'adorer. Les personnages secondaires sont également intéressants : Isle Ruder, une actrice richissime et charismatique ainsi que Hermann Six, le client, qui demeure mystérieux.

L'enquête se porte sur la fille du bénéficiaire et de son mari, retrouvés brûlés à mort dans leur lit nuptial. Elle a tout ce qu'il faut pour plaire aux amateurs de polar. le suspense tient bon jusqu'à l'épilogue et l'écrivain réussit à nous tenir en haleine, ce qui nous permet l'étonnement quant à la conclusion. Par contre, la recherche est parfois très rapide et il peut être difficile de suivre le raisonnement du détective. Ces mystères tenaces seront tous éclaircis à la fin sauf un, une autre disparition étrange qui touchera notre héros directement.

L'aspect historique est évidemment l'attrait principal du livre. Nous sommes à Berlin et l'auteur nous le remémore constamment en utilisant le nom des rues et des endroits de l'époque (malgré une petite erreur d'anachronisme sur l'une de ces rues qui portait une désignation différente jadis). Plusieurs personnages importants figurent dans le récit, dont Heydrich, un officier nazi allemand. Par contre, plusieurs avenues et appellations de ville peuvent mêler les lecteurs. Géographiquement parlant, le bouquin est très précis.

L'atmosphère est d'ailleurs très bien décrite. Celle de l'avant-guerre, avec les violences qui sont sur le point d'exploser, la tension dans les agglomérations allemandes et les gens qui commencent à se sentir persécuté. C'est ce qui nous sert à la gorge, comme si nous voulions avertir les personnages de ce qui les attend… Il devient intéressant de s'instruire de l'un des côtés de la médaille méconnus du public, celui de la population prise en otage entre le gouvernement et les juifs. Ces Allemands qui ne désirent ni être en conflit ni persécuter les gens, mais qui se taisent tout de même, par peur de représailles.

Finalement,

Définitivement, un premier opus qui offre une atmosphère absorbante et intense de l'avant-guerre. Une enquête policière historique qui nous en apprend sur les nazis d'Hitler. 8 sur 10

On aime : les personnages, l'aspect historique, l'humour, la plume.

On n'aime pas : les difficultés linguistiques allemandes, l'enquête parfois trop rapide.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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Ce policier n'est pas un polar de plus. Il nous donne l'occasion de nous plonger dans l'Allemagne des années 30 et d'explorer les consciences de l'Allemagne nazie. On sent un réel travailleur d'historien derrière l'intrigue policière.
La toile de fond est sombre : rafles, nationalisme, persécutions, propagande, corruption… et peur aussi. Une peur qui fait se comporter comme des salauds ceux qui ne partagent pourtant pas les idées en vigueur. Une peur qui annihile toute rébellion, toute opposition car seul compte l'espoir de rester en vie.

L'intrigue peut sembler un prétexte mais elle est au coeur de l'histoire et rend la lecture palpitante. le style est vif et précis, le héros sympathique, gardant un esprit lucide sur l'époque et ses distances par rapport aux autorités en place, les indices permettent de se créer une hypothèse personnelle mais l'auteur garde sous le coude des rebondissements qui tiennent en haleine.

Une vraie réussite à tous les niveaux, aussi bien pour son contexte historique que pour le personnage de Bernie ou son intrigue.
Un bémol : la foison des personnages - aux noms très proches, parfois - peut faire perdre le fil de l'histoire.
Une question : pourquoi ne pas avoir gardé le titre original (Les Violettes de Mars) bien plus parlant que celui-ci.
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Le premier tome de la trilogie berlinoise de philippe Kerr nous replonge dans une des périodes les plus sombres de notre histoire,celle de la montée du nazisme.L'auteur nous offre ici une description clinique de cette epoqud en nous narrant de l'intérieur la propagation des idees hitlériennes.Un roman essentiel.
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Premier tome de la trilogie berlinoise. Je m'attendais à quelque chose de plus fort. Malgré que ce soit quand même très bon. L'histoire est assez standard. Ce qui m'a plus est la personnalité du détective. Sans être un super héros il démontre de nombreux talents, ce qui est fort routinier dans ce style de roman. J'attaque la pâle figure dans 2 minutes…. J'espère pouvoir vous donner une meilleure critique sous peu

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Roman policier du genre Sam Spade ou Philip Marlowe, mais dans ce livre, c'est Bernie le privé, ancien flic dans les années 1930 avec l'ascendance des nazis, SA et autres polices du Reich de Hitler. C'est l'un des attraits du roman, de cotoyer les personnages de Goering, Himler et à la fin de nous décrire un peu un camp KZ, rendant ce roman policier bien spécial en le plaçant dans le Berlin opprimé de l'époque.
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Beaucoup de plaisir à lire ce roman. Fallait avoir l'idée, dans le Berlin 1935 de créer un héros, ancien flic et détective privé qui ose ridiculiser les Nazis et la Gestapo.
J'ai un peu décroché dans les noms et le rôle des innombrables victimes, mais c'est peut-être ma faute.
Un style agréable, un humour anglais que j'adore et je me réjouis de lire les deux autres!
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Si je devais décrire ma lecture en un seul mot, ce serait intense. Intense en termes de rythme, d'évolution de l'histoire et d'univers. J'ai beaucoup aimé ce roman !

Pourtant, ce n'était pas gagné… L'intrigue policière démarre très rapidement, trop rapidement d'ailleurs à mon goût. J'ai regretté que l'auteur ne prenne pas plus le temps de présenter son univers, et son personnage principal, Bernie Gunther. Un personnage haut en couleur, audacieux, humaniste, et qui réussit à prendre assez de recul par rapport à la situation politique de l'Allemagne de 1936 pour nous l'introduire sans filtre. J'ai parfois eu du mal avec lui, avec ses relations avec les femmes qui trouvent une conclusion très rapide et très 80's… Tout cela a fait que la première moitié du livre ne m'a pas plus emballée que ça. Mais, je dois avouer que la seconde moitié a fini par me convaincre, autant que l'intrigue.

Il y a une chose que je ne peux retirer à Philip Kerr, c'est son talent pour donner une densité immense à son univers. J'ai rarement lu un roman traitant de la Seconde Guerre Mondiale aussi documenté, et qui m'a autant immergée dans cette époque que celui-ci. L'intérêt de ce roman est qu'il ne propose pas un cours d'Histoire, mais une véritable plongée au coeur du régime dictatorial nazi. Et c'était totalement hallucinant ! Philip Kerr fait transpirer ses pages des sentiments de peur, d'incertitude et de dégout, et nous balade de bâtiments officiels en camps de concentration. Je n'étais clairement pas prête pour ce voyage, qui m'a horrifiée ! le fossé entre la première et la dernière page de ce tome est immense, je ne m'attendais pas à ce que le roman soit aussi dur.

Quant à ce qui relève de l'intrigue, je suis également conquise. Ce qui peut paraitre comme une banale enquête policière va rapidement revêtir des habits de trahison et d'espionnage politique. Ce n'est pas un roman d'espionnage, mais la politique nazie est au coeur de cette histoire, et rencontrer les figures célèbres du parti dans ce contexte était très intéressant. Par ailleurs, l'enquête évolue très rapidement, j'ai dû m'accrocher à ma lecture pour bien comprendre ce que chaque avancée recelait comme découverte, et j'aime que mon activité cérébrale soit sollicitée dans mes lectures.

Si la période de la Seconde Guerre Mondiale vous intéresse, vous ne pouvez pas passer à côté de ce roman, qui préfigure une trilogie magistrale. Je vais laisser passer un peu de temps avant de me plonger dans le deuxième tome, tellement celui-ci a fait impression sur moi !

Lien : https://matoutepetiteculture..
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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