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3,73

sur 405 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais entendu parler depuis longtemps de cet auteur et des fameuses enquêtes de son détective privé, Bernie Gunther, dans le Berlin nazi des années 30 et 40.
Beaucoup d'amis et de libraires me l'avaient chaudement recommandé.

Ce roman est le premier volet de sa trilogie berlinoise.
Et c'est pour moi une vraie belle découverte.

Très bon roman policier.
Très intéressant.
L'intrigue est prenante, l'enquête bien menée et pleine de rebondissements. Et ce n'est pas violent et sanguinolent.
Ce roman fourmille de personnages fictifs et réels dans le Berlin des années nazies.
C'est passionnant.

A recommander et faire circuler largement !
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Premier épisode de la trilogie Berlinoise, « L'été de cristal » décrit le fonctionnement de l'Allemagne nazie à Berlin dans les années 1936 au travers des enquêtes de Bernhard Gunther, ex commissaire de police, reconverti en détective privé par désaccord avec les choix faits par la police du IIIème Reich.

Personnage désabusé, Bernie essaie de vivre tant bien que mal dans ce monde devenu infâme. Son humour cynique et salvateur lui permet de mener à bien ses enquêtes, tout en faisant le constat d'une société perdue ou « la survie devient l'unique objectif de chacun ».

"Comment décrire l'indescriptible ? Comment parler de ce qui rend muet d'effroi ? Beaucoup de mes compagnons d'infortune, quoique plus cultivés que moi, étaient incapables de trouver les mots adéquats. C'était un silence né de la honte, la honte de voir les innocents eux-mêmes devenir coupables. Car privé du moindre de ses droits, l'homme redevient une bête. Les affamés chapardent la nourriture d'autres affamés. La survie devient l'unique objectif de chacun, et cette préoccupation prime, et même occulte, l'expérience vécue. "


Description noire, mais Ô combien réelle, et fort bien documentée, d'un pan de l'histoire que l'on souhaiterait n'avoir jamais connu.

Ce premier tome de la « La Trilogie Berlinoise » est suivi de « La pâle figure », puis
d' « Un requiem allemand »
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Les romans policiers donnent souvent un aperçu assez fidèle et imagé d'une société. le personnage principal arpente différentes strates sociales et rencontrent des personnages qui incarnent de manière vivante et réaliste, pour les meilleurs d'entre eux en tout cas, des archétypes issus de milieux variés. L'Ete de Cristal remplit très bien cette fonction, et c'est d'autant plus intéressant que peu de romans abordent l'histoire sociale de l'Allemagne des années 30, restant souvent figé sur le volet politique. Nous voilà plongé dans un pays au bord du gouffre, chacun continue tant bien que mal à y mener sa petite vie, en s'accommodant de la situation tout en courbant plus ou moins l'échine. Au delà de cette fonction, le roman a une intrigue efficace mais un peu surannée avec un détective macho et détaché qui fait sourire et un style à l'ancienne. Sympathique mais le tout tient surtout grâce au choix du lieu et de l'époque.
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En 1936 à Berlin, Bernie GUNTHER, ancien flic reconverti en détective privé et chargé par un magna de l'acier de retrouver sa fille disparue.
A la première personne, Bernie va nous emmener dans l'Allemagne déjà Nazi à la rencontre de ceux qui vont déclancher la guerre 3 ans plus tard.
Un livre plaisant qui allie l'intrigue et l'histoire.
Dommage que les "images" soient si nombreuses, trop nombreuses
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Depuis le temps que je voyais ce bouquin passer de mains en mains et chez les lecteurs les plus différents, je me suis dit, ma grande, faut y aller. C'est pas que l'Allemagne nazie me révulse ou quoi, en termes de lectures, c'est juste que, on l'a vu, mon dada c'est la Péninsule ibérique et le roman français. Bref, je me suis lancée. Grand moment de désarroi et de solitude. Il m'a fallu quelques pages (ou dizaines) pour m'immerger dans ce contexte / humour / décor / ambiance qui ne m'inspirait rien de familier. Je n'allais pas condamner ce livre parce qu'il ne se passait pas à Madrid ou à Lisbonne. Mais quand même, le ton est rude, l'humour grinçant, l'environnement hostie, et l'ambiance tendue. Une éclatante définition de l'Allemagne nazie quand on y pense. Faut s'y mettre, et s'y tenir, mais ça vaut le détour. Et il paraît que les deux suivants sont encore meilleurs.
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le premier volet de cette trilogie est très réussi. J'ai été en immersion durant toute cette lecture, une enquête très instructive qui se passe dans le Berlin de 1936. Les protagonistes sont Göring , Himmler ou Heydrich ce qui donne une matière historique solide. L'auteur réussit à allier une connaissance historique impressionnante. L'abondance de détails plonge réellement dans le quotidien des Berlinois à cette époque douloureuse. Je me dirige dès à présent sur le deuxième volet!
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« L'Eté de cristal » se déroule en 1936, sur fond de montée du nazisme et des Jeux Olympiques à Berlin où les Nazis essayent de faire bonne figure sur la scène internationale. Il retrace une enquête sur un double meurtre et un vol dans la famille d'un important industriel allemand, Hermann Six… Il se termine sur l'essor du nazisme, et notre enquêteur favori se retrouve dans une position peu enviable.

>> Dans ce 1r roman, j'ai adoré découvrir Berlin en 1936, suivre Bernie, personnage attachant et loufoque dans ses enquêtes et redécouvrir les rouages de l'Allemagne Nazie en plein essor. J'ai moins aimé l'enquête en elle-même et la multitude de noms Allemands qui m'ont perdue.
Lien : https://www.leslecturesdevi...
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Dans ce premier tome de la "Trilogie berlinoise " , on suit Bernie Gunther , détective cynique , désabusé et plein d'humour ; l'enquête se complique au fur et à mesure mais le contexte historique est bien rendu avec cette atmosphère bien particulière qui régnait à Berlin en 1936 , au moment des Jeux Olympiques . Style très agréable et histoire intéressante ; on passe un bon moment !
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Philip Kerr réussit, avec L'été de cristal, un pari audacieux: mettre en scène le Berlin des années '30, en respectant la trame de l'Histoire, la géographie des lieu, et les querelles intestines du régime du IIIe Reich, le tout à travers les yeux de l'hilarant - parfois cynique - Bernie Gunther.

J'ai particulièrement apprécié ce cocktail d'humour et d'Histoire! Là où l'on pourrait penser, à bon droit, que "tout a été écrit", il reste encore aux auteurs la possibilité de déployer leur créativité. Kerr n'est pas en reste et il ne faut pas être grand clerc pour supposer que son oeuvre marquera assurément le genre.

Un bémol toutefois, si vous n'y connaissez rien en histoire du IIIe Reich, il se pourrait que bien des éléments et sous-entendus vous échappent. Non qu'il faille une culture hors norme pour lire Kerr, mais j'ai le sentiment que pour goûter pleinement à des romans de ce type, il faut soit en connaître suffisamment sur les relations entre Hitler, Göring et Himmler (notamment), soit être assez curieux pour fouiner quelques sources en parallèle de la lecture. J'ai personnellement combiné un peu les deux démarches, ce qui ne m'a nullement empêcher de savourer cette amusante enquête.

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C'est un très bon roman policier mais pas autant que ce que tout le monde me disait. J'aime bien le personnage principal et son sarcasme qui lui attire parfois des bosses. J'aime aussi l'ambiance sombre du livre. L'ambiance ressemble à celle d'un vieux film en noir et blanc. J'aime bien aussi la prise de conscience des personnages face à la montée du nazisme. le point culminant du livre se situe lorsque Gunther doit enquêter dans le camp de concentration de Dachau. À son retour, il ne reconnait plus l'Allemagne qu'il aime.
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