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Critique de Taraxacum


Ils étaient princes, amiraux, généraux, capitaines d'industrie ou comtesses et voici que la révolution russe les a jetés sur les routes de l'exil à travers toute l'Europe. Voici des médecins jouant les chauffeurs de taxis, des généraux portiers ou maîtres d'hôtel et des princes cosaques qui jouent les danseurs dans les boîtes de nuit.
Hélène Borissovna est le fil conducteur du récit: fierté, orgueil, colère, elle laisse tout cela la prendre au collet et se retrouve à descendre toujours plus bas dans le monde de la nuit.
C'est très bien écrit et le thème de l'exil m'a toujours fascinée: je suis bien contente d'avoir lu ce roman de Kessel. Néanmoins avouons que tout n'y est pas parfait: la descente aux enfers d'Hélène commence quand elle prend un amant pour la première fois. Femme avec une vie sexuelle, femme perdue, merci bien. Cela a été écrit en 65 et est censé se dérouler quelques années seulement après la première guerre mondiale, mais ça fait tout de même un peu grincer des dents.
Cela reste un bon roman pour ceux que les Russes blancs et les exilés dans la littérature intéressent.
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