Une nuit éternelle

Faire apparaître des vampires dans un polar, je pense qu'il y a de quoi rendre perplexe plus d'un lecteur. Mais pour une habituée du genre fantastique comme moi, j'ai trouvé cela plutôt jubilatoire ! J'ignorais qu'il y avait un premier tome à celui-ci donc il va falloir que je rattrape le coup. Outre le fait que j'ai été spoilée, ne pas avoir lu les Vestiges de l'aube avant Nuit éternelle ne m'a pas vraiment gêné car l'auteur a bien résumé ce qui s'était passé précédemment.

Pour en revenir à l'histoire, on démarre le polar avec un épisode sur la Guerre de Sécession au XIXème siècle puis un meurtre un peu sordide au début des années 2000. A priori aucun rapport : sauf qu'au fil du récit, le roman bascule vers le fantastique avec un personnage haut en couleur (et que j'ai tout de suite adoré !) un vampire raffiné mais très décalé avec notre époque ! Ce dernier prête main-forte à un policier du NYPD dans son enquête.

J'ai tout de suite adoré les deux personnages principaux de l'histoire : tous les deux sont à priori opposés mais se complètent relativement bien, sans compter qu'un drame commun les lie. J'ai surtout beaucoup apprécié l'humour qui caractérise le récit : il y en a juste ce qu'il faut pour éviter que ce ne soit trop lourd. J'ai d'ailleurs tellement bien réussi à me plonger dans ce polar que j'imaginais bien une adaptation cinématographique. de plus, la présence d'un vampire au flegme britannique m'a beaucoup fait penser à Entretien avec un vampire de Anne Rice, le côté mélancolique en moins, je pense.

Bref, une bonne histoire de vampires, bien loin du style mièvre de Twilight.