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Citations sur Deux messieurs sur la plage (29)

Chaplin(Charlie) ....partit en train pour Berlin....il fut témoin d'un défilé nazi et écouta le discours d'un certain Goebbels.Il n'arrivait pas à croire qu'il s'agissait d'un homme politique,et non d'un collègue,on ne pouvait écouter cet homme sans être pris d'un fou rire,affirma-t-il.Ce grand clown parlait-il anglais? Un acteur pareil ferait une belle carrière dans le cinéma parlant,il y ferait fortune.Dommage que Sydney(son frère et manager) ne soit pas là,l'affaire aurait été entendue tout de suite.p.100
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Je me sentais tout à fait capable de tromper les hommes.Mais les hommes et Dieu,ca c'était une autre affaire.Mon père m'avait toujours dit lui aussi que jouer la comédie ,c'était tromper,et il avait eu du plaisir à duper les hommes.En revanche,il ne m'avait jamais dit qu'il fallait également tromperDieu si on voulait avoir du succès en temps qu'artiste .Il avait vécu jusqu'à l'âge de trente-huit ans sans rien savoir de cette sombre distinction.Moi ,à six ans,j'étais déjà au courant.(Charlie Chaplin)p.37
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Imaginez qu'un poète sache employer les mots comme si on les disait pour la dernière fois. Ne serait-ce pas là une définition de la poésie ? Parle comme si c'était la dernière fois ! Chaque mot serait une trouvaille d'un monde perdu. Une preuve qu'un jour il y eut une vie ici. La poésie n'est rien d'autre.
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La photographie donnait toujours à voir un instant passé, c’était la plus triste des formes d’art, car elle évoquait un moment qui ne reviendrait jamais ; « la peinture nous dit ce qui est, la photographie ce qui fut » ; la photographie plongeait la peinture dans une crise, comme le faisait le film pour le théâtre ou le film parlant pour le film muet ; la littérature elle-même n’était pas à l’abri d’une telle crise, car qui pouvait garantir que l’humanité ne se détacherait pas un jour de l’écrit pour privilégier à nouveau l’oral, qu’étaient quelques millénaires d’écriture contre les centaines de milliers d’années au cours desquelles les hommes s’étaient rassemblés pour écouter l’un d’entre eux, qui maîtrisait le verbe. Tout était sujet au changement, toute forme d’art, toute fonction officielle et la politique en général, la vie, les émotions, les passions. Aucun instant ne revient jamais.
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Lorsque l’homme est contraint de penser à ses muscles et à ses os, il ne pense pas à son âme.
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Lorsque l’homme et la femme se connaissaient bien et depuis un certain temps avant de se marier, et que le temps de la passion amoureuse se situait donc avant les noces, le mariage inaugurait une période d’attiédissement ; et toute la vie, le mariage avait un arrière-goût insipide et le souvenir du temps d’avant devenait une source d’insatisfaction. Tandis que dans leur cas, la passion amoureuse et l’amour allaient croître en même temps, sur le même terrain.
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Les jeunes gens, font ce qu’ils veulent. Le seul moment où les parents ont vraiment un certain contrôle sur leurs enfants, c’est avant leur naissance. Après cela, leur caractère se développe trait pour trait, impitoyablement.
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Prendre de l’héroïne à petites doses, mais fréquemment, était bien plus dangereux, parce que le corps s’y habituait. Ce qui avait deux conséquences déplorables : la dépression, au lieu de disparaître, s’aggravait, et le patient devenait dépendant.
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Peu importe ce qu’on pouvait raconter sur lui, Churchill s’en fichait. Et quand bien même il serait la vile crapule que décrivaient au monde entier Lita, ses avocats et leurs complices de la presse, Churchill s’en fichait. Leurs opinions politiques diamétralement opposées ; le fait que l’un voie en Gandhi un fakir insignifiant, et l’autre un grand homme politique qui pouvait mettre l’Empire à rude épreuve ; le fait que l’un pense que le communisme pourrait faire disparaître l’injustice, tandis que l’autre le décrivait comme une machine de répartition égalitaire de la misère ; le fait que l’un ait ordonné, il y a un an à peine, de briser la grève générale des ouvriers britanniques, alors que l’autre assurait les syndicats de sa solidarité par un télégramme envoyé d’Amérique ; le fait que l’un soit le chancelier en exercice de Sa Majesté, et l’autre l’acteur le plus célèbre de tous les temps – tout cela, ils s’en fichaient. Ils avaient un ennemi commun, et celui-ci se trouvait en eux ; il ne les guettait pas dans la salle de restaurant vanille et or du très mondain hôtel Biltmore, ni à Hollywood, monde avide de scandales, ni dans le cerveau de quelque journaliste idiot, dans un cabinet d’avocats ou derrière le bureau d’un juge, ni au sein d’un parti ou dans une tranchée hérissée de barbelés – il était en eux, et c’est contre cet ennemi qu’ils formaient un pacte ; le reste n’était pas à l’ordre du jour, et ne le serait jamais.
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L’artiste trompait le bon Dieu. L’art n’était rien d’autre qu’une tromperie. Dieu a donné à l’artiste la grâce du talent, et qu’est-ce qu’il en fait ? Il montre sur scène une personne soit meilleure qu’elle n’est en réalité, soit pire. Dans les deux cas, il s’agit toujours d’une désapprobation de l’œuvre de Dieu.
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