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Citations sur Journal de Berlin (16)

J'aime voir à travers une larme transparente un avion décoller, I love you Terminal bella mia.
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Je connais la honte. Un des sentiments les plus nauséabonds collectés par moi dans mon riche réservoir de sentiments. Les sentiments, c'est laid, visqueux, avilissant... un être humain doué de sentiments n'est rien, zéro. Il ne fait peur à personne. Vraiment personne. Il est mou, faible, piétiné. Pauvre animal mû par un ensemble de réactions dues à des excitations extérieures.
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J'aurai aimé, ne fût-ce qu'un instant, voir le monde tel qu'il est, et non à travers mes yeux qui regardent mes yeux qui regardent le monde.
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Oh, si je pouvais me défaire de la prétention de comprendre mon prochain !
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Combien de couleurs ont les angoisses. Combien de manières d'éclore, les bourgeons de la folie. Combien de nuances, l'obscurité qui tombe. La littérature a réussi à jouer avec des définitions relativement vastes, la psychologie un peu moins. Dépression est le terme officiel. Personnellement je souffre de diverses sensations de douleur, de vide, d'inquiétude, de peur. Chacune revêt mille visages.
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Et tandis qu'on attend, pointe en soi la conscience qu'il n'y a pas de but. Il n'y en a pas. Et qu'il n'y a aucun raison d'agir : lutter pour son existence, bouger la main, ouvrir les yeux, changer de position dans le lit...
Alors vient le silence.
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Quand j'étais à l'extérieur, je ne sais plus quand c'était, j'ai compris que je n'avais même plus la force de respirer. C'était une telle fatigue que je me demandais comment je faisais pour être encore vivante. Et je ne parvenais pas à me calmer. La tête travaillait sans cesse. J'étais prête à tout pour me reposer, avec de telles blessures on a le droit de se reposer. Mais c'était pire, et on disait que j'étais folle. Sans cesse j'essayais d'être ce que je souhaitais jusqu'au jour où je n'ai plus eu de désir.
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Parfois, quand je pense à ce que je deviendrai, je me sens oppressée. Le plus effrayant est l'idée que rien ne se passe. Que la vie soit comme ça.
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Alors, les lèvres soudain tremblantes, elle m'a dit : " Tu sais, même dans les moments les plus terribles, sans la moindre porte de sortie, j'ai un petit espoir stupide que peut-être quelqu'un me sauvera. Pas de la mort. Mais de la douleur. C'est peut-être pourquoi je m'en sors à chaque fois, comme un clown qui fait la culbute. "
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J'ai envie de tuer ceux qui encensent la douleur, qui y voient une beauté sombre et élégante ! Ils croient qu'elle entraîne un sentiment d'existence brûlant enrichissant, qui justifie le léger inconfort qui l'accompagne. Ils sont bestiaux. Ignorants. Ils ne connaissent pas la laideur de la douleur dans le monde. La douleur est la déesse de la laideur. (p. 106).
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