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Critique de bilodoh


Des Carnets pas si noirs, une légère déception pour une fan finie.

Je n'ai pas pu résister à m'emparer de la suite de Mr Mercedes, d'autant plus que le quatrième de couverture citait le Washington Post : « une déclaration d'amour à la lecture et à la littérature américaine ». Tout un programme !

J'ai lu ces Carnets et j'ai retrouvé avec plaisir le talent de King pour faire vivre les personnages, particulièrement les peurs des enfants et leurs angoisses quand le malheur frappe la famille et que les parents se disputent.

J'ai bien aimé le décor, une petite ville américaine typique, mais pas celle des années 50 ou 60, celle du vingt-et-unième siècle. Une Amérique touchée par la crise financière, les fermetures d'usine et le chômage, comme dans Mr Mercedes où des personnes font la queue toute la nuit pour avoir une chance de décrocher un emploi.

J'ai aussi retrouvé les émotions du lecteur, l'amour des livres, un sentiment auquel je m'associe avec plaisir. Mais ici, cette passion pour l'écrit prend plutôt la forme d'un fanatisme pour le héros d'un roman. Un peu comme dans Misery, le héros de la fiction devient une idole tellement réelle qu'on ne peut accepter que l'auteur le fasse changer. Et le fan est prêt à tout, même à assassiner l'auteur…

Mais, je n'ai pas beaucoup ressenti ce qui fait habituellement la force de King, ce frisson du « et si c'était vrai » qui donne envie de vérifier qu'il n'y a pas de monstre caché sous le lit. Je ne me suis pas vraiment identifiée au lecteur fanatique… et je ne suis pas non plus un vieil auteur célèbre.

Peut-être ces lecteurs fous sont-ils plutôt la hantise d'un vieil auteur comme Stephen King ?
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