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sur 1308 notes
Bien avant d'ouvrir un nouveau Stephen King, on le hume, on le soupèse, on en scrute tous les contours. On peut même aller jusqu'à lire sa postface pour tenter de s'imprégner du type de magie qui va nous entourer, nous envoûter. On cherche des pistes, des indices qui vont nous faire saliver à l'avance de ce qui nous attend (sachant fort bien qu'on ne devinera pourtant pas grand-chose de ce que nous réserve le Maître).

Carnets noirs, avec son titre français bien plus explicite que l'original (Finders Keepers) et sa couverture magnifique, rend ces prémices d'approche encore plus réjouissantes. La question est donc : l'harmonieux ramage des mots du King est-il digne du plumage de (sur) la couverture ?

Si on vous présente ce roman comme une simple suite de Mr Mercedes, ne prenez pas cette allégation comme un fait établi. Oui, on y retrouve certains des personnages principaux de ce précédent roman. Oui, certains passages sont du pur thriller. Non, ce roman n'est pas juste un enchaînement logique de son prédécesseur, il est bien autre chose que ça.

Lecteur habitué, n'imagine pas te retrouver en terrain totalement connu, ce serait une erreur. Et toi nouvel arrivant, n'hésite aucunement à te plonger dans la lecture de ces Carnets noirs qui se suffisent à eux-mêmes.

Mister Stephen King ne pouvait aucunement se contenter de glisser sagement sur les flots d'une précédente histoire, encore moins quand on connaît la thématique choisie pour ce récit. Un thème qui obsède l'auteur depuis toujours : le pouvoir de la fiction. Ce pouvoir qui peut pousser un lecteur jusqu'à l'obsession (Misery en est une inoubliable illustration).

Rien de mieux que les propres mots de l'auteur pour résumer le sujet :
« Ces larmes sont l'indicateur du pouvoir suprême de la fiction. Ce même pouvoir qui a tiré des larmes à des centaines de milliers de gens apprenant que Charles Dickens était mort d'une attaque. le même qui, durant des années, a poussé un inconnu à venir poser une rose sur la tombe d'Edgar Allan Poe tous les 19 janvier, jour de l'anniversaire de Poe ».

Ce pouvoir semble angoisser l'écrivain au point d'en faire, une fois de plus, la voûte de cette intrigue. Une voûte qui n'augure pourtant en rien ce qui attend le lecteur. Stephen King a bien trop de bouteille (au sens figuré…) pour se laisser enfermer dans une idée unique. Il se divertit ! (il le dit d'ailleurs lui-même dans les derniers mots de sa postface : « Toi fidèle lecteur, si tu t'amuses, moi aussi ».

Et c'est très exactement cette combinaison qui fait que Carnets noirs est si difficile à lâcher. le propos est profond, il pousse à la réflexion et touche l'âme du lecteur assidu. Et il lui fait prendre un putain de pied aussi ! Parce que justement ce lecteur ne sait jamais sur quel pied danser entre tension extrême, pensées qui viennent du coeur et des tripes, et plaisir avouable.

King ne cherche rien d'autre que de distraire, et tant qu'à faire en le faisant de manière intelligente. Ce roman n'est sans doute pas à classer parmi ses écrits les plus majeurs. Effectivement, il a déjà abordé cette thématique. Et pourtant, il arrive encore à surprendre. Il arrive à se renouveler et à ne jamais radoter. Après toutes ces années et tous ces livres, ça tient réellement du miracle.

Le King actuel ne se gêne plus pour cacher ses influences (comme il l'avait fait avec Revival). Il crie son amour (et parfois balance quelques vacheries) pour les grands auteurs américains du siècle dernier, de ceux qui ont créé des héros si attachants qu'ils en sont devenus intemporels. Ce roman est aussi une jolie manière de leur rendre hommage, au point même d'en modifier ici sa manière d'écrire, à certains moments.

Mais, Stephen King ne vit pas au siècle dernier. Son propos et sa manière d'écrire sont très modernes et ancrés dans notre réalité (entre peinture de la crise actuelle et de notre société du divertissement). Et puis, il y a cette tension qui monte crescendo. Une intrigue qui prend des directions insoupçonnées et un final qui est proprement asphyxiant. Jamais le Maître n'oublie sa mission de distraire (et de toujours surprendre le lecteur).

A chaque livre on s'en étonne encore : l'auteur reste fidèle à lui-même tout en arrivant à se réinventer. C'est ça le pouvoir de la fiction. Stephen King en détient le pouvoir absolu.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Dire que je n'ai pas aimé, ce serait mentir ! Disons que ce deuxième volet de la trilogie Bill Hodges, je l'ai un peu moins apprécié que Mr Mercedes. Il renferme dans les deux premier tiers, ce que j'ai tendance à reprocher à Stephen King : « je prends mon temps pour installer le lecteur dans le roman, je m'attarde sur des détails qui n'ont pas toujours d'importance pour le reste de l'histoire, je décris une action propre à capturer le lecteur dans mon écrit et puis je poursuis pas une discussion à n'en plus finir sur des considérations philosophico-littéraires à propos des auteurs américains et de leur oeuvre »… ce qui fait retomber le suspens… C'est là un avis tout personnel : dans un thriller, je cherche de l'action. Je reconnais malgré tout que ces discussions entre passionnés de lecture, entre élèves et profs sont sans aucun doute nécessaires pour comprendre les personnages et leur évolution, pour tenter de se mettre dans la peau, de notre psychopathe de service particulièrement. Mais ces présentations à n'en plus finir ont pour conséquence une arrivée très tardive de Bill Hodges et ses assistants dans le roman.


Après ces considérations, le dernier tiers... J'ai adoré à tel point que je l'ai terminé à une heure du matin, attachée que j'étais à Bill Hodges depuis Mr Mercedes, un ancien inspecteur à la retraite bien sympathique et qui a trouvé de quoi occuper cette retraite en restant "flic-mais-pas-trop-quand-même" : pas d'arme si ce n'est son happy slapper fabrication maison, pas de moyens si ce n'est une informaticienne de choc à tendance autiste bien sympathique, Holly, un jeune afro-américain pas si écervelé qu'il en a l'air, et une liaison avec un flic en activité capable de prendre le relais si besoin.
Et le psychopathe qui fait merveille dès le départ, tourmenté à souhait, capable des pires actions sans émotion, qui rampe dans l'ombre, omniprésent pour le lecteur qui voit le danger planer sur les protagonistes. Un régal pour l'amateur de thriller.

Le dénouement est génial et plus que logique, je n'en dirai pas plus.

Et puis Stephen King ne nous abandonne pas à la fin de son roman, il laisse bel et bien envisager une suite et nous donne un avant-goût de ce que pourrait renfermer le troisième volet de ce cycle, bien alléchant… Je laisse passer quelques romans et j'attaque… (je n'aime pas lire plusieurs romans d'une même série à suivre… Je me le garde avec bonheur pour dans quelques temps.
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« Alea jacta est »

Les dés sont jetés, King a chuté... t'as replongé Steevie? Non ? ça aurait peut-être mieux valu.

Hé bien, hé bien, ouvrons ce Carnet Noir, essayons d'y voir plus clair.

Ce serait mentir que de dire que j'ai détesté l'histoire du gamin qui trouve un énorme pactole dans une mallette, et qui en use pour sauver sa famille. Valise dans laquelle se trouve également les manuscrits jamais publiés d'un écrivain (assassiné), écrit pendant sa retraite. Parallèlement, aussi, nous suivons le parcours du vrai « voleur » et « assassin » en question, qui, enfermé pour un autre délit, n'a qu'une seule attente : Retrouver ces manuscrits enterrés et les lire.

Il va pas être bien content le gaillard, d'avoir tout perdu.

Le scénario est « bon », je n'ai rien à en dire.

MAIS...

Il manque cruellement de « pep's », de frisson. La signature réel du King tout simplement. Quelque chose, de cru, de froid, de .... digne de lui. le roman, bien que parsemé de meurtre ci et là, (parfois), reste linéaire. On en attend d'avantage de Stephen, plus qu'on en attendrait d'autres auteurs. On sait déjà qu'il sait écrire! Ce qu'on attend en lisant des romans venant de lui, c'est sa signature personnelle ! Sa patte ! Et non : trois doigts de lui, deux de sa femme, un de son fils, etc.

Un brin commerciale.

Pour ne pas dire que des horreurs sur mon auteur favoris :

Il y a eu des choses, OUI, que j'ai aimées. le garçon qui trouve l'argent, (Peter Saubers), m'a touchée. Je le trouve, au vu de l'âge qu'il avait et des décisions qu'il a prises, courageux et intelligent ( la plupart du temps). J'ai apprécié sa répartie et son sens fraternel. Même s'il a eu peur ( normal quoi), j'ai trouvé son personnage intéressant. Un jeune qui ne pense pas qu'au sexe et aux nanas, un jeune qui s'intéresse de prés à la lecture et qui de façon parallèle, suis certaine idéologie de l'antagoniste, sans lui ressembler. En faisant « lui », les bons choix. Un bon fils.

Retrouver Bill et sa click, fut un plaisirs ajouté d'une certaine nostalgie.

De l'histoire, la partie qui m'a le plus intriguée, entraînée, exaltée c'est bien la mise en bouche/place de son dernier tome. Quelque chose me dit que « fin de ronde » va décoiffer !

Je le découvrirais en même temps que mon serial bonheur, ( greg ❤ )

LC

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Argh Stephen, Stephen.
Commente te dire.
Bon , je ne vais pas y aller par quatre chemins : je t'ai connu meilleur, bien meilleur.
Je t'ai entendu arriver avec tes gros sabots de ton bureau de Floride jusque dans ta petite maison du Maine ... et la route était pavée parce que tes sabots et bien ils claquaient forts, trop forts pour moi...
Je ne me suis pas ennuyée en te lisant, mais quand même un chouia de suspens en plus n'aurait pas fait de mal. Pourtant j'avais trouvé M. Mercedes si prometteur.
La seule chose qui m' a vraiment, mais vraiment plu dans ton roman c'est l'ouverture que tu as faites pour le troisième opus de cette série.. et là j'ai hate parce que rien que les quelques lignes d'horizon que tu nous livres me font très envie... bref même si je suis déçue par ce deuxième tome j'ai hâte d'avoir le troisième entre les mains. Et puis j'avoue que j'aime tes personnages alors juste pour voir ou tu vas les emmener.
Et puis te connaissant comme je te connais tu vas te surpasser juste pour faire plaisir à tes plus fidèles lecteurs. Hein Stephen ?

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Ce que j'ai ressenti: …Etre fan…Et lire tous les écrits de ton auteur préféré…

Etre fan….C'est un art. C'est vivre, ressentir, aimer. Mais jusqu'à quel point, peut on parler de fan attitude, et de la distinguer de la folie furieuse? Stephen a déjà emprunté ce chemin (il doit certainement savoir de quoi il parle….L'obsession des fans…),une fois déjà avec Misery, mais là, Carnets noirs vous emporte aussi surement que son prédécesseur sur les routes tortueuses des comportements border line des lecteurs.

En peu de temps je suis toujours aussi surprise d'accrocher autant au King: il a un talent indéniable, une imagination de dingue, une force d'écriture qui vous happe! J'en suis fan…Ahhhhhhhh mais maintenant, je vais craindre de dire une chose pareille: et s'il croyait que je suis de la trempe de Morrie???!!!!

L'une des révélations les plus électrisantes dans la vie de lecteur, c'est de découvrir qu'on est un lecteur – pas seulement capable de lire, mais amoureux de la lecture. Éperdument. Raide dingue. le premier livre qui donne cette impression ne s'oublie jamais et chacune de ses pages semble apporter une nouvelle révélation, une révélation qui brûle et qui enivre : Oui ! C'est ça ! Oui ! Je l'avais vu aussi ! Et bien sûr : C'est exactement ce que je pense ! C'est ce que je RESSENS !

Plus sérieusement, j'ai beaucoup aimé cette lecture, car le King rend hommage à la lecture, aux mots, à la force d'une passion, à quelques auteurs. On aimerait détenir ce petit trésor de Moleskine, le découvrir, le choyer et pouvoir le partager(Ben, oui, moi je suis contraire à l'égoïsme et l'exclusivité: Partageons tous en coeur!)…De Pete à Mollie, nous faisons un tour d'horizon de l'Amérique, ses difficultés , ses angoisses. Par la passion de la lecture, ses deux héros s'unissent autour d'une oeuvre cachée, et nous entraine dans leur course folle.

J'ai hâte de découvrir le troisième tome, car il annonce un peu plus de fantastique, une note un peu plus troublante…Et c'est bien comme cela que je préfère le King!
Lu en LC avec Belette2911, passez voir sur le blog , ou sur ce site son avis....;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Pas le meilleur, pas le pire non plus…

Le problème, quand un écrivain, dès ses toutes premières oeuvres, nous fait prendre conscience que

« L'une des révélations les plus électrisantes dans une vie de lecteur, c'est de découvrir qu'on est un lecteur – pas seulement capable de lire (ce que Morris savait déjà), mais amoureux de la lecture. Eperdument. Raide dingue. » (p. 138.),

c'est que l'on devient exigent. Très. Trop ?

Pour un autre que King, ce serait un thriller bien plus que correct. Mais pour un King… Il m'a manqué, je ne sais pas… l'étincelle ? La passion ? La fougue de la jeunesse ? C'est vrai qu'il n'est plus tout jeune l'auteur de Ça, Simetierre, Shining, Jessie, Dolores et bien sûr, Misery: j'en passe et des meilleurs. Parlons-en de Misery : en lisant la quatrième de couverture, on ne peut s'empêcher d'y penser. Mais avouons que sans être une resucée d'Annie Wilkes (1 point pour king), son Morris Bellamy, quoique bien barré dans sa tête également, fait bien pâle figure face à notre passionaria littéraire préférée. Avec des thématiques devenus récurrentes depuis belle lurette, il se répète le King, il tourne en boucle, à l'obsession, bref il radote, éprouvant la formule éculée.
Ou bien c'est moi deviens une vieille râleuse…

Mais voilà que je me fais plus sévère que je ne l'aurais voulu : oui, il y a du positif, du bien à dire de ces Carnets noirs. À mon sens, le principal intérêt tient dans les deux personnages principaux. Animés de la même fascination, l'un sombrera dans la folie meurtrière et autodestructrice tandis que l'autre gardera raison et humanité. Ça, on pouvait le deviner, je ne dévoile rien. Ce que j'ai surtout apprécié, c'est la manière qu'ils ont de marcher dans les pas l'un de l'autre tout en faisant deci delà un pas de côté. Chacun sa route, chacun son chemin, finalement, l'un menant au meilleur, l'autre au pire.

Autre preuve que King n'a rien perdu de son savoir-faire pour nous raconter une histoire: même si je ne tournais pas les pages de son roman avec autant de frénésie que dans mon jeune temps (pas si lointain), celui-ci m'a quand même tenue éveillée jusque tard dans la nuit et m'a suffisamment intriguée pour que j'entreprenne la lecture de la trilogie dans son entièreté.
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Des Carnets pas si noirs, une légère déception pour une fan finie.

Je n'ai pas pu résister à m'emparer de la suite de Mr Mercedes, d'autant plus que le quatrième de couverture citait le Washington Post : « une déclaration d'amour à la lecture et à la littérature américaine ». Tout un programme !

J'ai lu ces Carnets et j'ai retrouvé avec plaisir le talent de King pour faire vivre les personnages, particulièrement les peurs des enfants et leurs angoisses quand le malheur frappe la famille et que les parents se disputent.

J'ai bien aimé le décor, une petite ville américaine typique, mais pas celle des années 50 ou 60, celle du vingt-et-unième siècle. Une Amérique touchée par la crise financière, les fermetures d'usine et le chômage, comme dans Mr Mercedes où des personnes font la queue toute la nuit pour avoir une chance de décrocher un emploi.

J'ai aussi retrouvé les émotions du lecteur, l'amour des livres, un sentiment auquel je m'associe avec plaisir. Mais ici, cette passion pour l'écrit prend plutôt la forme d'un fanatisme pour le héros d'un roman. Un peu comme dans Misery, le héros de la fiction devient une idole tellement réelle qu'on ne peut accepter que l'auteur le fasse changer. Et le fan est prêt à tout, même à assassiner l'auteur…

Mais, je n'ai pas beaucoup ressenti ce qui fait habituellement la force de King, ce frisson du « et si c'était vrai » qui donne envie de vérifier qu'il n'y a pas de monstre caché sous le lit. Je ne me suis pas vraiment identifiée au lecteur fanatique… et je ne suis pas non plus un vieil auteur célèbre.

Peut-être ces lecteurs fous sont-ils plutôt la hantise d'un vieil auteur comme Stephen King ?
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« M. McFarland peut bien penser qu'il a plus l'âge d'être un loup, mais ce que son agent de probation ignore, c'est que Morris a déjà tué trois personnes, et que conduire une voiture n'est pas la seule chose qui revient aussi facilement que monter à vélo ».

Dans ce deuxième volet « Bill Hodges », le King revient à ses intrigues mettant en scène des écrivains, ce qui nous a valu dans le passé d'excellents romans. En quelques mots Morris Bellamy était en 1978 un fan absolu d'un écrivain nommé John Rothstein, auteur notamment d'une trilogie qu'il mettait au-dessus de tout. Enfin pas le troisième volume : Morris estimait que Rothstein avait trahi son personnage fétiche en en faisant un vendu évoluant dans le milieu publicitaire.

Il trouve la trace de Rothstein, qui vit en reclus et n'a rien publié depuis 15 ans. Avec deux complices il s'introduira chez l'écrivain, dans le but de le voler. Mais ils repartiront avec, en plus d'une forte somme en liquide, plus de 140 carnets Moleskine contenant des inédits de l'auteur.
Morris est finalement condamné à perpétuité pour un autre crime, un viol. Il a eu le temps de cacher l'argent et les manuscrits dans une malle enterrée. Il restera incarcéré 35 ans. Ce qu'il ignore à sa sortie de prison conditionnelle c'est que la malle est vide : tout son contenu a été découvert quelques années plus tôt par un adolescent, Pete Saubers.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me suis pas vraiment laisser embarquer dans ce roman que j'ai trouvé par moments un peu longuet, ce qui est un comble pour cet auteur réputé pour sa science du suspense. L'aspect horrifique est pourtant là : on sait qu'à chaque page tous les personnages sont en danger et que l'auteur ne reculera pas devant une mort qui sert son intrigue.
La fin est un peu décevante : si Pete a tant aimé ces carnets, et notamment ceux qui contiennent les deux romans supplémentaires à la trilogie, pourquoi ne pas les avoir copiés ? (Photocopies, photographies, les moyens de numériser ne manquent pas aujourd'hui…) tout en laissant à l'abri les originaux.

Stephen King prend le temps, à la fin, de préparer l'affrontement final de Bill Hodges et du Mal, incarné par un certain Brady Hartsfield, qui n'est autre que le « tueur à la Mercedes » du premier volume. Je ne suis pas sûr de lire cet ultime (je crois) volet au titre de Fin de Ronde.
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Pendant le premier tiers de la lecture de Carnets Noirs je me suis senti décontenancé par l'histoire que Stephen King nous délivre ici. Je me suis dit : « ben c'est quoi le rapport avec Mr Mercedes ». Je m'attendais à une suite (bête et méchant que je suis) repartant sur la fin du premier livre.

Et bien ! non. L'histoire (au début) entremêle deux personnages principaux à deux époques différentes…
Une fois plongé dans le récit j'ai eu du mal à décrocher. Ça a tout simplement été une lecture addictive. Bon j'avoue, avec moi c'est souvent le cas dès que c'est le King.

J'ai eu le plaisir de retrouver Bill Hodges, Jérôme Robinson et Holly Gibney, un personnage dont j'affectionne énormément la personnalité que Stephen King en fait ressortir.

Je pense que Carnets Noirs peut être lu indépendamment de Mr Mercedes. Cependant si vous avez l'intention de lire l'intégralité de la trilogie, je vous conseille de commencer par Mr Mercedes. Stephen King délivre de nombreuses informations dont le dénouement final ce qui gâcherait votre plaisir.

Je continu la trilogie avec Fin de Ronde et je suis certain que je vais me régaler avec la conclusion de cette trilogie.

Bonnes Lectures ; -)
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Un deuxième tome dans lequel on retrouve l'ex inspecteur Hodge, bien qu'un peu tardivement dans le récit et qui m'aura bien plu. King retourne a ce qu'il connait bien, le fanatisme littéraire si on peut dire ça comme ça. C'est toujours bien construit, plutôt efficace et j'ai encore une fois passé un bon moment . Quelques ressemblances un peu dans la façon d'enquêter avec son scooby gang mais comme il n'y a que 3 romans avec eux pour le moment, je ne vais pas me lasser tout de suite. J'ai beaucoup apprécié les nombreux liens avec le tome 1 et bien sûr Brady, comme une promesse d'un troisième tome réjouissant et l'arrivée peut être du surnaturel....
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