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Critique de PetiteBichette


J'avais envie de découvrir Stephen King, et comme je ne suis pas très versée dans l'horreur ce livre m'est apparu comme une bonne entrée en matière.
Dans ce conte de fées, la partie que j'ai le plus aimée est paradoxalement celle qui se situe avant le conte proprement dit, lorsque le King met en place son héros, Charles Read, dit Charlie, un jeune garçon de dix-sept ans encore au lycée, grand sportif qui excelle tout particulièrement au baseball.
Dans cette première partie, Charlie va venir en aide à un inquiétant voisin, M. Bowditch, un vieil homme acariâtre, qui vit dans une maison ressemblant à celle de Psychose. Un lien va peu à peu se tisser entre Charlie et M. Bowditch et surtout sa vieille chienne berger allemand Radar.
Ensuite le soufflé de mon enthousiasme est retombé, l'auteur se joue de multiples références, jusqu'à donner le tournis au lecteur ; actuelles comme Hunger Games ou piochées dans de vieux films ou séries (Psychose, Columbo, …), des romans (le mythe de Cthulhu de Lovecraft, Dracula, Frankenstein, …) et bien sûr tous les contes de fées - en tournant en ridicule notre imaginaire Disney - si loin de la cruauté originelle de ceux des frères Grimm.
J'ai regretté cependant des longueurs dans cet énorme pavé et parfois des personnages un peu trop nombreux, en particulier dans Deep Maleen, même si Stephen King parvient à tenir le rythme effréné auquel il soumet Charlie et ses lecteurs. Ainsi, si je me suis attachée aux personnages de Charlie, Radar et M. Bowditch, j'ai trouvé les personnages du conte de fée plus transparents et sans grande saveur.
Le langage de certains personnages est assez vulgaire, c'est assez dommage, cela n'apporte rien à l'intrigue et de ce fait je ne conseillerais pas cette lecture à de trop jeunes ados, pas avant 14/15 ans je dirais. J'ai trouvé aussi agaçante certaines formules redondantes et l'utilisation systématique des lettres capitales pour exprimer le volume sonore élevé de Claudia dû à sa surdité.
Je ressors de la découverte de cet autre monde, nommé Empis (de mal empis ?), un peu étourdie mais j'aurais aimé être un peu plus surprise, toutes les scènes ayant déjà été vues quelque part. le personnage du prince manque cruellement d'originalité et la fin est trop convenue.
Si je n'ai pas été complètement convaincue par cet opus qui manquait un peu de piquant, il m'a donné l'envie de mieux connaître l'oeuvre du King, et de sentir plutôt des sueurs froides courir le long de mon échine …

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