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Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782226475534
736 pages
Albin Michel (29/03/2023)
  Existe en édition audio
4.08/5   1081 notes
Résumé :
Charlie Reade ressemble à un lycéen ordinaire, sportif et bon élève. Mais il porte un lourd fardeau : sa mère a été tuée dans un accident avec délit de fuite quand il avait dix ans, et le chagrin a poussé son père à boire. Charlie a appris à en prendre soin.
À dix-sept ans, Charlie fait la connaissance d'un chien, Radar, et de son maître vieillissant, Howard Bowditch, un reclus qui vit dans une grande maison au sommet d'une colline, avec une remise fermée à c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (227) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 1081 notes
Il était une fois un garçon qui s'appelait Charlie. Il a perdu sa mère dans un terrible accident de la route, il n'avait que sept ans et se retrouva seul avec un père qui avait sombré dans l'alcoolisme. Malgré ses épreuves, à dix-sept, c'est un jeune équilibré, sportif et bon, le genre de gentil ado à aider les autres dans le besoin, en l'occurence M. Bowditch, un vieil excentrique vivant reclus dans une toute aussi vieille maison victorienne délabrée, avec son vieux berger allemand Radar. Jusqu'à ce que des bruits inquiétants s'échappent du cabanon fermé à clef au fond du jardin ...

Avant de se rendre dans le conte de fées, l'auteur prend le temps ( 200 pages sur 700 ) de poser le personnage de Charlie, ses tenants et aboutissants, ses émotions. J'ai toujours trouvé que Stephen King était un des auteurs à savoir le mieux parler de l'enfance et l'adolescence, et une nouvelle fois je suis conquise par sa justesse à évoquer ce passage sensible qu'est le seuil entre l'enfance et l'âge adulte. On est immédiatement connecté à Charlie puis au duo attachant qu'il forme avec la chienne Radar.

Et puis Charlie découvre le portail d'accès à un Autre monde, sur fond d'intemporelle lutte entre le Bien et le Mal. On retrouve tout ce qui constitue les habituels contes de fées : une princesse belle et déchue, un usurpateur maléfique, une malédiction, une prophétie annonçant un sauveur. Il y a également de très nombreuses références et clins d'oeil : les contes de Grimm, Jack et le haricot magique, le Monde de Narnia, la série Once upon a time, les films L'Histoire sans fin et le Magicien d'Oz, Hunger games, Lovecraft et L'Appel de Cthulhu entre autres.

Pourtant, si le récit fait écho de partout, les références nous parviennent filtrées à travers le monde et les personnages construits par Maître King qui sait apposer fermement sa signature sur les contes de fées à l'ancienne. La lecture semble ainsi à la fois familière et pleine de rebondissements étranges et inattendus avec sa touche dark fantasy.

Beaucoup de personnages peuplent le royaume d'Empis, sans doute trop pour établir une profonde relation entre eux et Charlie, comme l'auteur en a installé entre lui et M.Bowditch ou Radar. Mais on se laisse porter par la richesse des descriptions et décors de cet inquiétant monde parallèle. Et séduire par le personnage principal. Charlie a le charme et la simplicité des personnages unidimensionnels. Sans aucune ambiguïté, il incarne la rectitude morale et se montre surnaturellement courageux, intelligent et adaptable pour un jeune homme de dix-sept ans.

On adore découvrir comment notre héros va grandir et affronter le « puits sombre en chacun de nous » au fil des épreuves qui s'imposent à lui dans ce conte initiatique vintage plein de charme, étonnamment rafraichissant, qui rallume notre âme d'enfant. Il ne manque qu'une étincelle magique qui aurait mis le feu au récit.

PS : chaque chapitre commence par une illustration du français Nicolas Delort ( les pairs ) et du chilien Gabriel Rodriguez ( les impairs ), elles spoilent un peu mais qu'elles sont réussies !

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Semaine à marquer d'une pierre de la couleur qui vous sied. Pour ma part, je choisirai une pierre bleue, de la couleur de la couverture du roman.
Quittez cet air interloqué, je vous explique.
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Stephen King est mon auteur chouchou-doudou, et jusqu'à ces dernières années, je me jetais systématiquement sur tout nouvel écrit. Et puis à un moment, j'ai arrêté, prise par d'autres urgences.
Entretemps, j'ai relu d'autres livres plus anciens, mais aucun nouveau.
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Et puis d'un coup, j'ai eu envie d'en lire un, parce qu'il faut dire que si je jette l'oeil sur ses anciens, je me les referais bien tous.
Et Conte de fées m'a tendu les bras.
Événement remarquable, d'où la pierre. :)
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J'ai commencé ma lecture, tous poils au garde-à-vous, l'émotion au bord du coeur. Je savourais chaque mot, chaque phrase.
C'était magique.
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Conte de fées représente 1000 pages sur liseuse, il faut dire.... J'ai passé plusieurs jours en compagnie de l'écrivain.
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Immersion immédiate dans la vie de Charlie, 17 ans, sportif d'excellent niveau dans plusieurs équipes.
Il vit dans un village avec ses parents, plutôt modestes, mais aimants. Jusqu'au jour où en traversant un pont pour aller acheter un poulet, sa maman s'est fait renverser par une voiture. Je vous passe les détails, vous les verrez dans le livre.
Son père ne s'en remettant pas, il sombre dans l'alcoolisme.
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Le paysage s'est quelque peu assombri pour notre Charlie, qui se met à faire quelques bêtises avec un ami qui l'entraîne un chouia.
D'un autre côté, il ne sait pas comment aider son père, ça le désespère.
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Un jour, alors qu'il se rendait au lycée, il entend un chien aboyer et des gémissements.
La maison, j'vous dis pas... elle aurait pu abriter Norman Bates. Personne ne s'en approche volontairement.
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Mais Charlie va voir; Il découvre un vieux berger allemand fifille auprès de son maître, lequel est tombé de l'échelle à l'aide de laquelle il débouchait la gouttière. Rassurez-vous, la gouttière n'a rien !
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L'homme, âgé et acariâtre, ne le reçoit pas vraiment aimablement. Mais bon, il a une jambe cassée, donc il ne peut qu'accepter l'aide de l'adolescent.
La chienne s'appelle Radar et j'en suis tombée amoureuse, bien évidemment.
Je vous laisse découvrir les péripéties qui s'ensuivent.
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Charlie apprend à connaître le vieillard, et réciproquement.
Est-il un vieillard ordinaire ? Que nenni.
Il sera amené à confier une mission à Charlie et le jeune garçon découvrira un autre monde.
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Stephen King joue avec les personnages et auteurs de contes, de fées si l'on veut. Comme il le dit "Ce n'est pas ce genre de Conte de fées".
Ce roman est un hommage à Lovecraft. L'auteur évoque Poe, Grimm... etc.
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Une vraie mine de références culturelles, mais j'ai tout reconnu, donc à la portée du premier venu.
Comme d'habitude, ses opinions personnelles se glissent dans le récit.
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J'ai adoré les personnages, y compris les secondaires qui sont bien croqués, même si certains ne font que passer.
Je me suis attachée à Charlie, à Radar, et à bien d'autres.
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La fantasy n'est pas du tout ma tasse de thé, pourtant. Je n'en ai quasiment jamais lu, du reste. Mais là je n'ai pas du tout été perdue.
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Je ne tarderai pas autant à lire un nouveau S.K., c'est sûr et certain.

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir avec Stephen king.
Alors bien sûr la plume de l'auteur est inégalable, ses références, ses piques a Trump, ses longueurs, son humour... Tout y est, comme a son habitude.
Mais cette fois ci il nous emporte loin dans ses contes de fées.

Il met du temps ( pour mon plus grand plaisir) a poser les personnages et son histoire. le tiers du roman est consacré à cela.
Quand je dis pour mon plus grand plaisir, c'est que je trouve que Stephen king est terriblement efficace quand il met en relation un jeune et un vieillard.
Il arrive à instaurer une relation unique entre ces deux personnages, tellement forte et réaliste. Et pourtant, je me dis que ici ce n'était pas gagné car le très acariâtre Mr Bowditch m'a fortement fait penser à Client Eastwood dans Gran Torino.
En fait, je crois que Stephen king crée un sentiment d'empathie tellement fort qu'on ne peut qu' accrocher a ce couple atypique.
Cette partie du roman m'a directement ramenée à un autre roman de Stephen King que j'ai adoré et qui n'est autre que Coeurs perdus en atlantide.

La suite du roman nous plonge au coeur des contes de fées définis par l'auteur. C'est une fois encore très travaillé, avec des personnages et un univers extrêmement détaillés.

La quête du jeune Charlie nous ramène aussi directement à un autre roman du Maître ( mais écrit a 4 mains avec le regretté P. Straub) : le talisman des territoires.

Il faut aussi noter toutes les références a d'autres oeuvres, a d'autres auteurs. D'ailleurs clairement ce roman est un hommage a Lovecraft.

En tout cas le Maître traite de nombreux sujets qu'il maîtrise a la perfection, sans doute parce qu'il les a vécu pour une grande partie.

Enfin je ne vais pas m'étendre, j'ai adoré ce roman ou Stephen king a su me faire voyager au travers de ses contes de fées.
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Même après des décennies et des décennies, Stephen King arrive encore à surprendre. Rien ne semble en effet plus différent que son précédent roman, Billy Summers, avec ses deux pieds (moins un orteil) dans la réalité et ce Conte de fées. Et pourtant, dès les premières pages, on reconnaît immédiatement sa patte, unique.

Ce nouveau livre est un peu le couteau suisse de l'auteur, tant il est multi-usages, multipliant les atmosphères, mélangeant les genres. Tout au long de ce pavé de 730 pages, on se retrouvera tour à tour dans une ambiance intimiste, avec des passages dignes d'un Game of Thrones, une omniprésence de l'aura de Lovecraft, et même des moments à la Hunger games.

D'ailleurs, King ne cache pas que ce livre est un hommage aux génies du passé ; ambiance nostalgique. le livre est d'ailleurs dédié à H.P. Lovecraft, Robert E. Howard (père de Conan) et Edgar Rice Burroughs (papa de Tarzan et de nombreuses histoires de SF). Mais on peut aussi citer le Magicien d'Oz, Edgar Allan Poe ou encore Ray Bradbury. Et puis ces vieux films qui passent sur la chaîne américaine TCM.

Ayez l'esprit ouvert, le King va vous plonger dans un monde parallèle. Comme il aime ses lecteurs, il en prend soin, et le fait doucement, par étapes, comme s'il nous laissait tremper les doigts de pieds dans l'eau glacée, avant de nous plonger dans le grand bain.

Il use d'un bon tiers du livre pour présenter ses personnages : Charlie 17 ans, son père, Mr Bowditch le vieil homme, et son (vieux) chien Radar. L'auteur prend son temps, mais il sait ce qu'il fait. Les relations entre le jeune homme, le vieil irascible et le chien en fin de vie sont touchantes au possible. A tel point qu'une fois ferrés, vous ne pourrez plus vous passez d'eux.

Cette partie du livre fait indéniablement penser à la novella le Téléphone de M. Harrigan, et sera l'occasion de développer des thématiques chères à l'écrivain. L'enfance, le brutal passage à l'âge adulte, l'alcoolisme du père.

La vieillesse aussi. Avec comme déclencheur l'accident du vieux Bowditch et sa rééducation bien décrite en terme de sensations, comme un rappel de ce qu'a vécu King lui-même lorsqu'il avait été renversé par une voiture.

Quand on est, comme moi, fan de Stephen King, ces thèmes vibrent puissamment, et le foisonnement du roman fait penser à une sorte de Best of. Ou de testament anticipé. A 75 ans, l'auteur sait qu'il ne lui reste plus tant de livres à écrire…

Après ce début en douceur, modèle du genre, c'est donc dans un univers de fantasy qu'est plongé le lecteur, où pointent magie et monstres. Avec comme ligne de vie les contes de fées. Mais dans leurs versions traditionnelles et sombres, à des années lumières de l'esprit Disney (que l'auteur moque régulièrement tout au long de ces pages).

Vous vous sentirez à la fois en terrain connu, et déstabilisés par la manière dont l'auteur tord ces vieilles histoires, et lâche son imaginaire.

Le jeune Charlie va changer de monde, devoir surpasser son statut d'adolescent dans un univers qui lui semblera si étrange et pourtant parfois familier. Avec le chien Radar comme boussole.

Un voyage entre rêves et cauchemars qui n'est évidemment pas sans rappeler le Talisman des territoires, même si, ici, il n'est pas question de sauver sa mère (celle de Charlie est morte), mais le chien auquel il s'est tant attaché. Comme si on lui donnait une seconde chance.

A travers les deux mondes, c'est bien une histoire de rencontres. Et d'amitié, d'abord entre deux êtres que tout semblait éloigner (et puis le chien, gentil chien, King est un amoureux des canins).

Ces deux tiers suivants sont une ode à l'Imaginaire, avec ce mélange détonnant d'aspects contemporains confrontés à un monde magique, aux fables. Une fantasmagorie débridée, où Stephen King s'amuse comme un petit fou, explose les codes, les cases, mélangeant avec bonheur passages drôles et carrément sordides.

Les esprits trop cartésiens devront lâcher la bride pour bien profiter de cette histoire dense et inventive, souvent folle, toujours à l'affût de la malice de l'auteur à la raccrocher aux mythes connus.

Malgré quelques temps un peu plus faibles, l'épaisseur de l'univers créé, les liens avec ces autres histoires universelles (et certains classiques du King), la puissance des émotions ressenties, et la créativité persistante, font de cette lecture un moment hors du temps.

Conte de fées est une histoire d'amour plus forte que les pires horreurs, dans un monde parallèle où un jeune garçon (sportif) se doit d'endosser une cape de sauveur.

Qu'il est difficile de sortir de cet univers, et de passer à un autre livre, tant le talent de conteur de Stephen King est unique. Magique, aurais-je même envie de dire. Ce livre en est une sorte de condensé en forme de feu d'artifice.

A noter que de formidables illustrations sont présentes à chaque entête de chapitres, de Gabriel Rodriguez (dessinateur des BD « Locke and Key » tirées des histoire du fils de Stephen, Joe Hill), et du français Nicolas Delort.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Après la fiction historique et le voyage dans le temps avec « 22/11/63 », le fantastique et le paranormal avec « Joyland », l'horreur et le thriller surnaturel avec « Simetierre », j'ai choisi un genre pour lequel j'ai une affinité particulière depuis toujours, la Fantasy.
Je dois bien avouer que Stephen King parcourt les différents genres littéraires avec aisance et efficacité. Ce que j'apprécie particulièrement dans ses romans, c'est sa façon de dessiner lentement ses décors, ses personnages, les habillant d'un passé, d'une personnalité, d'expériences, d'un regard sur le monde. Il a cette capacité à nous rendre ses personnages proches, on les voit de l'intérieur, on saisit leurs pensées et on perçoit leurs émotions, leurs sentiments, leurs désirs, leurs faiblesses.

*
Charlie Reade n'a que dix ans lorsque sa mère est tuée dans un accident de la voie publique. Son père sombre de jour en jour dans l'alcoolisme, le laissant seul, livré à lui-même.

« La peur et le chagrin laissent des traces. »

L'histoire débute réellement quelques années plus tard, au moment où, rentrant du lycée, il sauve un de ses voisins, Howard Bowditch. Il connaît peu ce vieil homme bougon et solitaire qui, avec son vieux berger allemand Radar, fait peur aux enfants du quartier, mais il va décider de l'aider et se prend très vite d'affection pour l'homme et son chien.
Howard Bowditch est un vieil homme mystérieux et cachotier qui vit replié sur lui-même dans sa grande maison isolée. Et pour cause, son passé est étrange et renferme de sombres secrets. Charlie, en s'insinuant dans son quotidien, va gagner sa confiance et percer les défenses du vieil homme qui va lui ouvrir les portes du monde d'Empis.

Imperceptiblement, l'auteur s'aventure sur les territoires de l'imaginaire où fiction et imaginaire, contes de fées et réalité s'entremêlent. Il insère des petites touches d'étrangetés, des bruits insolites et inquiétants pour finalement nous faire basculer totalement dans un monde fantastique qui nous ramène aux contes qui ont bercé notre enfance et nos rêves d'enfant.

*
J'ai adoré ces liens d'amitié et de solidarité intergénérationnelles qui lient peu à peu les personnages. le regard du narrateur est doux, un brin nostalgique et triste. Il m'a rappelé le héros de Joyland, Devin Jones.

« Il y a un puits sombre en chacun de nous. Et il ne se tarit jamais. Mais vous vous y abreuvez à vos risques et périls. Car c'est une eau empoisonnée. »

Un mention spéciale pour Radar : comme Charlie, j'ai eu un gros coup de coeur pour ce personnage canin !

« … je crois que les chiens sentent la nature profonde des gens et ils se fichent de leur apparence. »

*
A partir du moment où le pays d'Empis se dévoile, le lecteur glisse dans la magie du monde merveilleux des contes de fées peuplé de créatures fantastiques, d'animaux qui parlent. Mais cet univers enchanteur se meurt, envahi par un mal pernicieux où les hommes semblent atteints d'une terrible malédiction, où les papillons monarques meurent par milliers.

« La grandeur et la beauté ont été remplacées par la grisaille, la malédiction et la maladie. »

L'auteur a réussi à trouver ce juste équilibre entre douceur et tension, entre vie et mort, entre l'univers des contes de notre enfance et le passage délicat au monde des adultes. J'ai été à nouveau conquise par ses talents de conteur, par l'univers dépaysant qu'il développe, par le développement de ses personnages pour lesquels j'ai eu un profond attachement, par son style ample et immersif, par son atmosphère très réaliste et visuelle qui se teinte de magie, de tension, d'inquiétude et de détresse.

Mais pour tout avouer, j'ai été moins sensible à la deuxième moitié du roman où le bien et le mal s'affrontent, où un adolescent discret se transforme en prince et tombe amoureux de la princesse de ce royaume. Plus tendue, plus dans l'action, elle m'a cependant moins touchée émotionnellement, même si j'ai aimé ce monde magique à la beauté fragile.

*
Stephen King a vraiment un style fluide très agréable à lire. J'aime ses récits où chaque détail fait appel à notre imaginaire, dessinant page après page un monde inconnu nourri de nombreuses références littéraires ou cinématographiques, notamment les frères Grimm, Charles Perrault, Lovecraft ou Bram Stoker, en passant par Walt Disney, Star Wars ou encore la maison hantée dans « Psychose » d'Alfred Hitchcock.

*
Pour finir, je dirais que l'histoire porte en elle le charme de ses personnages, une atmosphère à la fois nostalgique et merveilleuse, une histoire pleine de rebondissements, une fantaisie dans son intrigue. Ce roman féérique est une ode aux histoires, aux contes d'hier et d'aujourd'hui.
Mon plaisir de lecture a été véritable, même si j'ai préféré les autres romans mentionnés plus haut.

« Pour ce qui est du monde d'où je viens… Je pense que tous les mondes sont magiques. On s'y habitue, voilà tout. »
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critiques presse (5)
Elbakin.net
12 juillet 2023
Une des forces du roman est indéniablement la plume de Stephen King et son pouvoir d’immersion. Qu’il s’agisse de décrire une rue mal famée ou de nous faire éprouver un sentiment de terreur dans les moments les plus intimes, l’auteur excelle dans la création d’images.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
LeMonde
22 mai 2023
Avec King, les familles sont rarement conformes à l’idéal américain. Malgré quelques longueurs, Conte de fées se lit avec plaisir, comme un vrai conte qui regorge de pépites d’or, de cafards géants, de secrets de longévité et de lieux éclairés par deux lunes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeDevoir
15 mai 2023
Le maître de l’horreur (et plus) s’aventure dans la forêt des contes avec une tendresse envoûtante.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Ensorcelant. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit lorsqu’on pense à ce tout nouveau Conte de fées signé King. Et pourtant, l’auteur prend vraiment son temps avant de nous plonger dans le feu de l’action.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
SudOuestPresse
17 avril 2023
Plongée initiatique dans les abîmes du mal, le dernier livre de l’écrivain américain est aussi une étonnante méditation sur la souffrance et la réparation.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
Comme on dit , il n'était pas l'ampoule la plus brillante du lustre ,ni le couteau le plus affûté du tiroir .
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"L'ironie ,c'est bon pour la santé. "
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"Le temps ,c'est de l'eau ,Charlie .La vie n'est rien d'autre que le pont sous lequel il passe ."
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J'avais vécu avec un alcoolique pendant plusieurs années et je savais reconnaître un mensonge quand j'en entendais un .
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Quand on aime, les cicatrices ont la beauté des fossettes.
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