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Critique de bilodoh


Un esprit criminel a pour but de provoquer le suicide de centaines de personnes, ce dernier volet de la trilogie n'est pas un polar, mais relève plutôt de la science-fiction fantastique. Les personnages déjà développés dans Mr Mercedes et Carnets noirs sont de retour, dans une intrigue qui tient en haleine, mais effleure aussi des sujets douloureux, qui font en quelque sorte partie de l'horreur de notre réalité quotidienne.

Le suicide, c'est 40 000 personnes par an aux USA. Selon l'OMS, dans le monde, c'est 800 000 personnes par an, une personne toutes les 40 secondes. Avec un peu de calcul, en cinq ans ce sera 4 millions de personnes! Et c'est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, provoquant des vagues de suicide trop souvent alimentées par les réseaux sociaux…

Pour compléter le drame, Bill Hodges, le policier retraité héros de la série, est malade. Il doit de toute urgence voir son médecin. Serait-ce le monstre du cancer qui se profile à l'horizon? Et si c'est le cas, cela vaudra-t-il la peine d'entreprendre des traitements même si les chances de succès sont minces? Et n'est-il pas plus important de continuer l'enquête, d'arrêter d'abord les agissements meurtriers?

Pour apprécier la prose de King, il faut accepter le « paranormal » et se laisser entraîner dans cet imaginaire fantastique où la télékinésie devient possible. Mais ses images fortes sont aussi ancrées dans la réalité, nous offrant un miroir des monstres qui se cachent dans les rouages nos sociétés ou au fond de nous-mêmes.

(Il s'agit de la version originale anglaise sortie en juin 2016, car la traduction française n'est pas encore disponible au moment où j'écris cette critique.)
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