Deuxième livre que je lis sur l'île de Lampedusa, lieu d'arrivée de très nombreux migrants depuis avant 2013.
Le premier, roman de
Laurent Gaudé, récit d'un capitaine de bateau de gardes-côtes chargé du sauvetage de bateaux en mer suivant la loi européenne reconnue.
Le capitaine finit par vivre un vrai cas de conscience et un chamboulement de sa personnalité, de ses valeurs.
Ici, Emme-Jane
Kirby, journaliste britannique remporte un prix pour son reportage sur le sauvetage des migrants.
A cette occasion, elle rencontre bien
l'opticien de Lampedusa qui a activement avec ses amis participé au sauvetage de 47 personnes en mer. Malheureusement beaucoup d'autres périront.
Dans le roman, l'opticien qui n'est jamais appelé par son prénom passe un agréable week-end sur un bateau avec deux de ses amis et leurs trois épouses.
Le matin, notre opticien entend des
cris semblables à ceux des mouettes mais devenant de plus en plus horribles au fur et à mesure qu'ils se rapprochent.
Ils seront pris par un besoin de sauver des personnes et d'appeler des secours.
Ils vont vivre des heures horribles, se mettre en danger eux-mêmes.
En lisant ce récit, on assiste à un réveil des consciences face aux humains en détresse.
Certains passages sont très durs comme le contenu des filets de pêcheurs ou l'indifférence de certains navigateurs.