Alors , vous souhaitez un assassinat?
Pas du tout .Sans compter que ce ne serait pas un assassinat mais une sorte d'acte de légitime défense ,nous ne souhaitons pas que vous soyez touché.Nous n'attacherions d'importance qu'au fait de voir votre peur s'accroître .
Car vous devez éprouver de la peur à la pensée qu'on vous hait tellement qu'il se trouve quelqu'un pour vous prendre comme point de mire et qu'il s'en trouve une foule pour trouver que c'est bien et un bon nombre pour s'en réjouir .
- Il y en a un qui a la diarrhée et l'autre des étourdissements.
- Tous les deux veulent couper aux exercices d'infanterie, espèce de noix. Ils connaissent mieux que vous les règles du jeu, Lindenberg. Ils savent exactement ce qui va venir. Perce que, eux, sont faits pour être sous-officiers. Mais vous, vous n'êtes qu'une machine à paragraphes.
Il se rapprocha d'elle. Il l'entoura de son bras et toucha sa chair ferme. Elle tremblait. Elle se pressa contre lui d'un geste maladroit. Elle ferma les yeux et releva la tête. Il lui donna un baiser.
Ses lèvres étaient rigides et ne cédèrent qu'en hésitant. Elle était entre ses bras, comme morte.
Le caporal Asch et le caporal Kowalski faisaient un petit somme supplémentaire, ce qui était un peu près sans danger pour eux, vu que leurs lits était cachés derrière les armoires et ne pouvaient pas être aperçus du premier coup.
Vierben était encore assis sur son lit, harassé. Il n'avait pas la force de bouger. Le bruit de la chambrée était pour lui donnait de violents maux tête. Il semblait chanceler.
Le sergent Schwitzké ouvrit brutalement la porte pour contr^ler, comme il se devit, si tous étaient levés. Il allait refermer la porte quand il aperçt Vierben assi comme une idole sur son lit.