La Maison noire

Le personnage principal, Wakatsuki, travaille dans un cabinet d'assurances à Kyoto. Son rôle est de vérifier les avis de décès et l'absence de fraude, avant de verser les sommes dues aux bénéficiaires. Un jour, il découvre, dans des conditions (très) suspectes, le corps d'un garçon pendu qui se serait suicidé. Komoda, le bénéficiaire, insiste pour percevoir rapidement l'argent de l'assurances.

Je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman dont j'espérais beaucoup : un enquêteur qui n'est pas un policier, le cadre d'une compagnie d'assurances, le Japon aux usages et coutumes parfois si étranges.

La mise en place m'a paru longue, avant la découverte du corps qui lance véritablement l'intrigue. Et une fois ce fameux corps découvert, il se passe encore du temps avant qu'une autre avancée réelle n'intervienne. Je n'ai jamais cru aux hésitations, aux doutes, concernant le suicide ou non du premier jeune homme. L'enquête policière n'avance pas, Wakatsuki n'avance pas beaucoup plus. L'histoire m'a paru factice et sans finesse, dénuée de crédibilité, et je ne me suis attachée à aucun personnage.

Et puis, je ne sais s'il s'agit du style de l'écrivain ou de la traduction, mais l'écriture ne m'a pas emballée. La simplicité des phrases et les longueurs ont rendu ma lecture laborieuse, sans compter la naïveté de Wakatsuki, de certaines pensées ou comportements : je me suis ennuyée et suis tout simplement passée à côté de ce livre.

Zoom aujourd'hui sur "La Maison Noire" de Yûsuke Kishi, publié par les Éditions Belfond.

Wakatsuki, employé dans un cabinet d'assurance, passe ses journées à débusquer les fraudes dans les dossiers d'assurance-vie. Cependant, sa routine est bouleversée lorsqu'une visite à domicile le confronte au cadavre d'un enfant. Bien que l'enquête conclue à un suicide, les doutes de Wakatsuki persistent, le poussant à risquer sa vie pour découvrir la vérité.

Attiré par le résumé intrigant, j'espérais être embarqué par ce roman qui s'annonçait prometteur. Cependant, j'ai trouvé le début laborieux, l'intrigue mettant beaucoup trop de temps à démarrer.
Une fois l'enquête lancée, le récit devient plus intéressant, même si je l'ai trouvé inégal puisque certains passages m'ont semblé inutiles, tandis que d'autres m'ont totalement convaincu.
Malgré les efforts de l'auteur pour créer une ambiance sombre et mystérieuse, l'histoire n'a pas réussi à m'intéresser assez pour me captiver et pour ne rien arranger, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en particulier à Wakatsuki, que j'ai trouvé naïf et dont les doutes ont fini par m'agacer. de plus, il m'a fallu plus de la moitié du roman pour situer certains personnages, ce qui m'a parfois fait décrocher.
Le dénouement est malheureusement prévisible, mais j'ai tout de même apprécié la façon dont il a été amené.
Même si cela ne rattrape pas le tout, j'ai par contre beaucoup aimé le portrait sans concession que dresse l'auteur du Japon. Certaines scènes semblent lunaires alors qu'elles sont pourtant crédibles.
En résumé, je pense que vous l'aurez compris, c'est une petite déception... Comme toujours, lorsque c'est le cas, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.
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Je suis complètement passé à côté de ce livre, tellement que j'ai lu la fin en diagonale juste pour être sure que je connaissais bien la fin depuis le début.

Alors oui on se plonge dans le décor, l'écriture est plaisante mais... ? le cadre est dépaysant, le monde des assurances dégoûtants, le personnage principal bien approfondi, ok. Ça n'aura pas suffit à me faire plonger!

Je n'abandonne pas cet auteur et je me lance dans la leçon de mal, mais j'espère mes amis, que cette fois vos étoiles en valent le coup!