De toutes les fêtes qu'il donnait, la plus célébre et la plus commentée était celle du Songe d'une nuit d'été, (...).
M. Burns avait eu le cœur brisé par une jeune fenotte écossaise et il avait souffert pendant tout ce temps et j’adorais ces mots : "Tu me brisera le cœur, toi l’oiseau qui gazouille, qui erre joyeusement dans les épines en fleurs." Et je me suis dit que c’était la chose la plus triste et la plus belle, qu’il y avait des épines en fleurs dans nos vies et des épines en fleurs dans la lande. Une fleur et une épine ensemble c’est ce qu’on connaît dans la vie et en amour aussi.
Une femme doit se battre parfois. Autant qu’tu saches faire.
"On fouette jamais un poney, disait Big Tom. On leur parle et on les pousse en douceur là où on veut aller, on leur murmure à l'oreille et on leur explique de quoi il retourne - mais on ne les fouette jamais. Y a que les gadjé et les démons qui fouettent les poneys."
Comme souvent un livre qui m'attendait dans mes PAL
Que de scènes de boxe sanguinolentes , je précise la boxe est un des rares sports que je n'affectionne pas. Vu le titre j'aurai du m'en douter.
J'ai pourtant beaucoup aimé le langage du père adoptif de notre héroine.
Le rapport hommes femmes bien que je pense que l'on peut se défendre sans forcément se battre ce n'est pas la seule solution.
En bref j'attendais plus de ce livre sur l'apprentissage de la boxe de notre
héroine.
La boxe, c’est toujours de côté, elle a dit en bondissant devant moi, ses cheveux dorés s’envolant de son joli visage comme les feuilles d’un saule avant un orage. Demande à Bill et il te dira qu’la seule façon d’gagner, c’est d’pas s’prendre de coups et d’feinter l’autre quand tu lui en donnes…
- Elle a des grands bras, Billy. Elle aurait une bonne allonge pour mettre des directs.
Bill a ri et il a répondu :
- Je lui apprendrai à coller des directs et aussi mon fameux slasher. Elle sera notre petite terreur, - Ils me regardaient tous les deux comme des enfants regardent un nouveau jouet.
En quelques minutes à peine, les Loveridge avaient été secoués, séparés et éparpillés comme la paille au vent.
Et j'ai appris quelle merveille il y avait dans les mots. Que ces petits traits et ces petites marques sur une page pouvaient me faire pleurer, me mettre en colère ou me donner envie d'attraper Jem Mason pour l'embrasser et faire courir mes mains sur ses muscles durs. De simples marques sur une page sont capables de faire ça et des marques sur une page peuvent aussi vous faire sentir que votre esprit tout entier s'ouvre et explose en lumières célestes.
- Je suis la dernière. Il ne me reste plus personne. Ils ne sont plus que des vieilles chansons aujourd'hui.