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Des fois, on prend un livre par hasard et on tombe bien et puis des fois , pas ...
Des fois, la quatrième de couverture est prometteuse, vous vous pourléchez les babines face à un, futur et espéré , suspens de dingue et puis vous vous rendez compte qu'on vous a dupé à l'insu de votre plein gré ...
Wonder lover, c'est John Wonder dont le boulot consiste à valider tous les records du monde et donc il voyage beaucoup .
Il se marie à Sandy , médecin chercheur . Sur le tard , ils ont un garçon puis une fille qu'ils nommerons comme les parents de John, Adam et Evie.
Puis, John rencontre Paulina , écrivain, dans un autre pays , il se marie , a 2 enfants , Adam et Evie.
Puis il rencontre Kim (autre pays ...) flic à mi-temps , et il a 2 enfants Adam et Evie .
Oui , toujours les mêmes prénoms pour ne pas les confondre en cas de grosse panique .
Trois femmes dans trois pays, trois maisons, six enfants et trois vies .
Ça y est, vous avez compris , John est un "Sérial -Marieur" . Il alterne par roulement , une semaine avec chacune . Elles n 'ont aucun soupçon ...
Mais , ça se corse quand il tombe amoureux de celle qu'il surnomme : "La-plus-belle-femme-du- monde", dont le père détient le record de l'achat du viager le moins rentable ...[ Et là, on sent que l'auteur s'est fait plaisir ... genre Debbie Harry avec le corps de Kim K... }
Mais la fille va le faire tourner en bourrique et puis toutes ces femmes, ces enfants, ces pays différents, ces vies vont avoir raison de son mental ..

Ce livre est inclassable . Ce n'est pas un roman drôle même si le cynisme est à l'honneur .
Je m'attendais à plus de suspens mais on s'égare avec le quatrième personnage de femme dans une relation bizarre, et sans intérêt . J'ai trouvé ces passages très longs...
J'ai eu du mal à croire que cet homme ne se fasse pas démasquer , ses épouses , son employeur ne se posent aucune question . D'ailleurs les femmes de ce roman sont à la limite de la caricature, de la silhouette .
Ce n'est pas le roman le plus gai que j'ai pu lire , mais il est très rythmé et le procédé de narration intéressant . C'est les six enfants qui racontent , en tant que groupe et non pas en tant qu'individus distincts ... La façon de raconter est presque dénuée d'affect , assez sèche . Malcolm Knox ne nous invite pas à avoir de l'empathie pour les personnages, à nous attacher à eux . C'est cette distance qui m'a gênée .
Sur la quatrième de couverture l'auteur est qualifié " d'un des meilleurs écrivains contemporains au monde ", alors forcément ça met la barre très haut ...
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Il n'y a pas plus transparent que John Wonder. Incolore, inodore, inaudible, l'homme ne semble avoir qu'une obsession, l'exactitude. Une recherche du chiffre juste, et de préférence inégalable qui l'a poussé à sillonner le monde en tant que certificateur pour divers ouvrages et sites traitant de records. le plus grand nombre de partenaires sexuels, le château de cartes le plus haut, la plus longue carotte de glace, la femme la plus âgée du monde… autant de records certifiés par John Wonder.
Mais derrière le froid et fantomatique certificateur épris de statistiques et de précision se cache un autre homme. John Wonder a pas moins de trois femmes et six enfants dans le monde qu'il visite à tour de rôle, sans que les uns connaissent l'existence des autres. Une polygamie qui nécessite un emploi du temps millimétré, une hygiène de vie irréprochable, une discrétion à toute épreuve. Autant de qualités dont John Wonder est doté. Mais il a aussi un point faible. le rêve fou de certifier un jour La Plus Belle Femme du Monde. Et quand il finit par la croiser, le monde ultra réglé qu'il a mis une vie à construire commence à lentement s'effriter.
Malcolm Knox nous avait déjà étonnés – doux euphémisme – en adoptant une narration hors des sentiers battus dans le génial Shangrila. Sans atteindre le niveau de folie de ce précédent roman, il trouve cependant de nouveau un angle de narration original avec Wonder Lover puisque le narrateur ici, est une étrange entité. Ce sont les enfants de John Wonders, les six, un garçon et une fille, invariablement prénommés Evie et Adam (c'est plus pratique si on veut éviter les confusions), qui nous parlent. Non pas l'un après l'autre, mais tous ensemble. Ils sont Adam et Evie, différents mais interchangeables et, dans ce récit ponctués de considérations sur les records les plus absurdes et la façon déconcertante dont John Wonder construit son monde, ils viennent contrebalancer par leur étrangeté vaguement inquiétante l'humour flegmatique de Malcolm Knox.
Ces Evie, ces Adam, nous content ainsi l'histoire, digne du Guiness Book, de la chute annoncée de leur père, cet homme sur lequel ils ne peuvent, malgré ce qu'il a fait ou n'a pas fait, se résigner à jeter trop brutalement la pierre. Parce qu'il est leur père, parce que, finalement, s'il n'avait pas été lui, eux ne seraient pas là, parce que, aussi, cette triple et bientôt quadruple vie, en le poussant dans ses retranchements lui confèrent l'humanité dont il pourrait apparaître dépourvu, plongé dans son monde d'exactitude, de mesures et autres comptes scrupuleux.
C'est peu dire qu'on attendait avec une impatience teintée d'un soupçon d'appréhension ce roman de Malcolm Knox. Parce qu'on se demandait bien comment il pourrait faire mieux, ou même tenir la barre au même niveau que Shangrila. Il a réglé le problème en choisissant de radicalement changer de monde et de style de récit, rendant les deux romans incomparables, même si quelques traits caractéristiques ressortent – les déstabilisantes crises de folies durant lesquelles John Wonder ne sait plus s'il rêve ou vit réellement le moment présent ne sont pas sans rappeler certaines échappées psychotiques de Dennis Keith, le héros de Shangrila. Une chose est sûre en tout : Malcolm Knox est un écrivain qui sait se renouveler, à l'image par exemple d'un William Kotzwinkle, et qui n'a pas son pareil pour cheminer sur le fil étroit qu'il tend entre le drame et la comédie et qu'il finit ici par faire céder dans le final à la fois poignant et piquant d'un roman original et séduisant.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Extrait de ma chronique :
"Wonder Lover explore avec une ironie subtile le néant de la vie intérieure d'un antihéros, lâche spectateur de ses vies multiples. Jeté dans les feux de l'amour, lui qui certifie l'authenticité des faits et démonte les impostures se construit autant dans la crainte d'être confondu que dans le désir impossible d'authentifier avec certitude la Femme La Plus Belle du Monde. le leitmotiv littéraire d'un homme humilié par la femme qu'il aime se double d'un questionnement sur la véracité et l'authenticité invérifiable de l'amour, sur fond d'hôtels de seconde zone, « summum du néant » aux bars fréquentés des femmes qui gâchent leur jeunesse et gaspillent leur beauté auprès de VRP alcoolisés tandis qu'une centenaire qui n'en finit plus de ne pas mourir rend fou son acheteur en viager." (...)
(suite sur le webzine Un dernier livre)
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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L'abîme hilarant et songeur des vies parallèles de John Wonder, certificateur en chef de records et de faits

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/02/07/note-de-lecture-wonder-lover-malcolm-knox/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Le pitch était prometteur et à bien des égards, la promesse a été relativement tenue. Mais, car il y a un "mais", il y a aussi beaucoup de longueurs, notamment dans le temps que John passe avec Cicada. J'ai trouvé infiniment intéressant que l'histoire soit racontée par l'entité "les enfants" ; ça donne un côté attachant à l'affaire, car ils en profitent pour disséquer les marottes et les failles de leur père. On se demande s'il faut admirer ou détester cet homme pour sa polygamie si bien organisée, s'il est très naïf, très pervers, ou complètement barré, lâche assurément ; on réfléchit sur ce qu'il peut bien rechercher, en plus de tous les records qu'il doit certifier. Bref, on se laisse porter, on sourit parfois et on arrive aux cinquante dernières pages qui sont celles que j'ai préféré. Je ne sais cependant pas ce qu'il me restera de ce roman d'ici quelques semaines.

Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Avec Wonder lover, vous pouvez vous laisser attirer - comme moi et beaucoup d'autres, j'imagine - par le pitch, sacrément prometteur et terriblement roublard. Après, vous aimez, ou pas, c'est un peu en fonction de votre goût pour ce type de littérature très anglosaxonne où chaque personnage est une caricature, un paradoxe, un record, un symbole (ce n'est pas forcément ma tasse), ce que j'appellerais la littérature de l'excès.

Vous pouvez aussi vous laisser attirer par l'accroche qui figure - c'est assez rare pour le souligner - sur la première de couverture, en gros (presque aussi gros que le nom de l'auteur) : "Un humour dévastateur", signé le point.

Et là, je ne peux que vous prévenir : ne cherchez pas l'humour dévastateur, il n'y en a pas ! Ce livre n'est pas drôle, mais alors pas drôle du tout ! C'est même souvent très glauque.

Avec une accroche et un pitch pareils associés, vous pouvez penser plonger dans une aimable pochade parfaite pour les vacances... c'est tout le contraire : Wonder lover est un des livres les plus sinistres que j'ai pu lire ces derniers temps.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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John Wonder est la transparence incarnée. Un homme discret, organisé, méticuleux, qui prend à coeur son métier de Certificateur en chef de faits extraordinaires. En clair, il authentifie pour un genre Guinness des records les données qui lui sont soumises, des plus classiques aux plus illuminées, allant constater in-situ leur véracité. Un métier aux allures d'agent secret pour cet être énigmatique qui peut ainsi aller à son gré aux quatre coins du monde, et s'accomplir pleinement dans les diverses vies de famille qu'il a construites.

Car notre homme cultive l'art du secret dans toute sa splendeur. Derrière ses allures d'homme insaisissable et réservé qui passerait presque le vieux garçon de service, John Wonder a organisé sa vie au millimètre pour jongler avec ses trois casquettes, garnies de ses épouses Sandy, Pauline et Kim, autour desquelles se sont dessinées trois vies de famille avec leur trois paires d'enfants assortis, maisons, comptes en banques, téléphone, médecins de famille et consorts. A ce stade, même si sa profession permet suffisamment de largesse pour justifier sa présence auprès des siens seulement une semaine sur trois, autant dire que l'organisation tient de la haute voltige.

Tout cela nous est rapporté par ces six enfants, trois fois un garçon et une fille, tous prénommés subtilement et étrangement Adam et Evie. Leur position et leur regard donne lieu à une vision très riche du personnage, avec ses qualités et ses failles, et une version de l'histoire très sensible. On rencontre alors un homme profondément respectueux, humain bien qu'un chouïa asocial. Il y a de l'amour dans ses histoires, de la tendresse, de l'attention. La psychologie du personnage de John Wonder est très fine, car il ne s'agit ni d'un homme à femme aux allures de goujat macho qui tromperait sans vergogne sa femme avec la première venue, ni d'un pervers manipulateur en puissance s'accomplissant dans la tromperie. Ce serait même plutôt l'inverse d'ailleurs, notre antihéros semble surtout doté d'un genre de flegme déconcertant, poussé par l'instinct. Ce ne sont finalement que de multiples concours de circonstances qui ont imposé successivement trois femmes devant John comme une évidence, l'incitant à construire au fil des années trois vies bien distinctes et d'un parallélisme à frémir. Il y a bien de l'égoïsme dans tout ça, ne nous leurrons pas, avec une quête permanente de perfection, d'exactitude et du secret challenge d'authentifier un jour La Plus Belle Femme du Monde. Lorsqu'il la rencontre, c'est le caillou dans le moteur, la pyramide se délite laissant place à des méandres dignes d'une tragédie grecque.

Malcolm Knox tient son scénario à bras le corps et signe un roman abracadabrant très bien mené. le tableau se dessine rapidement et nous nous laissons porter dans ces vies et cette situation absolument rocambolesque, avec en off les records tirés par les cheveux, un viager qui voit passer trois générations avec une doyenne qui n'en finit pas de battre son propre record… Il décortique les relations humaines, les interactions entre les individus, leurs actes, et plus largement leur place dans la société, dans le groupe.

Ça tient à la fois du drame et de la comédie, de la farce et de la fable, c'est à la fois effrayant et récréatif, revigorant, il y a de l'acrobatie, de l'humour pince-sans-rire… Franchement, foncez, faites-vous plaisir ! (mais c'est pas du feelgood hein… !)
Lien : http://casentlebook.fr/wonde..
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