La très belle couverture avait attiré mon regard et la quatrième de couverture m'avait décidé à emprunter les tomes 1 & 2 à ma médiathèque, mais je dois avouer que je ressors un peu mitigée de ma lecture, trouvant les dessins à l'intérieur un peu moins convaincants et l'histoire un peu confuse.
L'histoire commence à Massalia en 280 avant notre ère. Un guerrier mystérieux, qui refuse de donner son nom (nous apprendrons plus tard qu'il est carthaginois), échappe depuis 2 ans à ses ennemis lancés à ses trousses (nous apprendrons également plus tard qu'il s'agit des Bienveillantes, l'équivalent des Furies grecques et que le guerrier est par conséquent maudit !).
Pendant ce temps à Ker Ys, capitale royale des Abrincates (peuple gaulois armoricain), Ursus, surnommé le prince perdu, informe le roi Dragon Mordred, son frère, que les Cimbres s'apprêtent à envahir leur territoire. A la demande du roi, Celtius, le vane, interroge l'avenir et prédit que les malheurs viendront du Levant et non du Septentrion.
Peu après, le guerrier carthaginois, accompagné du magicien Merwin qu'il a délivré de l'esclavage et qui le surnomme Bran Maeg (le corbeau des batailles), demande l'hospitalité à Ker Ys pour la nuit, mais c'est cette même nuit que les Bienveillantes choisissent pour passer à l'attaque...
Là où je m'attendais à une histoire sur les Galates et leur raid sur Delphes, je me retrouve avec une relecture de la légende du roi Arthur.
Le Pendragon, Mordred, Morgan, Merwin, Wivian... autant de noms évoquant les personnages du cycle arthurien.
D'autant que le prince Ursus doit retrouver les 3 objets sacrés (l'épée, la lance, la coupe) dispersés depuis la bataille de Mag Thured pour espérer unifier les clans et triompher de ce qui vient du Levant !
Comme je le disais plus haut, l'intrigue paraît un peu confuse (mais c'est assez normal puisqu'il se passe beaucoup d'événements en 54 planches et qu'il s'agit d'un tome d'introduction où le scénariste plante le décor et les personnages !), de plus certaines scènes ne sont pas très claires (par exemple, l'attaque des Bienveillantes à Ker Ys ou la bataille près des sables mouvants).
Quant au dessin, il est très détaillé et un effort remarquable a été produit pour les décors et les costumes... à part pour les coiffures. Oui, je sais, cette remarque peut sembler terriblement futile mais la coiffure du héros ressemblait tellement à celle d'une tribu amérindienne que cela m'a perturbée durant toute la lecture !!!
Concernant la colorisation, elle est plus qu'honorable, mais comme je suis plus habituée à lire des BD où les coloristes réalisent de superbes aquarelles, il m'a fallu un léger délai pour m'y accoutumer.
Pour conclure, une lecture plaisante mais pas aussi surprenante que je l'espérais. Malgré tout, le début est assez encourageant, et Merwin plutôt attachant (en plus d'être drôle !). A suivre, donc !
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