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Critique de Lollipop59


"Je crois que je suis né le jour où elle a fait l'erreur de poser les yeux sur moi." avoue l'amant d'Hazel...

"Hazel" est une romance originale de l'autrice Sarah Koskievic qui signe ici son second roman. Il met en scène l'histoire d'une trentenaire désenchantée du nom d'Hazel, héroïne borderline fragile et forte à la fois. J'ai eu le plaisir de découvrir le style incisif de cette autrice en avant première (parution : le 25 août prochain) grâce aux éditions @lamartiniere.litterature que je remercie ainsi que @NetGalleyFrance.

Hazel traîne son ennui et son mal-être depuis son adolescence : elle se met en danger en se scarifiant et fait sa première TS à l'âge de 14 ans. Elle enchaîne les relations amoureuses sans lendemain. Dans un processus d'auto-destruction, elle semble se donner à tous les amants de passage, comme si elle dissociait son corps de son esprit. Car, paradoxalement, Hazel se revendique féministe... Jusqu'à ce qu'elle rencontre Ian avec qui elle va entretenir une relation toxique vouée à l'échec. Qui sortira vainqueur de ce jeu de dupes ?

La structure narrative alterne entre le point de vue de nombreux personnages dont les deux principaux sont Hazel et son ami Romain. Il semble vouloir la protéger de ses pulsions destructrices. Secrètement amoureux d'elle, il multiplie pourtant les conquêtes sans jamais s'attacher à ses partenaires, comme pour se protéger. Ces deux personnages sont les facettes d'un même miroir d'une société en mal d'amour pleine de contradictions.

Le personnage d'Hazel est attachant et émouvant par sa fragilité, mais aussi grâce à sa force : sa décision de partir à Barcelone pour mieux s'épanouir autrement en est la preuve. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler la fin de l'histoire. J'ai beaucoup aimé la structure cyclique de ce récit original dont le dénouement inattendu est très réussi !
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