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EAN : 9791040116417
181 pages
Editions de la Martinière (25/08/2023)
3.62/5   81 notes
Résumé :
Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.

Jusqu’au jour où elle rencontre Ian.

L’attraction est immédiate, irrépressible. Au rythme du Paris nocturne et des fumoirs de boît... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 81 notes
Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.
Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s'auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme dépressive, une vie dépravée, sexe alcool, drogue, des éléments existentiels , pour décrire Hazel, Elle sombre de plus en plus dans les méandres de l'enfer, de la folie. Sa rencontre avec Ian, pourrait-être un échappatoire, une renaissance, se prouver qu'elle peut mener une vie normale, Ce rêve devient vite en cauchemar, une relation toxique s'installe, il la manipule, il se joue d'elle .Hazel est sous l'emprise de Ian, elle à beaucoup de mal à se recentrer sur elle même et quitter cet être nauséabond, Elle est enchaînée avec elle même, Pourra t'-elle reprendre le contrôle de sa vie? Il a également Romain ,son ami de longue date, toujours présent, un homme à femme , des relations d'un soir,, aucun états d'âme pour la gente féminine, Il y a elle, il y a lui, il y a Romain,il y a tous les personnages rencontrés au fil de l'histoire, L'auteur commence son roman , en mettant en avant Hazel ,au bras de Romain,pour célébrer son mariage, un questionnement qui s'installe , qui a réussi à apprivoiser et donner du bonheur à Hazel, Quel est l'heureux élu?
L'auteure m'a totalement chamboulé par son récit, Elle traite avec beaucoup de réalisme son sujet, monde où la fiction n'a plus sa place. Une histoire cruelle dure , où rien est épargné à Hazel, Un langage cru donnant plus de véracité, et je dirai même que c'est existentiel. La lecture est dérangeante, percutante, bouleversante,L'univers est d'une extrême noirceur, un univers glauque, un univers oppressant, Mon empathie pour Hazel c'est intensifiée au fil de la lecture,
L'auteure nous entraîne , avec dextérité dans son monde, du début jusqu'au twist final,Une histoire qui m' a pris aux tripes , scotchée, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, un roman que j'ai dévoré, Un roman court mais intense en émotion, Il reste pour un public averti vu le langage utilisé,
Je vous le recommande.
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Hazel a trente ans et ça fait trente ans qu'elle ne va pas bien, comme en témoignent, sur ses bras, les traces laissées par ses tentatives de suicide adolescentes. Elle enchaîne les relations d'un soir. Elle a un ami proche, Romain, qui passe d'une femme à l'autre en les jetant sans aucun scrupule. Hazel va rencontrer Ian et ce sera un amour toxique entre deux personnes en proie à un profond mal-être. ● La narration est assumée la plupart du temps par Hazel, mais aussi, parfois, par Romain ou par d'autres personnages parfois très secondaires. Ce dispositif fonctionne bien. ● J'ai regretté la nature très descriptive de ce roman, qui consiste en fait à un long portrait de Hazel ; il me manque une tension narrative véritable. ● En contrepartie, bien sûr, les personnages sont très fouillés, très riches, en particulier, bien entendu, celui de Hazel. ● J'ai été séduit par le style ciselé, pénétré d'oralité, très agréable à lire. ● J'ai trouvé la fin assez ridicule à la fois dans ses invraisemblances et dans le fait que l'autrice cède à la mode. ● Je remercie #NetGalley et les éditions du #delamartinière de m'avoir permis de lire cet ouvrage. #ChallengeNetGalleyFR #Hazel
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Hazel, pseudonyme d'Alice, trentenaire paumée qui promène son mal-être avec elle. Hazel, petit oiseau fragile sous une carapace de fille facile. Hazel, image de fille facile zébrée de traces de ses frasques avec la drogue…
Sarah Koskievic met en scène un univers glauque, une atmosphère pesante dans laquelle gravitent des personnages dignes d'un film. Ce roman polyphonique est écrit avec une vigueur qui colle à merveille au scénario. La plume est acerbe, mettant en relief toute la profondeur de cette jeune femme à laquelle on finit par s'attacher.
Merci à NetGalley ainsi qu'aux Éditions De La Martinière pour cette découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Hazel a la trentaine, a toujours été borderline, et cela ne va pas en s'arrangeant : de comportements autodestructeurs en comportements autodestructeurs, elle s'enfonce dans la déchéance, subissant la vie tant qu'elle le peut. Sa rencontre avec Ian, un jour comme un autre, sera une bouée de sauvetage, un temps.

Prenant le parti de commencer son récit par la fin, enfin une partie de la fin, de l'épisode de la vie d'Hazel qu'elle choisit de nous raconter, prenant également le parti de nous le raconter par l'intermédiaire de plusieurs narrateurs, dont Hazel, bien sûr, mais plus encore Romain, son meilleur ami, et d'autres, plus ou moins proches de la jeune femme, Sarah Koskievic avait, à mon sens, tout en main pour que son roman soit d'une grande force, tant pour évoquer l'emprise des névroses sur quelqu'un, que l'emprise qu'un autre peut avoir sur cette même personne, déjà esclave de ses névroses, grâce à une plume qui ne mime pas trop mal la déglingue de son personnage. Enfin, au début.

Mais l'on accède très vite à une mauvaise caricature d'Hazel, voulue ou non, je n'en sais rien (je suis peut-être passée à côté du message de l'autrice, après tout), qui devient tout ce qu'elle désavoue au fil du récit, et à une plume qui devient affreusement fade et répétitive, au même titre que la protagoniste. L'ensemble devient alors une platitude qui nous fait quasiment plonger en un ridicule conte de fées pseudo-rebelle, bien peu crédible qui plus est dans les derniers chapitres - je laisse le soin à chacun de découvrir le final -.

Pour la faire courte : un roman estampillé rock and roll, références musicales, style et personnages à l'appui, mais qui l'est autant que la fête de l'automne de ma ville toutes les fins de septembre... c'est-à-dire bien peu. Pour avoir lu beaucoup d'auteurs de la vraie déglingue, l'on en est bien loin.

Je remercie les éditions De La Martinière et NetGalley de m'en avoir permis la découverte, même si elle ne fut finalement pas concluante.
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«Elle vivait sa vie comme une éphéméride»

Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d'une Parisienne qui, entre la drogue, l'alcool et le sexe, rêve d'une improbable histoire d'amour. Ian sera-t-il l'homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?

Les scientifiques ont bien essayé d'expliquer ce qui se passait au moment d'une rencontre, quand deux êtres se trouvent. Les manifestations physiologiques, la chimie du «coup de foudre». Pourtant le mystère reste entier. Ainsi quand Ian croise le regard de Hazel, il ne sait pas encore qu'il est sur le point de faire basculer sa vie. Tout juste peut-il constater qu'il n'avait encore jamais rencontré une telle fille: «Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s'échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s'écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs.»
On se doute bien que cette fille incandescente n'est pas faite pour la vie de couple. Peut-être pas non plus pour le bonheur. Pourtant, elle a envie d'y croire, elle qui noie son mal-être dans la vodka, dans des soirées qui ne sont plus vraiment joyeuses, mais plutôt faites pour oublier, pour sombrer dans des nuages de tabac, dans des lignes de coke, dans des vapeurs d'alcool, dans des relations aussi éphémères qu'insatisfaisantes. Elle se donne pour avoir l'impression de vivre. Et se retrouve au petit matin encore plus malheureuse que la veille.
C'est sur le rythme syncopé d'une playlist qui donne aux chapitres leur titre que l'on suit ces errances dans le Paris des bobos qui, s'ils n'ont guère de problèmes d'argent, sont tous plus ou moins mal dans leur peau.
En leur donnant successivement la parole, Sarah Koskievic nous permet de détailler ces malaises existentiels, ces quêtes désespérées vers un avenir plus serein. Et comme il est plus facile de juger les autres que soi-même, les avis sont souvent tranchés, excessifs, assassins. Ainsi, Romain qui est l'ami d'Hazel, ne peut s'empêcher de penser que son féminisme est excessif, qu'elle devrait s'amender un peu. L'occasion de souligner que la galerie de personnages proposée ici montre combien l'époque est dramatiquement instable. Chacun se veut fort et affiche ses faiblesses, chacun se veut libre et se perd dans des principes destructeurs. Chacun veut profiter de la vie en oubliant que le bonheur ne se trouve pas dans des addictions plus ou moins puissantes. Cette Meute, pour reprendre le titre du premier roman de l'autrice, a sans doute écouté No Future en boucle.
On pense au Vernon Subutex de Virginie Despentes, mais dans un style plus frénétique, plus décapant, qui colle parfaitement au propos. Jusqu'à l'ultime chapitre qui ne reprend pas pour rien le titre du premier, Sympathy For The Devil, bouclant une boucle qui pourrait vous surprendre.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
09 octobre 2023
Cinglant, touchant, sombre mais jamais pesant.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaLibreBelgique
06 octobre 2023
Un roman énigmatique à fleur d’émotion, en kaléidoscope, qui se lit le souffle court.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Une plume fine et sensible comme je les aime qui met en lumière les tourments de Hazel et Romain, deux êtres vivant avec leurs tripes le désenchantement de leur époque. Sombre mais jubilatoire !
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Je n’avais jamais rencontré une fille comme Hazel. Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s’échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s’écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs. p. 160
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(Les premières pages du livre)
Romain
« Sympathy For The Devil »
J’ai replacé le voile sur ses cheveux. Finalement ça lui allait bien ce blanc virginal, comme quoi on peut grimer une putain en ange. Hazel a glissé son bras sous le mien et nous avons remonté l’allée doucement. J’ai senti ses muscles se raidir sous les miens, j’entendais même ses dents grincer. Me lâche pas, a-t-elle murmuré, me laisse pas faire ça et je me suis retenu d’exploser de rire et d’interrompre cette mascarade.
J’avais de la gueule dans mon smoking Yves Saint Laurent et elle aussi avait mis les petits plats dans les grands : c’est elle qui habillait la robe et non l’inverse. Elle arborait fièrement le blanc, la traîne, le voile et ses cicatrices.
Devant l’autel, j’ai frôlé ses lèvres pour la première fois, elles avaient un goût de sel, de peur et de défiance. Plus vite que je ne l’aurais voulu, j’ai dû me résoudre à la donner à quelqu’un d’autre.
Je l’ai laissée partir avec une pointe dans le cœur.
Si on m’avait dit qu’un jour je serais le témoin du mariage d’Hazel, je n’y aurais jamais cru.
Jamais.
Mais elle était là, dans cette église protestante, et je m’attendais à la voir se consumer par le feu à tout moment. Elle ne croit même pas en Dieu.
À la place de la marche nuptiale, « Sympathy For The Devil » a retenti et les gens se sont levés. Y a pas à dire, Hazel avait réussi un coup de maître.

2
Romain
« Heal Tomorrow »
Je l’attends au comptoir comme je l’ai toujours fait et elle est en retard. J’aime les choses linéaires et immuables.
Propres. Stables. Précises.
C’est pour ça que je me refuse à décaler ce dîner au vendredi ou à l’avancer au mercredi. Impossible aussi de changer de resto. On va chez Sam le jeudi, c’est une adresse qu’on ne partage pas, on se la refile sous le manteau, rue du Faubourg-Saint-Denis. On a commencé à venir quand on était au lycée et qu’on n’avait pas les moyens de se payer autre chose que le plat du jour, c’est normal qu’on perpétue la tradition.
On a trente ans, on est architectes et on gagne du fric. Beaucoup trop aux yeux de certains. Bien sûr, j’en gagne plus qu’Hazel, je suis un homme. Quinze pour cent de plus, pour être exact. Elle n’a pas l’air de m’en vouloir.

Au fil des années, Sam a apporté quelques améliorations. Les murs en crépi couleur rouille ont été repeints, les tables en Formica ont été remplacées par du vieux chêne à l’aspect faussement abîmé et les prix ont doublé. Sam a son bouclard au milieu des Turcs, des Indiens qui tiennent les manucures du passage Brady, des putes chinoises et des souteneurs du boulevard Saint-Denis, de la mafia sri-lankaise qui règne en haut, côté gare de l’Est.
Dans le bas de la rue, on trouve encore quelques réminiscences des Turcs qui ont investi le quartier au milieu des années 1980. Le Lahmacun a été rebaptisé Street Food et la Pizza Grill Istanbul a dû adapter sa carte au flot incessant de nouveaux clients qui se bousculent dans le coin.
Le patron a investi son argent pour se payer un webmaster. Il lui a fait un joli petit site qui promet des pizzas à la viande hachée et des grillades aussi bien adaptées à un déjeuner sur le pouce qu’à un dîner d’affaires. Comme si les pontes des grandes banques allaient asseoir leur cul en argent massif dans un resto oublié des services d’hygiène. Reste qu’il a quatre étoiles sur Google, que les affaires tournent mieux que jamais et que maintenant au Pizza Grill, on voit tous ces jeunes couples pleins d’avenir qui se lâchent le jour de leur cheat meal.

La junk food, c’est chic qu’une fois par semaine, faut pas charrier.
Plus loin, sur le même trottoir, le PNY ne désemplit pas. Pour les riverains, l’ouverture de ce resto a été le signal : le quartier va enfin prendre de la valeur. Pour Sam, la concurrence fait rage et les affaires vivotent depuis que 5 Pailles a ouvert à droite de son troquet. On y bouffe bio et vegan.
Des graines, des pousses, le tout dans des bols en bambou recyclables, pas l’ombre d’un Coca, mais du thé matcha verdâtre infâme. La faune d’instagrammeuses se bouscule pour le boire, un peu et le prendre en photo, beaucoup. Impossible de croire qu’à une rue près, les rabatteurs de Château-d’Eau attendent la cliente pour la traîner vers un salon de coiffure afro. Les tresses, les extensions, les ongles… Ils suivent les femmes jusqu’à l’usure, jusqu’à ce qu’elles acceptent enfin. Devant le Lidl du boulevard de Strasbourg, les daronnes africaines côtoient les petites vieilles historiques du quartier, armées de leurs caddies et de leurs cannes. Dans les rayons, les nouvelles habitantes de Strasbourg-Saint-Denis, Stan Smith aux pieds dans leur jean 7/8 juste au-dessus des chevilles viennent acheter une centrifugeuse Silvercrest pour presser les fruits qui accompagnent leur morning routine. Les moins connes téléchargent le catalogue sur leur iPhone avant de se déplacer et se retrouvent en file indienne devant la vitre du magasin le jour de la promo. Chéri, ce soir on bouffe des pâtes aux truffes, c’est semaine italienne chez Lidl.
Avant de rencontrer Hazel, je n’avais jamais bu un verre « juste comme ça » avec une meuf. Une amie. Le terme me filait la gerbe. Chez moi, on est des hommes. Des bonshommes, des mecs, des vrais, on fait régner la loi, on n’a pas d’« amies ».
On a des plans cul, des rencards, des meufs à ne plus savoir qu’en faire, mais pas une nana avec qui on partage réellement quoi que ce soit, et sûrement pas tout.
La première fois que j’ai vu Hazel, c’était en terminale. Elle venait d’intégrer le lycée en milieu d’année après s’être fait virer de son bahut précédent, on ne sait pourquoi. Elle a échoué sur la chaise à côté de moi, la seule de libre. Elle ressemblait à Keira Knightley avec son ossature frêle, ses pommettes saillantes, ses cheveux longs et noirs.
Ses yeux sans expression qui lui donnaient un air fantomatique. Quand elle a sorti ses stylos et les a alignés sur le bord de la table, j’ai compris qu’elle était flinguée. J’ai prié pour la détester, j’ai tout fait pour ça, mais quand personne ne la regardait, elle esquissait un drôle de sourire de morte qui me plaisait beaucoup trop.
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C'est ça être un vieux couple. Limiter les efforts, ne pas avoir peur que l'autre vous voie tel que vous êtes vraiment. Plus besoin de se dissimuler derrière un masque, de prétendre être quelqu'un d'autre. Fini l'esbroufe, nique le strass et les paillettes. Vérité nue, lumière crue.
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Hazel se détache de moi sans que j'aie le temps d'humer une dernière fois l'odeur de son huile à la vanille, elle s'écroule sur le canapé à la même place qu'avant. J'espère qu'elle a conscience de la fin funeste qui l'attend. Je récupère mes clopes et mes clés et je jette un dernier coup d'œil au bordel dans le salon. Le jour se couche et je contemple les nuages à ses pieds, quand le ciel enfin se tait.
Je n'oser pas dire à Hazel que la fuite ne sert à rien, les problèmes s'invitent dans les valises.
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