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Critique de LaetiF


Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions De La Martinière pour cette belle découverte de #Hazel !

Hazel et Romain sont deux jeunes adultes perdu.e.s dans une société qui leur a pourtant apporté de "bonnes places", loin de la misère financière et pourtant pleinement dans la crainte des lendemains décevants, de ceux qui désenchantent.
Romain commence par nous présenter Hazel, une jeune femme à tendance dépressive, belle et désoeuvrée, malgré son poste d'architecte, ses accoutumances et ses soirées à n'en plus finir. Hazel prend ensuite la parole, confiant son malaise et son manque d'empathie pour la vie de couple. Sauf que voilà, Hazel rencontre Ian et la passion incandescente est en marche... Ce couple adultère va bousculer les a priori de Romain, d'Hazel, et des lectrices et lecteurs.

Le style est fluide, agréable, travaillé, percutant. Sarah Koskievic réussit en quelques phrases à planter les décors et les personnages (par exemple pour Denise, patronne de bar). L'autrice propose un mélange de voix : les deux personnages principaux se racontent au fil des courts chapitres, et des personnages secondaires (patronne, client et cliente de bar, conductrice nocturne...) interviennent de façon impromptue. Ces apparitions furtives apportent une dynamique intéressante au rythme, à l'histoire et aux réflexions qui en découlent. Sarah Koskievic invite aussi des voix plus musicales : un titre de chanson est attribué à chaque chapitre consacré aux personnages principaux. J'ai apprécié cette proposition de playlist (et je recommande vivement d'écouter les morceaux au fil de la lecture !)
Sarah Koskievic décrit avec brio cette génération sur-désenchantée, qui déchante sans raison dans ses quêtes de pouvoir, de sens et de pseudo-libertés. Pour finir, j'ai beaucoup aimé le retournement de situation final, même si je m'attendais un peu à un tel dénouement (un brin tiré par les cheveux...), la conclusion est bien amenée et aussi caustique que l'ensemble du roman.
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