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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On pourrait qualifier Rouge de polar écologique tendance collapsologie. Mais aussi plus simplement de bon polar qui se lit avec plaisir et fait la part belle à des sujets de préoccupation actuels. Réchauffement climatique, sites Seveso, incendies de forêt...
Koz nous emmène du côté des soldats du feu luttant pied à pied contre des pyromanes dont la motivation est obscure.
Le début du roman est particulièrement réussi, notamment en raison de la parfaite description des mouvements des pompiers, des termes techniques utilisées, et de la façon dont le lecteur ressent la fournaise contre laquelle se battent les hommes du SDIS13. “Le type était désolé, mais il leur expliqua que les feux ne respectaient pas vraiment les horaires de bureau. Ce faisant, l'activité des Dash 8 et des Canadairs ne cessait jamais tout à fait, surtout en cette saison.”
Cerise sur le gâteau l'action se déroule près d'Aubagne sur les pentes du Garlaban chères à Pagnol.
L'indice forêt météo (IFM) est au coeur du récit. La canicule frappe la France dans sa totalité et la Cellule Nouvelles Menaces placée sous l'autorité du Ministère de l'Intérieur est notamment chargée du suivie des déclenchements d'incendies.
Autres réussite du roman, la guerre des institutions qui agit sur le récit comme de l'harissa sur un bon couscous.
Gendarmerie, police, corps des pompiers, préfecture, associations bénévoles, sont sommées par le ministère de l'intérieur de travailler main dans la main, mais la nature humaine fait qu'entre les "locaux" et les "parisiens" le courant ne passe pas toujours et génèrent les chicailleries habituelles. Informations tronquées, initiatives individuelles et j'en passe... le déroulement de l'enquête montre également comment les responsables politiques sont mis devant le fait accompli par les responsables de l'enquête et abandonnent le sempiternel “pas de vagues” pour s'engager aux côtés de leurs subordonnés, “Confronté à l'une des décisions les plus épineuses de sa jeune carrière, le ministre de l'Intérieur accueillit l'exposé de la flic d'un grognement dubitatif, sourcils froncés. Son faciès juvénile venait de prendre dix ans en quelques secondes.”
Entre Hugo Kezer et Anne Gilardini pourtant collègues, le courant ne passe pas non plus. Leur point commun est qu'ils délaissent leur vie amoureuse pour leur "boulot" et se livrent à une concurrence féroce pour diriger la Cellule Nouvelles Menaces, parfois au détriment de l'avancement de leurs dossiers.
Heureusement, pour contrebalancer cette guerre des égos, il y a les bons copains, Franck Caillot dit le Hobbit, une sorte de geek sympathique, et Samuel Markovic le flic marseillais, bougon mais coopératif :
"Pour Samuel Markovic, alias Marko, cette journée était vraiment celle des missions poubelles. Après les obsèques à Aubagne et leur farandole de pompiers irascibles, voilà qu'on l'envoyait jouer les chauffeurs pour un cador venu de la capitale. À trente-cinq ans révolus, le flic se sentait déjà englué, à l'étroit dans son poste. Depuis l'affaire Cornil, son seul réel titre de gloire au sein de la Crim' marseillaise, son quotidien se résumait à des filatures de dealers à la petite semaine dans les quartiers nord. Mais tenir une pancarte sur laquelle était écrit « Hugo Kezer » dans un hall d'aérogare bondé de vacanciers, ça frisait carrément la mise au placard."
Tous les personnages contribuent à donner du sens et du corps à l'intrigue, le commandant Ludovic Rossi de la gendarmerie, les agents de l'Office National des Forêts, le préfet de police Alain Cavaillet, le patron des pompiers Fabien Mascarret, Louis Bloch, le préfet du département pour ne citer que ceux-là...
Je ne dévoilerai rien de l'intrigue, véritable course contre la montre qui tient le lecteur en haleine.
Rouge est le deuxième tome de la série Apocalypse dont le premier tome est Noir. Il peut se lire avant sans problème.
Le récit se construit de façon progressive, pas à pas, journée après journée, il alterne les événements et les points de vue.
Des titres annoncent la couleur et la température : .
"12 juillet
Marignane – Aéroport Marseille-Provence
42 °C"

"13 juillet
Aubagne – Lieu du sinistre
39 °C"

Une intrigue crédible malgré quelques invraisemblances parfois, mais ça passe, servie par une galerie de personnages conformes à l'esprit des sagas policières. Un roman cohérent, agréable à lire.

Je vais attaquer Noir dans la foulée. Merci Koz...

Lien : https://camalonga.wordpress...
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L'actualité est brûlante autour de Marseille en ce mois de juillet caniculaire. En quelle année ? Mystère.
Les feux se propagent à une vitesse folle, avivés par le vent .
Il apparaît bien vite qu'il s'agit de feux criminels.
Une « étrange prophétie apocalyptique », délivrée par Cornil, un incendiaire récemment incarcéré, annonce l'arrivée du « dieu du feu ».
De quoi ébranler les policiers, la psychologue et les pompiers tous sur le pied de guerre.
L'auteur, Koz est un "fantôme" , nul ne connaît son identité. Une chose est sûre, l'avenir de notre planète, avec le dérèglement climatique est un sujet qui l'intéresse au plus haut point. Et il sait nous faire partager ses craintes.
« de nouvelles menaces mettent notre monde en péril »
La suite avec "Noir".
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Après le black-out, la fournaise. Deux frères presque jumeaux, comme nés peu de temps l'un après l'autre. Koz, fantôme d'auteur, sort du Noir pour monter dans le Rouge.

Propos liminaire, en forme d'incompréhension : sortir en même temps deux livres d'une série (Noir / Rouge) est un choix étrange. D'autant plus incompréhensible pour moi que si vous voulez lire les deux, il faut impérativement lire Noir en premier, mais rien ne le précise. Toutefois, ils se lisent individuellement sans problème.

Le monde change, ses dangers aussi. du moins, ils prennent une autre dimension, surtout si certains fous décident de mettre la société à genoux. Il y a le feu à la maison Terre, les canicules se multiplient, il ne faut que quelques étincelles (bien réfléchies) pour mettre le feu aux poudres.

Noir avait permis de comprendre la raison de la création la cellule « Nouvelles Menaces », et de rencontrer Hugo Kezer, capitaine qui en a la charge.

L'action se déroule concentrée dans le temps, sur quelques jours. Après Paris, place à la région de Marseille. Une petite apocalypse, qui a potentiellement tout d'une grande.

A la frontière du polar et du thriller, le roman plonge le lecteur dans les flammes d'une enquête policière à haut risque. La chaleur émane de chaque page, entre ces mégafeux et le torchon qui brûle en interne autant chez les flics que les pompiers. Situation explosive.

Une situation incontrôlable, les incendies volontaires tournent vite à la politique de la terre brûlée.

L'intrigue plonge le lecteur dans le feu de l'action, en première ligne dans le brasier. Il n'y a pas à dire, Koz fait preuve d'une vraie efficacité au sein d'un récit sans aucun temps mort. Pas de round d'observation, le foyer se transforme vite en étuve irrespirable.

Cette menace 2.0 va loin en matière de perfidie et de volonté de nuire. Certains on décidé de brûler le feu rouge, quitte à tout renverser au passage. Rythme, écriture sans fioriture mais maîtrisée, l'écrivain de l'ombre sait attiser les braises.

Et puis, au coin du feu, il sait également construire des personnages intéressants, qui sont le sang qui pulse. Parce que cette histoire les implique autant professionnellement qu'intimement, ce qui en rajoute dans cette notion d'urgence qui souffle à chaque page.

Au final, les 300 pages du roman se lisent d'une traite, l'auteur est loin de faire un four.

Rouge, second volet d'une série ultra efficace, suffoquant. Koz asphyxie le lecteur, sans oublier pour autant d'insuffler l'oxygène nécessaire à travers ses personnages. Si les deux livres de la série, Noir et Rouge, trouvent leur public, je mets ma main au feu qu'ils ne seront pas les derniers.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Marseille. Une canicule sévit dans cette ville. Les départs de feu se propagent à grande vitesse. Il semble évident que ces incendies sont volontaires. le capitaine Hugo Kezer va alors enquêter auprès de ses collègues de Marseille. Très vite, il va s'apercevoir que sa fille pourrait être en danger.

Ce roman constitue le deuxième tome de la saga proposée par Koz, le premier ayant pour titre « Noir », et qui projetait la ville de Paris dans l'obscurité la plus totale. Ici, de nouvelles menaces sévissent et le capitaine Kezer va devoir tout mettre en oeuvre afin de démêler les divers mystères et trouver les coupables de ces incendies.

J'ai encore une fois passé un très bon moment de lecture. Comme au tome précédent, une fois la lecture débutée, il devient très difficile de lâcher son roman. L'auteur n'a pas son pareil pour maintenir son suspense jusqu'au dénouement et faire monter la tension au fil des pages.

J'ai apprécié de retrouver le capitaine Hugo Kezer, et de pouvoir ainsi suivre son évolution. Il va être confronté à une enquête très périlleuse. Je trouve ce personnage très bien construit. À ses côtés, nous retrouverons son collègue qui est également un très bon ami, et Anne, avec qui les conflits sont toujours très présents.

L'intrigue se déroule en quelques jours et l'auteur a su doser le suspense. Je n'ai ressenti aucune longueur. le schéma narratif est particulièrement réussi, puisque l'auteur change régulièrement de lieu au fil des chapitres. Pour chacun d'entre eux, l'auteur a bien veillé à préciser l'espace spatio-temporel, ce que j'ai trouvé très judicieux.

La plume de l'auteur est addictive. Avec un style véloce et clair, les pages défilent. Ce tome étant le second, je pense qu'il est tout de même mieux de découvrir les romans dans l'ordre, afin de bien comprendre les relations entre les personnages et leur évolution.

Un tome toujours aussi bon dans le suspense. Une fois commencé, il est très difficile de lâcher sa lecture. Une très bonne lecture.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Rouge, est la suite de Noir. Après le black out électrique du premier tome, on plonge ici dans l'enfer des incendies de forêt. Alors que la saison des feux est à son apogée à Marseille, un pyromane met en place un système de mise à feu des plus original et mortel, qui va entrainer la mort de dizaines de pompiers. Hugo Kezer va mener l'enquête pour l'arrêter avant qu'il ne fasse plus de dégâts.
Après un premier opus original et percutant, KOZ nous offre une nouvelle fois une histoire haletante, avec un suspense qui augmente crescendo, jusqu'à un final aux allures d'apocalypse.
On retrouve une nouvelle fois Hugo Kezer, flic écorché vif par un drame personnel, qui va s'allier à de nouvelles têtes, tous en retrouvant ses collègues. Entre guerre des polices et rivalités professionnelles, il va devoir se débarrasser des bâtons qu'on lui met dans les roues pour mener à bien son enquête et sauver sa fille.
Si l'enquête est prenante, l'auteur fait aussi la part belle à l'intime pour nous offrir un thriller plein de rebondissements où les enjeux dépassent la simple enquête. Un vrai page turner qui fait espérer une suite.
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Alors qu'Hugo Kezer s'octroie quelques jours de congés dans le sud-est de la France, les incendies qui ravagent la région vont l'obliger à reprendre du service. En collaboration avec la cellule Vulcain, spécialisée dans les feux de forêt, Kezer et Gilardini, de la cellule "Nouvelles Menaces" vont tout faire pour appréhender les responsables de ce désastre.
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Le sujet de ce roman est intéressant et on découvre, une fois encore, les lacunes de notre système, ici en matière de gestion des incendies. J'ai apprécié que l'auteur soulève certaines problématiques, qu'il nous présente avec habileté le fonctionnement de telle ou telle cellule ainsi que leur rôle. Un sujet qui m'a rappelé l'angoisse tenace qui s'est emparée de moi cet été, suite aux nombreux incendies qui ont ravagé ma région. Où chaque jour voyait naître la crainte d'un nouveau drame dévastateur. Où chaque jour nous nous sentions à la merci du moindre cinglé ou du moindre imprudent armé d'un mégot. En cela, l'auteur excelle toujours autant dans l'art de susciter l'inquiétude et l'appréhension chez le lecteur. Et c'est pour moi le grand point fort de ce(s) roman(s).
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Toutefois, j'ai été légèrement déçue par l'histoire, que j'ai trouvé un peu trop irréaliste. Je n'ai pas été convaincue par la mise en scène, ni par les incroyables coïncidences sensées servir l'intrigue. Ce que j'accepte d'ordinaire volontiers dans certains autres thrillers ou romans policiers, m'a paru ici de trop, et j'ai trouvé que cela annihilait toute crédibilité. Il y a un décalage entre le réalisme indéniable de certaines situations et le scénario assez fantasque, qu'on imagine avec peine dans la vie quotidienne. En comparaison, « Noir » m'avait paru terriblement plausible, tant au niveau des comportements que de l'intrigue, et c'est ce qui m'avait bluffée.
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Les problèmes relationnels entre Gilardini et Kezer sont encore à l'ordre du jour et ne vont pas en s'arrangeant. Les deux flics passent leur temps à se tirer dans les pattes, chacun récoltant ses propres informations de son côté. Un comportement totalement contreproductif, alors que les heures sont comptées.
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Cependant, le suspense est bien mené et l'histoire très bien rythmée. Une enquête dirigée tambour battant, selon un laps de temps très court et en différents lieux, ce qui a de quoi réduire à néant toute forme d'ennui. « Rouge » est un roman réellement addictif, un véritable "page-turner" qui se lit d'une traite, ou quasiment. Aussi j'ai tout-de-même hâte de me plonger dans le troisième et dernier opus de ce premier volet apocalyptique.
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Ma chronique complète est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
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Tout d'abord, merci à Babelio et Fleuve noir pour l'envoi de cet ouvrage !
Qu'il est rafraîchissant de lire un roman policier qui ne gravite pas autour d'un meurtre, ce qui dans le cas de Rouge est surprenant étant donné que le feu au centre de l'intrigue est lui, tout à fait étouffant.
On se délecte aussi, à nôtre plus grand plaisir, d'une vraie réflexion sociale autour de cette thématique de l'incendie criminel. Il n'est pas juste là pour changer le schéma classique du gore mais pour véhiculer une pensée écologique. Là où le polar se focalise souvent sur les dépassements de la psyché humaine, Rouge vient agrémenter à ça l'idée que la planète, elle aussi, va mal.
La traque est bien menée, comme dans les best-sellers d'aujourd'hui, on nous tient en haleine jusqu'au dernier moment pour savoir si le coupable sera châtié et ses otages libérés.
Seul bémol : une légère confusion à la lecture dû à la multiplication des façon d'introduire les personnages dans la narration. Les enquêteurs sont nombreux, accompagnés parfois d'intervenants extérieurs, et tous sont nommés de façon aléatoire (il semblerait), par leur prénom, leur nom ou leur grade. Rien qu'une concentration un peu forcée ne puisse pas remédier mais ça enlève un peu de fluidité/plaisir à l'enchaînement des évènements.
Un auteur à suivre avec plaisir en ce qui me concerne, mais aussi une collection "Apocalypse" qui ici tient son engagement de renouveler le polar en mettant en scène "de nouvelles menaces (qui) mettent notre monde en péril".
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Rouge c'est la couleur du feu, c'est l'apocalypse dans la nature ! L'auteur nous entraîne dans le brasier et il y fait TRES chaud !
Ce roman fait partie d'un diptyque et peut se lire de façon indépendante. Les deux romans sortent simultanément chez votre commerçant essentiel préféré : le pendant de Rouge c'est Noir où l'apocalypse cette fois est en ville. Il semble que l'auteur ait prévu une surprise en réservant des chapitres inédits à ceux qui auront déchiffré l'énigme en fin des deux ouvrages…
Jusqu'où aller pour ses idées ? La question avait été déjà posée dans le registre environnemental par les Camhug dans leurs deux volumes Islanova et la suite Et le mal viendra et plus récemment par Olivier Norek dans Impact. Jusqu'où choquer pour provoquer les consciences et que l'humanité se décide enfin à agir.
Après une mortelle lutte contre le feu, la police et le Gendarmerie vont devoir unir leurs forces pour traquer les pyromanes. Les lecteurs apprendront les procédures utilisées par les « soldats du feu » et les méandres intellectuels d'une secte de survivalistes ou s'affichant comme telle. Tantôt coupables, tantôt victimes, tous en définitive ont à en découdre avec les effets du dérèglement climatique et de la sècheresse en particulier. Un thriller riche en enseignements, en questionnement éthiques, en descriptions apocalyptiques. Des personnages qui ne font pas dans la demi-mesure, en proie à leurs démons, parfois ambitieux, parfois revanchards ou tout simplement humains !
Une belle découverte que ce premier volet de l'Apocalypse selon Koz, un thriller de construction classique mais dont l'énigme et son message vous feront monter la température …
Pour ma part je n'ai lu que Rouge mais il me tarde d'aller en ville souffrir du Noir aux côtés de cet auteur que je découvre.
Lu en version numérique.
Je remercie les éditions Fleuve pour leur confiance et cette belle découverte

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Voilà le jumeau maléfique de Noir, premier roman du binôme apocalyptique du mystérieux auteur publié sous le pseudonyme de KOZ, qui a paru simultanément début avril. Si Noir nous emmenait dans Paris en proie aux émeutes pendant un interminable black-out orchestré par des braqueurs, Rouge nous transporte dans le sud de la France.

C'est dans les Bouches-du-Rhône que des incendies criminels ravagent la végétation et ôtent la vie à près d'une trentaine de pompiers. Hugo Kezer qui a pris la tête de la cellule Nouvelles Menaces à la fin de Noir est parti tenter de renouer le dialogue avec sa fille Mila, bénévole dans l'association Feu sacré. Sur place, il doit rapidement rejoindre ses collègues à Marseille sur ordre du ministre de l'intérieur pour faire le point sur ces attaques pyromanes qui utilisent des procédés diaboliques.

De Marseille à Orléans, et alors que la France étouffe en ce mois de juillet caniculaire, Kezer devra avancer très vite dans cette enquête qui ne tardera pas à impliquer sa fille. Qui est ou qui sont les pyromanes ? Est-ce une attaque coordonnée sur le territoire par un groupuscule terroriste se revendiquant écologiste ? Tandis que le pays s'embrase, les enquêteurs marchent sur des charbons ardents pour résoudre ce mystère et tenter d'enrayer ces mégafeux qui sèment le chaos.

Cette histoire complète parfaitement celle de Noir sur le black-out de Paris, et si elle interroge moins la réaction de la société face aux incidents, elle surfe néanmoins intelligemment sur les préoccupations sociétales du moment pour construire son intrigue. Ce fut un vrai plaisir de retrouver Kezer et ses enquêteurs, et malgré quelques grosses ficelles ça et là, j'ai été absorbé par cette histoire incandescente et son rythme endiablé du début jusqu'à la fin.

🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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Après Noir, Rouge de Koz.

En fait les deux livres sont sortis simultanément, fait suffisamment rare pour être relevé.
J'apprécie le jeu de graphisme des couvertures de ces deux livres sortis simultanément.

A la sortie j'avais lu et beaucoup aimé Noir, ça va vite, on a à peine le temps de souffler, que le livre est fini.
Cette année sort Bleu, j'ai voulu lire Rouge avant. Oui, j'ai un train de retard…

Nous sommes à nouveau embarqués à cent à l'heure avec le capitaine Hugo Kezer en charge de la cellule Nouvelles Menaces.
On oscille entre dérèglement climatique et terrorisme, cette fois non plus à Paris mais à Marseille et alentours, plus un petit saut dans l'Orléanais en fin de livre.

D'ailleurs dans l'Orléanais, la tension est à son comble, les auteurs trouvent toujours une petite astuce pour faire redescendre la pression avant que ça reparte de plus belle, eh bien ici les enquêteurs avant de trouver le repaire tant rechercher vont tomber sur un lieu d'une autre nature, rien à voir avec l'enquête en cours, j'avoue avoir exploser de rire. Petite bouffée d'oxygène en pleine calicule et feux de forêts.

L'auteur a une écriture très visuelle, le livre se lit très vite.

On retrouve les principaux personnages découverts dans Noir, on suit les rapports entre les uns et les autres, pas tous simples. On a envie de poursuivre et les retrouver dans Bleu.
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