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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre rempli de poésie, d'amour, de douceur, de générosité et bien entendue "beaucoup" d'humour…
Ne serais-je pas plutôt le contraire ?
J'ai bien peur que si !

L'horreur serbo-croate m'a le plus marqué dans cet ouvrage.
Cette guerre faite de vengeance, de destruction, de pouvoir, de corruption, de richesse me dégoûte au plus haut point…

Le manufacturier donc le tueur en série est égal à ce que j'espérais de lui :-)
Je n'ai pas était étonné, j'ai compris très vite certains points important du livre… La fin demeure évidente (enfin pour moi).

Un récit à découvrir ! Pour ne pas oublier les monstruosités qui se sont déroulées pendant cette guerre serbo-croate. L'immondice à l'état pure…

Merci à Christian06 de m'avoir fait découvrir ce roman grâce à une de ses critiques (je lis le maximum de vos critiques mes ami(e)s de Babelio)

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Tout d'abord un conseil: après la lecture de ce livre,prévoyez un feel-good-book, à portée de main, vite,vite,une bouffée d'air frais et pur!!!
Par où commencer ,sans raconter l'histoire?
-Deux tableaux se juxtaposent:
--sur toile de fond , la guerre Serbo-croate: le 19 novembre 1991,une famille parmi tant d'autres, est massacrée par des tortionnaires militaires Serbes,je vous passe les détails des scènes décrites.
--Le 1er avril 2017 une femme et son bébé morts,atrocement mutilés sont découverts dans un transformateur le long d'un bois à côté du Havre à Harfleur exactement ( je connais bien habitant à 3kms).
Un thriller impitoyable, percutant,tout y est : drogue esclavage sexuel,scènes de crimes relatées,horribles lors du conflit yougoslave .
Qui est ce flic surnommé zéro d'une froideur à vous glacer le sang?
Qui se cache derrière le manufacturier, filmant des scènes de torture réelles,démoniaques pour les " balancer" sur le Dark web?
le côté positif pour moi est que l'on est tenu en haleine jusqu'au bout et je fus très surprise de l'identite du manufacturier,le flic Zéro, je m'en doutais un peu ,j'ai apprécié les points historiques relatant le conflit yougoslave,mais était-ce nécessaire de décrire avec autant de détails ces scènes d'horreur ? car attention ames sensibles s'abstenir,il faut ," s'accrocher",car on sait que ces exactions dans les villages serbes ou croates ont eu lieu,ce qui en fait parfois une lecture difficilement soutenable.
L'ayant lu en apnée en deux jours je le recommande aux lecteurs très aguerris à ce genre de lecture ( A ne pas mettre entre toutes les mains).⭐⭐⭐⭐
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Prenant et sombre.. Sordide et sans issu...
Une fois ouvert se bouquin ne se ferme jamais et laisse des traces.
Le climat serbo croate aurait pu être africain ou sous l'inquisition, les massacres sont les memes, les excuses également. le mal ne prend pas ses racines dans la guerre et la vengeance, il est déjà la et n'attends qu'à s'exprimer dans un contexte des moins culpabilisants.
A lire vraiment
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A ne pas mettre entre toutes les mains. le déballage d'atrocités est a la limite du supportable. Heureusement l'histoire et bonne et l'écriture excellente. Content quand même d'être arrivé à la fin, je vais aller lire un livre de Bisounours pour récupérer.
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Mattias Köping , le type qui vous cloue avec ses romans
2eme lecture après les démoniaques
Cette fois ci ce gros pavé de 549 pages nous plonge dans l'enfer de la guerre en Yougoslavie vers 1990/95
Les exactions des serbes , des croates et bosniaques la haine à l'état pur
La folie meurtrière , de ces gens qui violent , torturent, pillent à qui mieux mieux
J'avais la trentaine quand cette guerre a éclaté
Aux portes de chez nous et je ne garde pas de souvenirs de cette époque ; des noms bien sûr qui ressortent : Slobodan Milosevic le serbe , Radovan Karadzic le bosniaque tous deux accusés de crimes contre l'humanité , le massacre de Srebrenica
Dans cette histoire 2 enquêtes se télescopent : celle de Irena Ilic traquant des criminels de cette guerre et celle de la police du Havre enquêtant suite à la découverte de 2 corps atrocement mutilés
La ville du Havre ses flics , ses truands proxénètes trafiquants de drogue
Tout est enchanteur , vraiment !!
Noir très noir ; glaçant même , écoeurant , dégueulasse
Le capitaine de police Vladimir Radiche l'enflure du siècle
De sacrées surprises tout le long de ce récit sombre et une fin qui donne la nausée
Une belle claque
Mais pour finir ce livre m'a touché pour une raison très particulière
Au collège j'étais très amie avec une fille géniale : Dousica
Venant de Yougoslavie
Une grande amitié , brisée car un jour mon amie est repartie dans son pays (bien avant la guerre de 1990 )
Et je n'ai plus jamais eu de nouvelles
Et ce livre m'a fait si fortement penser à elle .....une flèche dans mon coeur
Puisses tu être vivante et en bonne santé quelque part....mon amie

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Il est des livres à ne pas mettre entre toutes les mains. Celui-ci en fait partie.
Pourquoi ? Eh bien parce que certaines âmes sensibles risqueraient d'avoir du mal à s'en remettre. Parce que ce roman n'est autre qu'un "poloir". Néologisme de mon cru, applicable à un polar, noir noir noir.
Et quand je dis noir, on ne voit pas la lumière au bout du tunnel. On ne s'attend pas à un happy end. On ne sait même plus qui sont les méchants et qui sont les gentils. Ni même d'ailleurs si les gentils existent. Il y a des loups, des bêtes féroces, qui dévorent et détruisent les moins féroces. L'homme est un loup pour l'homme. Tout simplement.

Mais vous savez quoi ? Moi ça m'a fait du bien de louvoyer, en toute sécurité au milieu de ces brutes épaisses. Les cotoyer lorsqu'ils laissent s'exprimer leurs plus bas insctincts. Parce qu'à côté, ma vie est un paradis. Parce que finalement, à côté, je suis une sainte, même quand j'ai envie de faire un croche-patte à la mamie qui vient toujours faire ses courses le samedi matin et qui lambine devant moi à la caisse, alors qu'elle a toute la semaine pour les faire.

Et puis ce roman est un réquisitoire contre la guerre. Les atrocités commisent au nom d'un dieu, d'un territoire, d'une vengeance, de la richesse.

L'auteur n'est pas tombé dans la facilité de balancer des scènes horribles, juste pour le sensationnel. Là elles ont vraiment du sens, replacées dans le scénario terrifiant.
J'avoue mon penchant pour les "poloir" ; en musique, c'est pareil, j'adore les pièces tristes de Tchaikovski. En peinture le cri de Munch.
J'avais déjà lu le premier roman de l'auteur, mais il était moins abouti. La cruauté des personnages paraissait moins naturelle, moins fluide. Là c'est parfait.

Bref voici un des meilleurs poloir que j'ai lu depuis l'Ame du mal de Maxime Chattam.

Alors, faut-il le lire ? Oui, mais je vous préviens, ça décoiffe l'âme et l'estomac !! Et si votre estomac tient le choc, vous ne pourrez pas lâcher ce roman...
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C'est chose faite. J'ai ENFIN lu Le Manufacturier. Après avoir entendu et lu un nombre incalculable de fois que ce livre était un chef d'oeuvre tant par son histoire que par sa dose de violence, je me suis lancée. La boule au vente, craignant les scènes difficiles, j'y suis allée. J'admets avoir eu quelques réticences, ayant essayé de lire Les démoniaques de Mattias Köping, que j'avais abandonné au bout d'une petite centaine de pages à cause d'une plume un tantinet trop hard pour moi (en terme de violence verbale), je redoutais qu'il en soit de même avec celui-ci.

Bien évidemment, la note de l'auteur avant le début de l'histoire est claire, nette et précise. Ce livre est d'une noirceur profonde, âmes sensibles, passez votre chemin. Booooouh les frissons ! J'étais fébrile, ne sachant pas réellement quel serait mon degré de tolérance face à des descriptions, semble-t-il, à la limite du soutenable. Allez, courageuse que je suis, je me suis lancée. J'ai tout d'abord été agréablement surprise par la plume de l'auteur. Tranchante mais ultra précise. de quoi nous mettre dans le bain assez rapidement. Je me suis bêtement fiée à la 4ème de couverture, ce fût ma première erreur. Surprises sur surprises, je m'en suis pris plein la tête !

Tout d'abord, le sujet de fond m'a profondément intéressé. le conflit des Balkans qui a éclaté au début des années 90 alors que je portais encore des couches. Grâce au Manufacturier, j'ai enrichi mes connaissances et j'ai du faire face à l'effroyable vérité. Plusieurs fois, j'ai eu besoin d'explications supplémentaires, non pas par manque de détails mais par envie d'approfondir le sujet. J'ai de la chance, je partage ma vie avec un ancien casque bleu qui a été lui-même au coeur de cette guerre. Nombreuses ont été nos discussions à ce sujet. Aussi passionnantes qu'effrayantes. Il a su m'apporter les réponses à mes très, très nombreuses questions. le nombre d'informations données dans ce livre font de lui une lecture extrêmement dense. Que ce soit par rapport aux très nombreux personnages, aux différentes histoires qui, bien évidemment finissent par s'imbriquer ou par le flot de données historiques qu'il comporte. Loin d'être une partie de plaisir, la concentration est de mise ! Il m'aura tout de même fallu plus de 10 jours pour en venir à bout, chose inhabituelle pour moi.

Quant aux scènes violentes, effectivement elles ne vous épargnent pas. L'une d'entre elles aura eu raison de moi, me forçant à serrer les dents pour faire reculer la nausée. Oui, oui, vous avez bien lu. Pour les autres, elles sont effroyables, vous dire le contraire serait vous mentir. Les détails sont bien présents et ne laisse que peu de place au doute, les protagonistes souffrent et c'est peu de le dire. J'ai tout de même réussi à me détacher des passages les plus violents. J'ai réussi à préserver mon petit coeur et mon estomac de tout ça, dans la mesure du possible. Les enquêtes sont assez incroyables, les ramifications hallucinantes et la construction complètement dingue. Quel talent Mattias Köpping! La maîtrise de l'auteur est à couper le souffle, la narration est inédite, brutale. Partez du principe que dans cette lecture, rien n'est jamais acquis, vous allez en manger (si vous avez encore de l'appétit) des rebondissements. Vous allez être secouer, très certainement. Ce livre est puissant.

VERDICT?

Je ne peux pas vous dire que c'est un coup de coeur, je peux en revanche me joindre à l'ensemble du lectorat pour crier haut et fort que ce livre est magistral. du jamais lu. le manque d'émotions et/ou d'attachement aux personnages auront peut être eu raison de moi et auront fait que ce livre, bien qu'extraordinaire ne puisse être un coup de coeur. Après, et c'est purement personnel, il m'est difficile de le qualifier comme tel de part son histoire et sa violence. Un livre coup de poing comme celui-ci peut difficilement être vu comme cela pour moi. Cependant je suis, encore aujourd'hui, scotchée par tant de talent. Il faut reprendre son souffle, digérer, accepter aussi. A part lire Martine à la plage, je ne sais pas quoi faire à ce jour pour me sortir de toute cette noirceur. Je l'ai voulu, je l'ai eu. Aucun regret, uniquement une admiration profonde pour un auteur que je ne pensais plus jamais lire. Bravo.

(J'insiste sur le fait que ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Prenez bien en compte l'avertissement. Il n'est pas là pour faire parler de lui ou vendre, il est là pour préserver les âmes sensibles.)

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Un livre surprenant qui me laisse un gout amer dans la bouche en le refermant.
L'auteur ne laisse aucun répit au lecteur. Une fois embarqué dans ce monde de violence, on ne peut pas faire demi tour.
Serial killer, guerre, drogue, tortures voilà des thèmes abordés dans ce livre. On passe d'un thème à l'autre en plongeant toujours plus dans l'horreur. Quand je pensais avoir lu le summum de la folie voilà que je trouvais pire…

J'ai d'abord été très perturbée par le langage utilisé qui était très cru et vulgaire. Je pense que c'était une volonté de l'auteur pour que nous soyons totalement immergé dans l'histoire. Avec moi ça a très bien fonctionné. Si bien que je ne prêtais plus attention aux vulgarités. Un peu comme une impression de normalité ( oui oui ça fait peur).

J'ai également apprécié les passages abordant la guerre des Balkans. Une guerre pas si lointaine en distance et en temps et qui pourtant est méconnue. En tout cas moi je me suis rendu compte que je ne connaissais pas grand chose sur ce conflit et ça m'a donné envie d'en apprendre plus.

La fin m'a comblée. Après avoir traversé toute cette violence j'aurai été déçue par une fin classique.

C'est un livre qui ne peut pas laisser indifférent et qui fait réfléchir sur des adages comme: “Oeil pour oeil, dent pour dent.”. C'est également un livre qui montre que la cruauté appelle la cruauté. Enfin c'est un livre qui met en lumière les victimes collatérales des conflits.

Je n'oublierai pas de si tôt cette histoire qui fait froid dans le dos.
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Un polar d'une animalité féroce et d'une atrocité « répugnante » : âme sensible, tracez votre chemin.

Une intrigue sur fond de guerre civile en Yougoslavie entre Serbe, Croate et Slovène, où des exactions inhumaines se sont produites et qui aujourd'hui, avec les mêmes protagonistes qui auront réussi à fuir les représailles, reproduisent les mêmes faits à travers des réseau de prostitution et de trafic de drogue.

Une plume plus qu'affûtée qui porte un roman plus que noir aux scènes insupportables.
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Vladimir Radiche, un flic français antipathique et odieux avec les autres.
Irena Ilic, une avocate serbe qui traque les soldats qui ont sévi pendant la guerre en Yougoslavie.
Milovan, un orphelin croate qui a vu sa famille se faire tuer pendant la même guerre et qui a été recueilli par une famille française.
Une femme et son bébé torturés, tués par le Manufacturier qui poste les vidéos de ses crimes sur le darknet.
On m'avait prévenue, c'est même écrit sur la 4e de couverture : avertissement, réservé à un public averti.
Au début, en effet, des scènes sont assez gores mais quand même je ne suis pas une chochotte, j'ai lu d'autres livres du même genre, même pas peur.
Et puis ça continue et là oui, c'est de pire en pire, c'est gore, trash, cruel, bien dégueulasse.
Certaines scènes sont d'une violence inouïe et surtout tellement bien décrites qu'on les imagine vraiment très bien.
L'intrigue en elle-même est géniale, j'ai suspecté plusieurs personnages et j'ai trouvé le meurtrier assez rapidement mais cela ne m'a pas empêchée du tout d'être surprise jusqu'à la fin du livre.

Mais surtout ce que je retiens c'est l'énorme travail de recherche de l'auteur. J'étais trop jeune quand la guerre s'est déclarée en Yougoslavie et je ne me suis jamais vraiment intéressée par la suite. Certains noms de politiciens me disent quelque chose évidemment mais je ne connaissais pas la cause de ce conflit.
J'ai appris énormément de choses dans ce livre, j'ai fait des recherches sur internet pendant ma lecture pour mieux comprendre.
Moi qui suis allée en vacances en Croatie et au Monténégro et qui ai vu quelques vestiges de cette guerre, je comprends mieux maintenant.
C'est donc une belle découverte, j'ai adoré ce roman noir.
Un livre marquant pour son côté gore, trash.
Un livre intéressant pour son côté historique contemporain.
A découvrir absolument

Lien : https://www.instagram.com/al..
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