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EAN : 9782804004422
170 pages
Espace Nord (01/01/1990)
3.89/5   9 notes
Résumé :
Dans les années 1880, quelque part entre Huy et Waremme, un village hesbignon est déserté. La construction d'une ligne de chemin de fer en a détourné tout trafic. Jean Leduc constate la ruine inéluctable de son auberge et rassemble ses économies. Il tente d'être journalier et jardinier mais, humilié, succombe au désespoir. Céline, sa nièce, belle et amoureuse, résistera peut-être davantage au destin sombre des campagnes déshéritées, évoquées avec simplicité et vivac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Hubert Krains, Flaubert Wallon, nous raconte la dramatique vieillesse de Jean et Thérèse, dont l'estaminet hesbignon est déserté maintenant que les passagers de l'ancienne malle-poste empruntent le récent chemin de fer Hesbaye Condroz.

Ajoutez la mauvaise conduite de l'ingrat fils Alfred et le douloureux destin de la gentille nièce Céline, orpheline brimée par son avare de père et abusée par le jeune clerc Jules.

Triste triste triste mais cela reste un beau témoignage de la vie hesbignonne au début du siècle.
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Le Pain Noir relate la descente aux enfers des époux Leduc, aubergistes ruinés par les frasques d'un fils fainéant et malhonnête et par l'ouverture d'une ligne de chemin de fer dans un village voisin. Terriblement pessimiste , l'ouvrage d'Hubert Krains, tente de reproduire les conditions de vie des classes laborieuses avec beaucoup de sincérité mais aussi une bonne dose de misérabilisme. Issu d'une famille de paysans pauvres, l'auteur connaissait bien la vie des campagnes wallonnes à la fin du XIXe siècle mais il a tant voulu démontrer qu'il finit pas en faire trop. de même dans la représentation de Bruxelles, lieu de perdition, on sent poindre un fond de valeurs morales rurales. Même si le trait semble parfois forcé , le Pain Noir reste un témoignage saisissant sur les conditions de vie à la campagne il y a un peu plus d'un siècle.
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J'ai lu ce roman durant des vacances scolaires où j'étais immobilisée à cause d'une entorse j'avais 13 ans
Je ne me suis pas ennuyée car j'ai été plongée dans ce roman dont les personnages sont tellement attachants et heureux malgré la pauvreté et la dureté de cette époque dans ce monde rurale
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il n'y avait plus d'illusions possibles, cette fois. Sa vie était tout entière derrière lui, comme quelque chose d'irrémédiablement perdu. De tous ses projets, de toutes ses joies, de tous ses espoirs, il ne subsistait rien qu'un souvenir cruel. Des deux êtres qu'il avait le plus aimés, il ne restait rien qu'un portrait effacé et un tablier usé. Autour de lui, tout était dévasté comme après une guerre ; il se trouvait maintenant seul, vieux, sans ressources, sans espérances et sans consolation.
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Le mariage de Céline n'avait provoqué aucun changement dans les habitudes de la maison. Le soir, on retrouvait le vieillard dans son fauteuil de bois, Martin à la place qu'il occupait jadis et Céline en face de lui. Comme autrefois aussi Martin fumait sa pipe, Céline cousait ou tricotait et Andry s'endormait après le souper. Martin avait l'air calme d'un homme qui a enfin conquis dans la vie la place qu'il rêvait ; quant à Céline, sa figure, maintenant défraîchie et presque laide, n'exprimait plus d'autre sentiment que celui d'une soumission complète à la destinée.
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Pardi! Oui, il connaissait Bruxelles! Il y a là des rues qui mesurent soixante mètres de large: il les avait arpentées. Il avait aussi compté, au hasard de ses courses, quinze églises. A la façade du palais royal, il avait vu quatre-vingt-six fenêtres. Il était monté sur la tour de saint-Gudule: trois cents marches. Pour aller de la gare du nord à celle du midi, il lui avait fallu quarante minutes exactement...
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C'était une de ces créatures pleines d'abnégation pour qui le plaisir suprême consiste à voir vivre par elles, tranquilles et heureuses, les personnes qu'elles aiment.
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