AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Deux titres pour un seul livre : "Guide de survie en milieu hostile" et "Un stagiaire presque parfait".
Une bonne accroche et un bon sujet, allez hop, on l'achète pour les vacances.
Si les vacances furent très chouettes, ce ne fut pas le cas de la lecture.
J'avais retenu le côté 'stagiaire' en entreprise, mais on présente seulement un 'homme à tout faire', sans analyse positive de la condition de stagiaire.
Par contre le côté 'tueur à gages' est omniprésent, et ne vous en faites pas, il gagne toujours, même contre 12 hommes armés (un James Bond sanguinaire quoi), et il se remet en selle tout seul (il reçoit une balle dans le pied et continue sa mission comme si de rien n'était).
L'éditeur nous annonce sarcasme, ironie et cynisme, j'ai trouvé insultes, platitude et négativisme (à chacun son tour d'exagérer).
En plus il ose nous parler d'un assassin trop humain !
J'ai compris pourquoi il y a eu changement de nom : il fallait relancer les ventes.
A bon entendeur...
Commenter  J’apprécie          70
Violent, inutilement descriptif, scénario inepte.
Commenter  J’apprécie          20
Une couverture attrayante (oui ça marche), un titre accrocheur, un début étrange et suivre la vie d'un tueur, d'une école de tueurs utilisant les stagiaires comme couverture. Ni drôle, ni cynique, peu cohérent, ce tueur sur la pre retraite mieux que james bond et bruce lee réunis, donne ses petits conseils si l'envie vous venait de rejoindre cette école.
Un soupçon d'amour de toutes sortes, de violence, de cabinet d'avocats (toujours porteur), de maffia etc. Un vrai scénario pour un film de base mais peu approprié pour la lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Ca faisait douze livres que je m'enfilais, faut dire que c'était les vacances, je m'étais très souvent écroulé sur le canapé ou dans mon plumard pour dévorer quelques pages de bons polars comme je les aime quoi. Jonquet m'avait raconté ses orpailleurs et Ellroy son L.A magnifique, c'est vous dire si j'en avais pris tout mon saoul.

Et voilà ma chère et tendre qui me demande si je pense rester planter là encore longtemps, si je n'en n'ai pas mare de ces marioles de héros de roman et de leurs tronches de papier, si je compte un jour revenir dans le monde des vrais gens. Que les choses soient dites, ma bien aimée a d'habitude un regard bienveillant envers ma passion dévorante pour les livres et elle se réjouirait plutôt de ne pas me voir, comme tant d'autres, m'aliéner devant cette télé à la ce que vous savez.
Sa remarque ne manquait donc pas de pertinence et la belle ne manquait pas d'activités alternatives à me proposer. Entre notre petit dernier qui réclamait son biberon, des feuilles mortes à ramasser à la pelle et un garage à ranger, j'avais de quoi faire. Et encore, comme nous n'avons pas de chat, je n'avais pas de caisse à changer. Mais c'est une autre histoire.
Je lui promis donc de m'occuper bientôt desdites taches tout en lui suggérant que je pourrais quand même en lire un dernier pour la route, hein, avant de… Elle en convint et je me précipitais sur ma bibliothèque. Mal m'en prit.

De prime abord, la lecture s'annonçait super, j'allais m'enfiler un petit opuscule d'à peine 300 pages en format poche dont la quatrième de couv' promettait beaucoup : du « drôle », du « grinçant » et du « cruel », tout ce que j'aime. L'auteur, Shaun Kuhn, nous était présenté comme « l'un des plus inventifs de la scène littéraire américaine ». Bin au final : rien de tout ça.

Un Stagiaire Presque Parfait, aussi connu sous le titre Guide de Survie en Milieu Hostile (bien meilleurs titre d'ailleurs à mon humble avis) est, et il m'en coute de le dire, plutôt mauvais. S'il est drôle c'est à ses dépends quant au grinçant et au cruel, je ne les ais pas trouvé. L'idée de base était plutôt alléchante et prometteuse mais le rendu est loin d'être à la hauteur. Pourtant, généralement, je suis plutôt un public facile, j'adore les James Bond et autres Missions Impossibles avec leurs héros invraisemblables qui se tirent toujours des situations les plus périlleuses et compromises. Je n'ai rien non plus contre l'usage de Deus es Machina pour faire opportunément rebondir une intrigue, mais là, j'dis halte à tout ! Trop c'est trop. C'est plus un héro, c'est un Terminator (J'aime aussi… enfin jusqu'au premier de la série). Si encore ces artifices servaient une cause… Je pourrais admettre. Mais ce n'est pas le cas. C'est peut-être moi, mais je n'ai jamais pu saisir où l'auteur voulait en venir.

En refermant le livre (je termine toujours ce que j'ai entamé dussè-je en souffrir), et au moment d'en entamer la critique, je me suis dis que ce serait vite fait. J'avais même pensé expédier l'affaire en trois mots : du sous-Dexter tant j'ai eu l'impression que Shaun Kuhn n'avait eu comme point de départ que l'idée d'écrire un roman sur un tueur psychopathe et qu'il avait ensuite brodé autour de façon très anarchique. Déjà que Dexter ça se lit sans doute assez bien mais ça ne m'a jamais fait relever la nuit (j'adore la série télé par contre bien meilleurs que les bouquins à mon avis) alors un pale ersatz… Vous m'avez compris. Bref, j'aurais mieux fait d'aller tondre mon gazon… même en plein hiver.

Lecture achevée, chronique publiée, il était temps de revenir à la vie réelle comme promis à ma mie, en commençant par préparer le biberon de l'héritier. En arrivant dans la cuisine, je me suis dit Tiens, j'm'écouterais bien un petit Renaud en attendant le nouveau qui arrive… Em général, ça m'inspire…
Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (487) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Un stagiaire presque parfait" de Shane Kuhn.

Quelle boisson sait très bien faire John Lago ?

le thé
le whisky coca
le café
la sangria

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Un stagiaire presque parfait (Guide de survie en milieu hostile) de Shane KuhnCréer un quiz sur ce livre

{* *}