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Critique de Merik


Merik
19 décembre 2016
Roman théâtral ou théâtre romanesque, une chose parait sûre, "La valse aux adieux" s'inspire du monde des planches. Dans une unité de lieu avec une ville d'eaux comme décor, la valse s'y danse à 5 temps de journées, comme autant d'actes. Les personnages s'y côtoient, s'y croisent, s'y entremêlent, les situations s'emberlificotent, évoluant au rythme des hypocrisies, mensonges et autres tromperies. Imbroglios, revirements de coeur, hypocrisies sentimentales égrainent la découverte de cette ville d'eaux où l'infertilité féminine se soigne à coups d'éprouvettes, de concerts, de jalousie, mais aussi d'amour (plus rarement).
Surpris tout d'abord par la forme de ce roman aux allures de vaudeville, j'ai été quelque peu déçu au départ, pour finalement être emporté par le foisonnement des histoires qui s'entrechoquent, par l'écriture toujours aussi fine et élégante de Kundera. Pas de doute, c'est bien le même auteur qui m'a emballé par le passé dans l'insoutenable légèreté, les risibles amours ou la plaisanterie. On y retrouve sa sagacité sur les moeurs humaines, son ironie latente, sa sensibilité à l'impermanence et son sens de l'humour, même si ici il se confronte à la tragédie.
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