Les chevaliers du Zodiaque - St Seiya, tome 24

Dans ce tome 24, 6e de l'Arc Hadès, nous poursuivons la partie « Inferno » avec son syncrétisme librement inspiré de "La Divine Comédie" de Dante Alighieri...
D'un côté nous suivons le drame d'Orphée de la Lyre, le plus puissant des Chevaliers d'Argent, largement inspiré par le mythe grec d'Orphée et Eurydice. Après avoir vaincu sa Némésis Pharaon, Spectre du Sphinx de l'étoile céleste de la bête, âme damnée de sa majesté Pandore, il aide Seiya et Shun a atteindre Hadès, mais Rhadamanthe du Wyvern s'interpose (insensible aux pouvoirs du Chevalier d'Argent parce qu'il n'a pas l'oreille musicale... Soupirs), et Orphée accomplit l'ultime sacrifice pour aider les Chevaliers de Bronze à accomplir l'impossible...
D'un autre côté nous suivons Kanon des Gémeaux qui trace sa route suivi par Shiryû du Dragon et Hyoga du Cygne (où, quand, comment ils se sont retrouvés en enfer ? C'est OSEF ! Soupirs !!!). le Chevalier d'Or repenti fait tout le boulot et j'ai bien aimé la blague du Spectre qui fait péter la gueule avoir d'avoir pu annoncer son identité... Mais Eaque, Minos, et Rhadamante les trois juges des enfers lui tombent dessus à bras raccourcis (téléportation ?), et Shiryû et Hyoga prennent la poudre d'escampette (téléportation ?) avant que ne débarque Ikki du Phénix qui découvre la partie la plus sombre de son passé (téléportation ?)...
Un simultanéité des situations particulièrement mal gérée gâche tout ce qu'il aurait pu avoir de réussi dans ce tome, sans parler du whodunit au sujet de l'identité et l'apparence d'Hadès qui lui aussi est particulièrement mal géré !

PS: d'où il vient le bateau volant de l'illustration de couverture ?

Saint Seiya ou les chevaliers du zodiaque version française. La série de Masami Kurumada a bercé mon enfance tout comme Sailor Moon et Dragon Ball.
Je n'ai lu qu'assez tardivement les mangas mais j'y ai retrouvé tout ce qui a fait le succès des chevaliers du zodiaque.
Seul hic, les dessins ont plutôt mal vieilli, je trouve. Ce n'est pas très fluide, on sent que ce ne sont pas des dessins récents comme on peut le voir aujourd'hui.
Cependant, j'y ai retrouvé tout ce que j'aimais.
28 volumes pleins d'action et de mythologie. Je suis toujours aussi fan.