Sarek

Henrik et Anna en couple et leur amie Milena doivent partir en randonnée ensemble. Ils se connaissent bien et ont l'habitude des randonnées en Suède. Sur la demande de Milena, Jacob son nouveau petit copain s'invite à la fête et là tout va basculer.
Les paysages sont magnifiquement décrits. La randonnée dans le Sarek également. On marche de concert avec les quatre personnages. C'est un agréable voyage, cela m'a donné envie d'y aller.
Les 350 premières pages sont bien amenées, je suis le déroulement de l'intrigue avec un suspense croissant, ensuite l'histoire dérape, je n'y crois plus. Je n'adhère pas du tout aux témoignages, ni aux explications des rescapés. Un peu trop téléguidé, une partie du dénouement était cousu de fil blanc mais il m'est impossible de développer sans dévoiler l'histoire. Je n'ai pas aimé cette fin tarabiscotée. Mais si vous voulez être transporté dans de magnifiques paysages, ce roman est pour vous.

Sarek, Sarek dans la version originale, a été publié en 2023 par les éditions La Martinière. le style sobre ne s'encombre pas de mots superflus. le récit se déroule lentement, imprimant un rythme languide fait de nombreux détails, de flash-backs.
Construction: nombreux allers-retours entre les interrogatoires des deux survivantes qui ont lieu du 16 au 20 septembre 2019, et les événements tragiques survenus quelques jours plus tôt, entrecoupés de divers flash-back revenant sur une partie de l'histoire personnelle des protagonistes, révélant peu à peu des détails permettant de comprendre leur personnalité et les interactions qui les unissent.
Fil rouge: les précautions à prendre lors de randonnées dans le milieu hostile de montagne.

Anna, Milena et Henrik, amis depuis l'université, ont depuis longtemps pour habitude de partir randonner chaque année, en été, dans le nord de la Suède. C'est pour eux l'occasion de couper avec le monde civilisé, de se ressourcer et de tester leurs limites. Lorsque Milena convie son petit ami Jacob à se joindre à eux, ses amis acceptent, malgré de premières réticences. Anna en est persuadée d'avoir déjà vu Jacob quelque part. Mais où, et à quelle occasion ?
Alors que tout est planifié depuis quelques semaines, Jacob propose un changement de plan: excursionner sur les chemins solitaires et ardus de Sarek, l'un des parcs nationaux les plus somptueux de Suède. Mais également bien plus dangereux que le parcours initial.
Une décision qu'Anna et Henrik ne tardent pas à regretter amèrement. Mais plus moyen de faire demi-tour. Malgré des tensions et des frictions de plus en plus fréquentes, ils n'ont pas d'autre choix que de faire confiance à Jacob. Au péril de leur vie...

Des décors à couper le souffle au coeur d'une nature sauvage et impitoyable où le moindre faux pas se paie cash. Sarek est l'histoire d'une randonnée qui vire au cauchemar, où chacun est poussé dans ses retranchements, jusqu'au drame qui va bouleverser leurs vies à jamais.
Sarek m'a rappelé le roman de Ragnar Jonasson, A Qui la faute, lu récemment: un groupe d'amis partis randonner en pleine nature. Bien que Sarek se déroule en Suède à la fin de l'été, et non en Islande en plein hiver, les situations dans un huis-clos à l'angoisse qui monte crescendo se ressemblent. Cela dit, j'ai trouvé le roman de Ragnar Jonasson plus abouti dans l'étude psychologique de ses personnages.
Drame que chacune des deux survivantes va raconter à sa façon. Mais laquelle des deux a raison? Impossible de trancher. Car l'auteur laisse le lecteur dans un flou artistique savamment élaboré grâce à une conclusion semi-ouverte. Malgré quelques longueurs parfois ennuyeuses, notamment lors des scènes décrivant le périple d'Anna, le style incisif et direct d'Ulf Kvensler sculpte une intrigue au suspense dense et angoissant. Un premier roman prometteur. A suivre.

 

Ce thriller montagnard était presque réussi ! Ulf Kvensler allait rendre une copie aboutie quand il a glissé bêtement dans la dernière ascension. Certes le thriller n'est pas le roman à énigme, il doit avant tout créer le malaise, la peur chez le lecteur et Sarek y parvient souvent mais quand l'auteur joue aussi sur l'ambiguïté des personnages et des situations, qu'il distille des indices troubles le lecteur s'attend à un renversement final inattendu. En lieu est place on a droit à un dénouement d'une grande banalité qui gâche tout le plaisir.

Trois amis de longue date ont planifié une randonnée dans les montagnes suédoises, quand l'une des deux filles propose de venir avec Jacob son nouveau petit ami. Accepté du bout des lèvres par le premier couple il s'avère rapidement perturbateur et va jusqu'à proposer un changement d'itinéraire pour un parcours plus sportif dans le park de Sarek dans le nord de la Suède. Il est immédiatement évident que le dénommé Jacob va être le méchant qui va mener le quatuor à la catastrophe.

L'histoire est construite sur trois récit : le premier est l'interrogatoire de Anna et Milena retrouvées mal en point par les secours, ensuite le récit de Anna puis celui de Milena. Au-delà du crescendo d'inquiétude, de malaise, d'effroi qui sont le propre du thriller et qui sont au rendez-vous, les trois récits sont en décalage pour laisser envisager une issue surprenante qui hélas ne viendra pas. Pire l'auteur ne referme pas plusieurs pistes ouvertes au fil d'un voyage à dégouter les amateurs de randonnée. Dommage.

Une randonnée qui tourne mal dans un décor de montagnes en Suède.
J'ai aimé les premiers chapitres, ce nouveau petit ami qui se greffe à l'aventure, son côté possessif.
Mais j'ai vite deviné que la narratrice ne donnait qu'une version du drame.
J'ai eu de la peine pour son petit-ami dépressif.
J'aurais aimé en savoir plus sur son passé.
J'ai passé en avance très rapide les descriptions de la rando.
Une lecture pour les adeptes de la montagne.

L'entrée en matière est assez radicale puisqu'on sait que ça va mal tourner.
Anna, une chute, à peine consciente présentant des marques de strangulation est héliportée vers l'hôpital.
Nous nous retrouvons, oscillant entre interrogatoires et le récit lui-même au coeur du Sarek, le plus grand parc national de Suede,
je dois volontiers donner crédit aux descriptions étourdissantes des paysages, c'est un travail assez exceptionnel de la part de l'auteur.

Nous faisons la connaissance d'Anna, Henrik et Milena qui préparent leur rituel annuel, une escapade en montagne.
Cette petite coutume amicale est bousculée par l'arrivée d'un quatrième protagoniste, Jacob.
L'amoureux tout frais, tout pimpant et tout sportif de Milena presque trop poli pour être honnête.
Et c'est peu de le dire!
Anna a ce mauvais pressentiment, vous savez celui que nous n'écoutons pas tout en finissant par le regretter et surtout, elle a l'impression d'avoir déjà vu Jacob.
Certes.
Alors pourquoi bousculer tout quand un mauvais doute s'installe?
Une promenade bucolique qui va virer en périple infernal.
Le malaise est en place.

Concernant ma lecture, deux ressentis s'en dégagent.
J'ai plongé dans le premier, les descriptions du massif montagneux sont à couper le souffle, le vertige dans son sens propre.
On n'improvise pas dans une nature hostile, c'est elle qui décide.
J'ai adoré cet aspect où l'homme est tout petit devant l'immensité et ne maîtrise absolument rien finalement.
Et puis ma seconde impression est plus modérée, il me manque une énorme dose de développement psychologique autour des personnages, je crois même qu'il me manque de développement global autour de ces derniers.
Il me semble que l'auteur a misé sur le côté immersif, le lecteur part en rando dans le Sarek aux dépens de l'enrichissement de ses personnages.
Jusqu'à se demander le pourquoi de certaines situations/ réactions / réponses.
Je ne dirais pas que je suis passée à côté de ce roman parce que j'ai apprécié les fabuleuses descriptions malgré certaines longueurs mais il m'a manqué quelque chose concernant les protagonistes, trop pour certains d'entre eux et pas assez pour d'autres.
Et cette fin, ce dénouement.
Pourquoi? J'espérais tellement autre chose.

Je voulais absolument lire ce livre non seulement parce que les critiques étaient positives mais également parce que j'aime cette nature sauvage. Les personnages sont bien présentés. On part avec eux pour cette randonnée les yeux fermés malgré un doute dès le début sur un des protagonistes. Je l'ai lu en quelques jours avec beaucoup d'intérêt mais la fin m'a laissé songeuse.... j'attendais autre chose... et suis un peu déçue !

Je suis très mitigée.
Le début m'a bcp plu, j'ai été complètement embarquée dans le paysage,dans les montagnes . Arrivant à mis chemin j'ai ressenti de la longueur qui m'a un peu ennuyée mais me suis accrochée . Ensuite ça repars et j'avais vraiment envie de savoir la fin, mais cette fin ouverte m'a décontenancé et du coup je suis resté frustrée par cette fin �onc globalement une lecture moyenne, à mon goût .

Anna et Henrik sont un couple qui, avec leur amie Milena, partent en randonnée dans le nord de la Suède mais cette fois, Milena fait venir son nouveau petit ami et rien ne va se passer comme prévu.

Sarek est une région de la Suède où la nature règne en maître. Il y fait froid, le climat est dur : tempête de neige, température froide... Ce qui m'a plu dans ce roman ce sont les descriptions des paysages qui donnent très envie d'aller dans cette région 🥰 cela fait rêver 🥰

Cependant, l'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment plus. J'ai trouvé que c'était un remix de "A qui la faute ?" de Ragnar Jónasson mais en moins bon. Les personnages ne sont pas attachants et pire que ça, ils m'ont agacé. J'ai également trouvé une très grosse longueur lors de la narration du périple. Il aurait largement pu être traité en 2 fois moins de pages. Cela a fait que ces passages, je les ai lu en diagonale car j'étais quand même très prise dans le suspense de cette virée qui a mal tourné et je voulais savoir la fin.

Ce roman vaut quand même le détour pour ces paysages à couper le souffle 🥰

3 personnes (un couple et une amie) partent habituellement randonner tous les ans. Cette année, une quatrième personne se joint à eux car l amie célibataire a rencontré quelqu'un.
Cette nouvelle personne va quelque peu changer leurs habitudes et déjà leur destination : le Sarek, Une région montagneuse hostile de la Suède.
Durant leur itinéraire, de nombreuses péripéties vont transformer ce parcours en un huis clos psychologique.

Mon avis
J'ai été happée par la lecture et je n'ai plus eu envie de m'arrêter.
J'ai vraiment aimé voir comment une nouvelle personne qui arrive dans un groupe soudé peut modifier les habitudes et une organisation routinière.
La fin m'a légèrement déçue. Il me manque quelque chose.

Sarek est un polar nordique classique, c'est à dire, qu'on y retrouve tout ce qui fait le succès des polars nordiques : le côté angoissant, haletant, la face sombre des personnages. Ici, ne manque que le glauque pour compléter le tableau.

Ceux qui aiment les polars page turner avec un rebondissement au trois-quart et une fin pour le moins nébuleuse, foncez vous allez adorer.

Paysages sublimes, personnages torturés, ambiguës, des ingrédients classiques qui fonctionnent toujours.

Sauf que je n'ai pas apprécié ma lecture. Je n'ai pas trouvé le style très enlevé, c'est une écriture assez simple, mais surtout, je n'ai pas aimé l'histoire.
Les personnages féminins, sous la plume de l'auteur, sont exaspérants. Retour de la bonne vieille hystérie féminine. La conclusion est tellement attendue, je m'en suis doutée très vite. J'espérais autre chose, mais non 😅

Globalement, je n'ai pas trouvé les personnages intéressants (c'est un ressenti très personnel).
Ce roman a reçu des prix, je comprends parfaitement l'engouement des lecteurices, mais pour le coup, cette histoire m'aura laissée complètement froide.

Mais tentez-le, il est très apprécié et très bien noté 👍
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