Devant eux, le Fleuve métallique étincelait sous la caresse d'un pâle rayon de soleil.
Elle se connaissait, elle n'avait rien d'exceptionnel. Elle ne pouvait être cette fille attendue par tout un peuple depuis des siècles, c'était ridicule. Aussi ridicule que d'associer le Crâne à la magie évoquée par le texte. Non, une autre évidence, ruminée depuis des jours, éclata aussitôt dans son esprit : le Crâne se servait d'elle et de la prophétie pour son propre compte ! Le Crâne dupait les Kaafris ! Mais comment le faire comprendre à la vieille Aqabir ?