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Critique de madameduberry


La pratique de la marche et l'exercice de la pensée ont toujours fait bon ménage, en témoigne la création par Aristote de l'Ecole péripatéticienne.
Par ailleurs ne dit-on pas de quelqu'un qui a avancé dans sa construction interne, qu'il a cheminé?
Ce livre magnifique est un voyage dans la campagne française à la fin des années soixante dix, loin des autoroutes et des grands axes. C'est un espace à l'échelle humaine, où le temps est mesuré par les pas du marcheur.
Les rencontres scandent le récit, le "chemineau" comme on disait autrefois, dépendant étroitement de l'asile qu'on lui accorde pour le gîte et parfois le couvert.
Etranger et même étrange par le mode de voyage qu'il a choisi, Lacarrière note judicieusement que l'ennemi le plus féroce du marcheur est le chien, l'homme étant maintenant associé au véhicule motorisé, il effraie quand il se déplace sur ses jambes.
J'ai reconnu des paysages aimés, traversés en voiture ou parcourus en randonnée.
J'aime l'écrivain et l'amoureux de la Grèce de jadis et d'aujourd'hui qu'était Jacques Lacarrière. Il nous laisse des ouvrages à la fois simples et érudits, comme lui. Il nous laisse un éternel Eté grec.
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