Kamo, lui, n’a jamais connu quelqu’un comme Naoko. Il a trouvé quelqu’un avec qui il peut partager bien plus que l’apprentissage de la littérature. Il aime surtout la liberté de son esprit, vif comme la rivière.
Les deux amis finissent par s’entr’aimer. Ce qui pose bien des soucis à Kamo, persuadé que Naoko est un garçon.
Kamo et Naoko apprennent à se connaître au fil des semaines. Elle apprécie de plus en plus le temps qu'ils partagent. Les cerisiers lui semblent plus fleuris que jamais, la mangue plus sucrée et ses poèmes, jusqu'alors si sombres, portent la couleur du bonheur. Naoko se sent simplement heureuse.
Le voyage semblait interminable. Le silence était si lourd que l'on pouvait entendre battre les ailes des papillons.
Benjamin Lacombe a fait comme à son habitude un très beau travail, sérieux et instructif, et nous livre de sublimes illustrations. Un point bonus pour le petit lexique en fin de livre, qui permet au lecteur de ne pas se perdre dans les termes un peu techniques.
En conclusion, un livre simple et court, destiné à un public plutôt jeune par la simplicité de son texte. Pour autant, il demeure un ouvrage de qualité, avec des illustrations sublimes, et instructif, racontant une légende chinoise plus que millénaire. Et quand on mêle beauté et savoir, moi je dis oui ! Malgré tout, le tout n'est pas exceptionnel non plus, au point d'être formidable et d'être rangé parmi mes plus beaux livres. Mais le prix est plus qu'abordable, et le contenu est de qualité. Alors cela reste un défi plus que relevé !
Cela ne convient pas à Maoko. Ce qu'elle aime, c'est lire, écrire des poèmes et des haïkus, rire lorsqu'elle est heureuse et pleurer lorsqu'elle est malheureuse. Mais tout cela est interdit à une jeune fille convenable.
Deux papillons s'échappent d'une dernière fêlure de la stèle.
Mâle femelle
La grenouille peut-être
L'amoureux saura
«C’est ainsi que Naoko apprend le jour de ses quatorze ans qu’elle doit quitter son foyer pour cette immense et grouillante fourmilière de Kyoto.»
"Naoka a toujours vécu dans son tout petit village loin de tout : un tout petit grain de riz, dans un grand bol."