AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,29

sur 43 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un feel-good prenant, à multiples narrateurs et une écriture fluide et splendide. C'est un vrai plaisir de lire un ouvrage simple et léger. Il arrive à nous faire voyager à travers les villes et à travers le temps. On découvre tant de personnages, d'histoire et de cultures différentes. Ce livre nous abandonne, seul avec un sourire inlassable.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai bien aimé ce livre à plusieurs voix (un peu déroutant au premier changement de narrateur !) mais je suis restée sur ma faim car je trouve qu'on est juste face à des ébauches d'histoires. Chaque personne semble un avant-goût et on aimerait en apprendre davantage sur lui, sur son passé et sur son devenir. Au fil de l'histoire, je n'ai pas vu le rapport avec le titre (ce qui est aussi assez frustrant). C'est dommage car il y avait du potentiel, vu la « silhouette » de chaque personnage et l'ambiance du roman était agréable.
Commenter  J’apprécie          00
Quel régal que ce petit livre qui nous amène aux côtés de Morayo, cette ex-femme de diplomate qui vit sa vieillesse comme elle l'entend. C'est sa liberté qui m'a touchée, son ton, son rapport aux livres... et la passage dans la maison de retraite à un article que j'ai lu il y a quelques jours sur le droit de vieillir et d'être traité avec dignité jusqu'à la fin de sa vie. Nous avons encore de gros progrès à faire...

Un petit livre qui résonnera encore quelques temps en moi.
Commenter  J’apprécie          40
J'avais beaucoup accroché au titre et à la couverture de ce court roman.
Mais voilà, je n'ai été qu'a moitié conquise. L'histoire est belle et touchante, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages qui prenait la "parole" et qu'il faille quelques lignes pour savoir avec qui nous nous retrouvons.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai rencontré une nouvelle amie littéraire, comme j'ai été triste de la quitter en tournant la dernière page de ce sublime roman coup de coeur.
Mais qui est donc Morayo ? Ce petit bout de femme, d'origine nigériane, est sur le point de fêter ses 75 ans. Elle habite à San Francisco, loin de ses racines, mais elle chérie ce lieu de vie. Au volant de sa Porsche vintage, elle n'hésite pas à faire rugir son moteur. Étonnante n'est ce pas ? Elle n'a pas fini de vous surprendre…
Elle a ses habitudes et ses habitués, comme par exemple son facteur dont elle provoque les visites.
« Rien d'étonnant à ce que ma boîte aux lettres soit pleine. Je n'y touche pas ces temps-ci parce que j'aime bien quand Li Wei passe me voir. »
Elle a ses petits rituels pour rompre sa solitude.
« j'achète du pain et je m'attarde un peu au cas où une connaissance débarquerait. »
Elle est férue de littérature, d'ailleurs elle prête une attention toute particulière au mode de classement de ses livres.
« je ne range plus mes livres par ordre alphabétique,… Ils sont maintenant classés par personnages. Je rapproche ceux, qui, selon moi, doivent se parler. »
A chaque chapitre de ce livre, on rencontre quelqu'un, parce que Morayo est une personne qui prête attention aux autres. Même les moins visibles. Ceux que les autres ne voient pas. Elle, elle s'arrête, elle leur demande comment ça va. Alors eux, à leur tour, ils se souviennent et nous parlent d'elle. Comment l'oublier.
Et puis un jour, un accident va la mener à l'hôpital… mais rien n'y sera fini… Au détour de ces couloirs et autres salles communes, Morayo continue à marquer les esprits, y compris le mien.
Quel plaisir de faire sa connaissance. Surtout, quand vous lirez ce petit bijou, prenez votre temps. Sa fin fut pour moi un déchirement. Morayo, restez comme vous êtes, ne changez rien, c'est comme ça qu'on vous aime !! Votre histoire, mon coup de coeur !
Lien : https://littelecture.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Moins légère que ce à quoi je m'attendais - ça parle quand même surtout de solitude - cette histoire de vieille dame nigériane, ex-femme d'ambassadeur, installée avec ses amis les livres à San Francisco, mais manquant en même temps de consistant... comme un sorbet exotique qui laisse espérer l'orgasme des papilles et puis, non, ça ne vient pas tout à fait, mais quand même c'est bon. Les personnages sont un peu trop effleurés, et puis ils m'ont fait un peu peine, mais ils sont hauts en couleur et il y a de jolies choses dans ce court roman afro-américain.
Commenter  J’apprécie          100
« Comme une mule qui apporte une glace au soleil » Sarah Lapido Manyika (10/18, 140pages)
Sarah Lapido Manyika, née en 1968 au Nigéria, a grandi en Angleterre, et enseigne aujourd'hui la littérature aux USA. Ce titre très appétissant, baroque à souhait, est celui de son premier livre traduit en français.
C'est le portrait de Morayo Da Silva, 75 ans, Nigériane, professeur de littérature à la retraite, qui vit seule à San Francisco (une sorte d'auto-portrait en projection de l'auteur dans 25 ans ?). Morayo est une femme attirante, excentrique, qui regrette ses étudiants d'autant plus qu'elle n'a pas d'enfant, amoureuse des livres, attachée à ses tenues vestimentaires multicolores, au joyeux désordre qui règne dans son deux pièces, à sa Porsche dans laquelle elle trace dans les rues de San Francisco - avec la crainte que sa vue déclinante ne lui interdise bientôt la conduite ; bref c'est une gourmande de la vie. Au moment où elle se prépare à fêter son anniversaire avec trois fois rien, une mauvaise chute l'envoie directement dans un hôpital/centre de rééducation/maison de retraite (sic), dans une chambre collective.
C'est donc le portrait par touches successives de ce personnage optimiste, drôle, qui décline mais ne s'abaisse pas, le récit de quelques-uns de ses souvenirs. Elle prend la parole ici en son nom propre comme narratrice d'elle-même, mais différents personnages apportent leurs regards respectifs à la première personne du singulier, offrant d'autres points de vue : son ex-mari -ancien ambassadeur vivant au Nigéria, sa voisine -aidante dévouée mais un peu trop « dirigiste », le jeune cuistot de la maison de retraite qui la fait fantasmer, le mari d'une résidente qui vient voir chaque jour son épouse atteinte de la maladie d'Alzheimer… autant d'occasions de nouveaux courts portraits attachants.
Ce roman sur la vieillesse est plutôt drôle, léger, en tous cas d'un parti-pris optimiste, et j'aurais trouvé le livre un peu court pour son sujet qui méritait sans doute d'être plus fouillé (il est d'ailleurs présenté parfois comme une nouvelle) ; mais j'ai été assez déçu par l'écriture. Les phrases sont souvent lourdes, peu soignées, avec des répétitions, comme un premier jet au brouillon qui aurait largement mérité d'être peaufiné avant d'être publié. C'est surprenant, et surtout dommage ; mon plaisir en a été gâté, et ça questionne ce «prix des libraires sélection 2019».
Commenter  J’apprécie          30
Professeur Morayo Da Silva est une jeune dame nigériane de soixante-quinze ans, qui vie à San Francisco. L'ex d'un diplomate avec qui elle fit le tour du monde, elle habite seule au dernier étage d'un vieil immeuble. Un brin excentrique, notre mamie roule en Porsche vintage et Eros est encore et toujours présent dans ses rêves. Quoi de mieux pour défier la vieillesse ! On déambule en sa compagnie dans sa vie et celle de ses proches, dans ses souvenirs aux quatre coins du monde, et dans son quartier multiethnique. Alors qu'elle s'apprête à fêter ses soixante-quinze ans, et décide de s'offrir un tatouage et des baklavas comme gâteau d'anniversaire......

Un livre plaisant à lire, constellé de petites touches d'humour et de références littéraires. L'unique bémol est sa forme narrative un brin confuse. Ladipo Manyika s'amuse malhabilement à changer de narrateurs et la chronologie des événements. Mais bon, c'est une écrivaine encore jeune et sa prose ( v.o.) semble prometteuse.

Remercie ma copine babeliote nuageuse dont la critique m'a fait rencontrer cette écrivaine nigériane qui vit aux Etats-Unis. J'apprécie énormément la littérature nigériane et jusqu'à maintenant jamais déçue. Mais ce livre c'est plutôt de la littérature afro-américaine, où son caractère nigériane est confiné à l'origine de l'écrivaine avec des références superficielles au pays. J'attendais un peu plus, vu le sujet, le titre et la couverture colorée alléchante.

‘Stayin' alive, stayin' alive. Ah, ha, ha, ha stayin' alive.'( Bee Gees )
Commenter  J’apprécie          796
C'est le titre original qui m'a tapé dans l'oeil, aidé bien évidemment par la couverture. le contenu, hélas, n'est pas à la hauteur de mes attentes...
Commenter  J’apprécie          70
un petit livre mais qui apporte plein de soleil plein de sourire et de bonne humeur.
Cette mama nigérienne est très attachante le livre ne comptant que 144 page je ne vous dirai rien de plus.
C'est une peinture de notre société faite parune dame nigérienne qui a connu la grande vie , mais qui est seule à San Francisco et qui est tellement sympa que tout le monde l'adore la soutient.
La vie dans la rue dans les hopitaux tout est source de sourire et cerise sur la ga^teau cette mama adore lire et nous donne plein d'idées de lecture.
Ne vous privez pas de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (93) Voir plus




{* *}