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Critique de Solamifado


Lorsque Laurent rencontre Marlène dans le rayonnement de l'été c'est une histoire trop belle pour durer.
Le malheur ne tient qu'à un fil.
Le fil ordinaire, simple et rustique d'un village accroché aux flancs des coteaux. Chacun exprime ses rancoeurs, ses regrets, ses colères, ses chagrins, ses désespoirs enfouis qui jaillissent dans les mots écrits.
Laurent est anéanti, brisé, accablé par le départ brutal de celle qu'il aime.
En orfèvre des mots et de la langue, Marie-Hélène Lafon nous laisse pénétrer l'âme et le coeur de Laurent, par touches successives. Il fuit sa douleur en silence sans vraiment fuir la vie, il devient survivant, et résigné.

_ J'ai quitté la maison. Je n'aurais pas pu sans elle. Je n'y suis retourné qu'une fois. Il ne reste rien. Les choses, les objets sont partis... la maison était vide, mais la lumière était là, et le silence aussi, et la grande vue sur les pays tondus, à bout de ciel... j'ai pleuré. Je n'y retournerai pas. Ma mère peut la louer. Je le lui ai dit.
C'est une bonne maison. Une maison pour l'amour. _

Un récit dur et poignant qui a marqué mes premiers jours de janvier.
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