AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kielosa



Nada, rien, niente, nothing, Nichts, niets, típota, ...un drôle de titre pour un roman dans n'importe quelle langue et pourtant la jeune Espagnole, Carmen Laforet, a obtenu avec ce titre, à l'âge de 22 ans, le "Premio Nadal", le plus prestigieux prix littéraire d'Espagne, duquel elle a été d'ailleurs la toute première récipiendaire en 1944.


Après ce succès prometteur, Carmen Laforet a attendu une huitaine d'années pour écrire son second best-seller : "La Isla de los demonios". Paru en France en 2006 ( !) sous le titre "L'île a ses démons".

Née, le 6 septempre1921, malgré son beau nom français à Barcelone, et décédée le 28 février 2004 à Majadahonda près de Madrid, de la maladie d'Alzheimer,
à l'âge de 82 ans, a comme romancière célèbre fui le monde des écrivains.

Comme le note dans une préface, Juan Manuel de Prada, auteur de "La tempête" : Comme Rimbaud, Salinger et Dashiell Hammett, Carmen Laforet a à un certain moment de sa vie "opté pour le silence".

Il est vrai aussi qu'elle s'est mariée en 1948 avec le critique littéraire Manuel Cerezales (1909-2005) avec qui elle a eu cinq enfants. Je présume que s'occuper de 5 gosses, qui se sont suivis rapidement, ne laisse que peu de temps à l'écriture. Il y a des jolies photos de l'auteure avec ses bambins sur Internet, voir : RTVE.es. "Los enigmas de la vida de Carmen Laforet".
Trois d'entre eux sont devenus écrivain comme maman : Augustin, Christina et Silvia Cerezales.

Le dernier ouvrage qu'elle a publié de son vivant, en 1981, fut un essai : "Mi primer viaje en USA" (Mon premier voyage aux États-Unis). Entre 2004 et 2008, trois de ses oeuvres ont été publiés à titre posthume.

Un "fin" critique littéraire a lancé la boutade : "Despuès de Nada, nada" (après rien, rlen). Une mauvaise blague qui est contredite par les recherches universitaires qui ont cours pour étudier des textes de Carmen Laforet jamais rendus public.

Déjà en 1947, un film fut réalisé de Nada par Edgar Nevile avec Conchita Montes, mais la censure franquiste en a coupé une bonne demi-heure.

À la fin de la guerre, Andréa (Carmen ?) prend le train pour Barcelone pour y entreprendre des études de Lettres. Comme orpheline, il a été convenu qu'elle logera dans la capitale de la Catalogne chez sa grand-mère.

Très vite, elle se rend compte qu'elle est tombée dans un véritable capharnaüm, avec des oncles et des tantes qui ont tous de quoi déboussoler l'adolescente.
Andréa souffre le martyre, mais elle a décidé d'être heureuse.

Trouvera-t-elle un jour son bonheur ?

Commenter  J’apprécie          570



Ont apprécié cette critique (57)voir plus




{* *}