Mon corps est vide dune énergie qui pourtant devrait y être. J’ignore où elle est passée. Chaque heure, sans doute, en a pris une partie. Le temps me gruge, poursuit son lent travail borné, et la fatigue se sent jusque dans mes mains.
L’idée de me déshabiller entièrement pour frotter ce corps, même pour le débarrasser de la crasse qui l’avait recouvert, m’horripila. L’image d’un homme nu en plein milieu d’une chambre qui n’est pas la sienne et dans une position gênante était grotesque.