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Citations sur Hap Collins et Leonard Pine : Les Mécanos de Vénus (25)

(...) de la minijupe dépassaient des jambes si parfaites que Dieu lui-même les aurait fabriquées pour sa propre femme.
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- les "truites de la Sabine", comme on les appelait à l'époque. Gris métal, fins et gracieux, avec des têtes pointues et de larges queues fourchues. Les plus gros restaient au fond ou se planquaient dans les immenses racines des arbres qui se développaient sous la surface. On les nommaient "chats de vase" ou "têtes plates". C'étaient d'énormes silures, couleur de boue, qui pouvaient atteindre cinq mètres de long et peser jusqu'à cinquante kilos, avec une queue étroite et une bouche démesurée, assez large pour avaler un enfant. Et à en croire les rumeurs, c'était déjà arrivé.
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- Contrairement à toi, tu vois, j'ai toutes les femmes que je veux.
- Allez, arrête tes conneries !
- Je pourrais m'en envoyer un paquet, en tout cas. C'est pas nul, ça ? Elles me veulent et moi pas. Elles font la queue à la porte de ma chambre, et moi, je suis comme je suis.
- Tu devrais peut-être essayer de virer ta cuti ? Ça vaudrait certainement mieux que les branlettes.
- Je ne crois pas que ce serait plus facile. Mais ça ressemblerait au tricot ou au backgammon. Très peu pour moi.
- Je te dis juste que les choses pourraient être plus simples.
Il expédia une nouvelle rafale de coups à son sac [de frappe], puis me fit un clin d'oeil.
- Tu pourrais m'aider, tu sais. Un petit soulagement pour un ami.
- Je suis pas ton ami à ce point-là.
Après une autre série de frappes, il coinça le sac entre ses avant-bras et me sourit.
- Je t'ai mis mal à l'aise, hein ? Je vais te dire un truc, mon pote. Je t'aime bien, mais t'es pas mon genre d'homme.
- Alors là, je suis effondré ! J'ai envie de me cacher dans un coin pour pleurer...
(p. 41-42)
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Trudy avait baisé avec moi comme si je l'avais payée pour ça et en me donnant l'impression qu'une flopée de clients l'attendaient encore, dont certains plus importants que moi. J'avais essayé de la faire jouir, mais c'était comme tenter de conquérir l'Everest en bermuda. Elle refusait mon amour. Elle voulait juste que je tire mon coup et qu'après je me sente égoïste et malheureux - et c'était exactement ce qui s'était passé.
(p. 65)
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Tu te mets à ruminer sur le bon vieux temps et tu me sers ce genre d’autosatisfaction à la con qui pourrissait les sixties. Figure-toi que j’y étais moi aussi, mon pote ! En fait, c’est juste les années quatre-vingts, avec en prime les tee-shirts teints à la main.
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Je jetai un coup d'oeil à l'avancement de ses travaux. Sous son évier, [Leonard] reconstruisait le meuble attaqué par des termites. [...] Il menait ce chantier par épisodes, quand il avait le temps, et, comme d'habitude, en ce domaine, son travail était d'une excellente qualité. Personnellement, je n'étais même pas foutu d'enfiler un préservatif sans lire le mode d'emploi, et après j'avais encore toutes les chances de le mettre par le mauvais côté.
(p. 37-38)
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De mon côté, j' affichais un air poli, mais du genre un peu idiot , comme un chien assistant à un exposé sur la physique nucléaire. ( p 73)
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-- Ouais, moi je travaille, figure- toi . Tu sais, ce truc où on se lève le matin pour aller faire des conneries qu' on déteste en échange d' un peu de fric ? ( p 58)
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Je veux être une femme qui n’a pas besoin d’un homme pour lui ouvrir la voie en prétendant combattre et souffrir pour elle, la blonde dame de ses pensées. Une femme qui ne dit plus : « Regardez comme mon homme trace la route. » Parce que, aujourd’hui, je suis capable de tracer ma propre route. Et quoi qu’il advienne, de mener les choses jusqu’au bout.
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Je m'étais déjà jugé impuissant, dans ma vie, mais c'était que dalle par rapport à cet instant.
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