Aux gens en général, et pas seulement aux femmes, on recommandait d’accepter ce qui faisait d’eux des êtres uniques, l’apparence ne revêtant aucune importance, et, en même temps, on leur disait qu’une nouvelle coiffure et quelques accessoires bien choisis allaient changer leur vie.
(Alto, p.249)
[…] cette femme semblait admonester les personnes de l'espèce de Mary : « Mangez moins et remuez un peu votre gros cul ». Cependant, la question de l'obésité morbide, comme celle de l'anorexie (Mange plus pour éviter de crever, crétine) était beaucoup plus complexe. Nulle part dans l'article il n'était fait mention des gros chagrins. du fait que manger était une panacée contre la perte. Pas un mot sur la souffrance et la solitude.
(Alto, p.285)
Elles n'avaient jamais le temps de dire bonjour. Pourquoi est-ce qu'elles auraient celui de dire adieu? (p. 457).
Il m,a appris à m'aimer comme je suis. Si un détail te déplaît à ton sujet, change-le. Sinon, aime-le. Il n'y a rien entre les deux. (p.275)
La femme était dépourvue de graisse, au ventre comme ailleurs. Elle aurait pu servir de squelette dans un cours d'anatomie. (p.236)
De petits fragments de son être s'étaient détachés d'elle, comme des sportifs quittent un terrain: la mémoire à long terme, la mémoire à court terme, la capacité de reconnaissance, la raison. (p48)
On mange parce qu'il le faut. On goût parce qu'on peut. Des fois, on savoure parce qu'on est vivant.
Bois au tuyau d'arrosage du jardin et poursuit ton chemin.
Elle n'était plus la servante du passé ni la conspiratrice du camarade miroir. Le bonheur insaisissable à propos duquel elle c'était si souvent interrogée ? Peut-être le bonheur était-il en général mal compris, se dit-elle. Et si le bonheur n'était qu'une absence de peur ?
Tu peux réunir les malheurs par groupes de trois ou de trente.