New York brûle-t-il ?

L’appel de Washington retentit quelques instants plus tard dans la salle à manger de la vaste maison de la rue Balfour qu’habitait Ariel Sharon. (...) Il n’aimait pas être dérangé par le téléphone à pareille heure.
- Ariel, c’est le président Bush qui te demande, s’excusa la standardiste, avec cette familiarité propre aux Israéliens.
Au même instant, un secrétaire entra dans la pièce avec, à la main, les deux feuilles qui venaient d’arriver par télécopie de la Maison-Blanche. Sharon chaussa ses lunettes et les parcourut rapidement (...)
- Ceci est la plus odieuse tentative de chantage de l’Histoire ! explosa l’Israélien après de brèves salutations. En votre qualité de chef de la seule superpuissance de la planète, vous n’avez pas le choix, monsieur le président : vous devez dénoncer publiquement cette menace et l’horrible chantage qu’elle constitue.

Seigneur Dieu ! sursauta George W. Bush dès le début de sa lecture. Il appuya sur une touche de son téléphone. Allô, Dad ? Ou c'est un cauchemar, ou c'est un diabolique canular. Écoute !