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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
1848, le dernier roi de France a vécu et une nouvelle république se construit. C'est dans ce climat de tensions politiques que Léandre Lafforgue quitte son Gers natal et arrive à Paris, pour retrouver la trace de son père dont il vient juste d'apprendre l'existence.
Mais ces retrouvailles sont pour l'instant ajournées car pour l'heure, le jeune Léandre est mandaté par Charles-Louis-Napoleon Bonaparte pour trouver l'assassin de ses confrères députés empoisonnés...

Une enquête policière sympathique mais au suspense peu enlevé. Par contre, un roman passionnant à lire pour le foisonnement d'ingrédients historiques qui permettent une véritable plongée dans l'atmosphère de création de cette nouvelle République.
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Jeune Gascon , il monte à Paris en 1848 juste après la révolution qui a chassé Louis Philippe( la poire ),période peu utilisée dans les romans policiers , il rejoint son grand- oncle pourvu d une épouse acariâtre et d un restaurant hôtel de passes chics . Il se retrouve mêlé à une affaire politico-policière qui lui ouvrira des portes auprès du puissant de l 'heure .L histoire est bien ficelée , légère se lit avec plaisir . le personnage Léandre Lafforgue est un mélange de Sherlock Holmes ou de Poirot pour les déductions et de d 'Artagnan , Porthos pour son amour de la bonne chère de l aventure et de la meilleure moitié de l humanité ( bien sûr il s agit de vous mesdames ) Il est fougueux , mais son coeur est ému par un enfant malheureux ou les douleurs d un père qui a perdu sa fille .Il déteste l injustice et se met en rage quand il la croise.Il est profondément Républicain légaliste, et croit en ce régime qu'il estime le meilleur, mais se met au service du futur Napoléon III sachant l avenir et ayant lu les résumés des bouquins suivants je suis curieux de savoir comment sa conscience s accommode d' obéir à ce maître qui un certain 2 Décembre assassinât Marianne à suivre
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J'ai commandé ce roman (aimant bien le genre) car il semblait très bien noté. Honnêtement je suis déçu. Un prologue néanmoins réussi, se lit vite mais très petite trame policière, aucun suspens, mais surtout un héros un peu trop parfait et donc très lisse, entouré de personnages également trop parfaits, intelligents, gentils (le grand-père, le grand-oncle, l'ami du grand-oncle, l'amante, le fiston etc..). Aussi une parenthèse curieuse dans un monde enfantin à la Peter Pan et un début (le voyage) où l'utilisation excessive de vieilles expressions françaises m'a fait demander si je ne lisais pas un roman du Moyen-Age. La rencontre avec Louis-Napoléon Bonaparte est également un peu trop facile et donc moyennement crédible.
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Voici que débarque dans le paysage foisonnant du polar historique, un nouveau venu qui inaugure avec ce premier opus une série dont la poursuite est d'ores et déjà annoncée.
L'intrigue se situe en 1848 alors que la république sociale a été brisée par les conservateurs qui ont repris le pouvoir et que le Prince Louis-Napoléon Bonaparte brigue la Présidence de la République.
Léandre Lafforgue monte de son Gers natal pour s'installer à Paris chez son grand oncle afin de tenter d'en apprendre davantage sur son père disparu.
A peine arrivé, un concours de circonstances le met en présence du Prince qui au premier coup d'oeil, le reconnait comme le fils de celui avec lequel il a mené par le passé tant de luttes politiques et il l'embauche aussitôt pour le protéger et également enquêter sur les morts suspectes qui frappent le corps parlementaire.
Serait-on dans un roman populaire issu de la plume d'un talentueux feuilletoniste inspiré par Ponson du Terrail ou Eugène Sue qui aimaient tant ces coïncidences extraordinaires ? Hélàs non !
Léandre, le héros, dont les multiples qualités tant physiques qu'intellectuelles sont complaisamment (et longuement) décrites a certes tout pour lui, mais finit par agacer un peu le lecteur car, pour parodier une formule célèbre, trop de perfection tue la perfection.
A moins qu'une bonne dose d'humour ne relève avantageusement la sauce et ici, ce n'est pas le cas même si le changement de la couleur des yeux de notre héros qui deviennent jaunes quand il est en colère, évoque incontestablement le célèbre film de Francis Veber "le Jaguar"qui avait au moins le mérite de ne pas se prendre tout à fait au sérieux !
Pour parfaire son image dans le domaine de la galanterie, notre héros multiplie les conquêtes dans le milieu bourgeois qui est le sien mais sans jamais se fixer avec l'accord de ces demoiselles qui manifestement ne recherchaient que la bagatelle dans la liaison avec ce jeune premier. Là franchement, j'ai tiqué car même si je ne suis pas historienne, je ne pense pas que la libéralisation des moeurs ait atteint la province profonde (relisons Balzac avec profit) à l'époque visée et la virginité imposée aux jeunes filles dans la course au mariage ne leur permettait pas de jouir des mêmes privilèges que les demoiselles contemporaines.
J'ai par ailleurs été parfois gênée par le vocabulaire "savant" émaillant le texte. J'ai appris ainsi que la canitie était un blanchiment progressif des cheveux et des poils et qu'un abstème est une personne qui ne consomme
jamais d'alcool. Bien sûr il est toujours utile d'enrichir son vocabulaire (surtout si on s'adonne à la passion des mots croisés) mais je ne suis pas certaine qu'un roman policier destiné à un vaste public constitue la tribune privilégiée pour étaler une science du beau langage.
Autre élément qui m'a gênée, quelques anachronismes (comme la coupe de cheveux de la Belle Manon ) et l'emploi de la distinction sémantique grands/petits par les enfants des rues tant ce vocable parait contemporain et peu adapté à une époque cruelle où l'enfance était bafouée et les jeunes dès six ans amenés à travailler en usine pour survivre.
Par ailleurs, les personnages secondaires sont trop caricaturaux pour être crédibles, par exemple la tante Hermance et le policier Issy-Volny.
Dommage que tous ces éléments n'incitent guère à fidéliser le lecteur parce que l'intrigue était bonne et le dénouement bien amené et finalement, malgré mon agacement grandissant j'ai quand même poursuivi ma lecture jusqu'à la fin.
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Léandre Laforgue, jeune Gascon élevé par un grand-père libraire aux idées éclairées, prend à vingt-et-un ans que son père, qu'il croyait mort, est en vie. Il s'agit d'un carbonaro qui a participé à de nombreux mouvements d'insurrection en Europe et qui se trouverait à Paris. Voilà donc Léandre en route pour la capitale, occasion de démonter ses talents d'observations et de déduction. Hébergé dans l'hôtellerie de son oncle, dont il découvre aussi l'existence, il profite de la bonne chère d'un cuisinier "pays" qui le prend en affection. Nous sommes en 1948, peu de temps après la chute de Louis XVIII et l'avenir de la 2e République se cherche encore. Alors qu'il se rend à l'assemblée nationale dans l'espoir d'être aidé dans sa quête par un député lié à son grand-père, un autre député est assassiné juste à ses côtés. le voilà accusé de meurtre et incarcéré jusqu'à ce qu'un personnage influent le fasse libérer et le charge de l'enquête.
Amatrice de polars historiques ayant une prédilection pour la deuxième moitié du XVIIIe, j'ai découvert cette série avec une curiosité gourmande chez mon libraire et je me faisais une fête d'en inaugurer mes vacances.
La fête a malheureusement tourné court car le style m'a agacée dès les premières pages et j'ai failli à plusieurs reprises abandonner ma lecture alors que j'ai horreur de ça. J'avais l'impression que l'auteur cherchait à s'appliquer, avec du vocabulaire, des "belles phrases", la volonté de soigner ses descriptions, mais au détriment de la fluidité et de la personnalité. Les personnages m'ont paru très stéréotypés ; à l'exception du personnage de Louis Napoléon Bonaparte, plus ambigu, tous sont clairement bons ou mauvais. L'oncle et le cuisiniers sont de chaleureux bons vivants quand la tante n'est que fausseté et méchanceté, Isny-Volny est aussi stupide que pédant quand son subalterne a toutes les qualités, et ne serait-ce un très léger embonpoint, signe de sa gourmandise, Léandre est la perfection incarnée. Quant au rôle des femmes, il m'a paru on ne peut plus anachronique ! Elles semblent libres de leurs corps et de leurs désirs, y compris les jeunes filles, l'une d'elle allant rejoindre la nuit Léandre sans sa chambre chez son grand-père. Quant on pense au statut des femmes au XIXe, sous le joug de leur père jusqu'à leur mariage et dont la chasteté est surveillée comme du lait sur le feu, on a peine à y croire, ce qui est problématique dans un roman historique.
J'ai persisté malgré tout car l'intrigue est habile et bien menée, l'assassin suffisamment mystérieux pour piquer notre curiosité, et j'avais envie de connaître ses motivations. de ce point de vue c'est une réussite. le dénouement est crédible tout en reliant les différents éléments les uns aux autres.
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