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Critique de Joualvert


Un auteur peu connu et à la bibliographie très mince, Charles Lassailly est l'un des ''petits romantiques'' souvent considérés comme des auteurs mineurs. Il fut également membre du Petit-Cénacle au sein duquel on trouvait Théophile Gautier, Gérard de Nerval et Pétrus Borel. C'est donc son unique roman, et qui me laisse sur un avis mitigé.

Trialph, nom dont on explique le choix par son étymologie dans le texte, est un personnage exalté mais surtout aigri par l'insuccès et dont les actions et éclats s'avèrent très imprévisibles. Avec sa morale décadente, il va rapidement saboter ses amours et ses amitiés. Tout cela finira évidemment mal, ce qui n'est une surprise pour personne puisqu'il nous annonce d'entrée de jeu sa résolution au suicide.

On désespère longtemps d'obtenir des roueries vraiment piquantes promises par le titre, pour à la fin trouver que Trialph va vraiment loin dans celles-ci ! C'est dans les 30 dernières pages que l'on conçoit clairement le qualificatif accolé à cette littérature dite frénétique.

La plupart du temps, nous sommes menés assez bizarrement à travers ses petites histoires de coeur et ses sautes d'humeur. Ceci est ponctué de réflexions d'une portée parfois surprenante. J'ai préféré la deuxième moitié où l'on est plus souvent pris au dépourvu par des développements inattendus et où les choses se précipitent vers la funeste épilogue.

Étrange expérience que cette lecture. J'en garderai le souvenir d'un divertissement plutôt moyen.
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